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Critique(s)/Commentaire(s) Publiques de
TY

Voir ses 58 films notés
  • LA VACHE (2015)
    Note : 16/20
    Ce film au scénario improbable et a priori sans intérêt est en fait drôle, touchant et sympathique. Certes pas de réflexions profondes sur les relations franco-algériennes, néanmoins un personnage accroché à son rêve et qui vit pleinement dans le présent, comme seuls les enfants et les sages savent le faire.
  • SILS MARIA (2014)
    Note : 16/20
    De prime abord, un film hermétique... et pourtant je me suis laissée prendre dans ses filets sans même m'en apercevoir. Ce qui m'a captivée ? La mise en abyme du travail d'actrice par Juliette Binoche, épatante. Cette relation incomplète car déséquilibrée entre une actrice et son assistante. Une réflexion sousjacente sur le temps qui passe et confère des rôles différents, dont les effets prennent forme sous les traits de la jeune actrice qui lui succède dans un rôle conquérant pour lui laisser celui d'Helena, rôle ingrat d'une femme dépendante.Un film qui ne se raconte pas mais qui vaut d'être vu. En attendant de voir le serpent de Sils Maria.
  • GATSBY LE MAGNIFIQUE (2013)
    Note : 16/20
    Bien sûr, d'aucun diront que c'est du réchauffé. Pourtant, c'est un film à voir. Pour la beauté des paysages - complètement surnaturels - ainsi que la qualité du mouvement, le rythme musical revisité aux sons d'aujourd'hui et surtout, l'interprétation exceptionnelle de Di Caprio, à la poursuite de son idéal. La mise en abîme de la narration est très réussie. Quelqu'un m'a dit que c'était un film "féminin" ; j'attends donc de lire un avis masculin sur la question.
  • EPIC - LA BATAILLE DU ROYAUME SECRET (2013)
    Note : 16/20
    Une belle réalisation qui fait rêver à tout âge ! Par ses personnages et son message, ce film d'animation m'a fait penser à Avatar. Un monde miniature met tout en oeuvre pour permettre à la nature de se perpétuer ; mais son équilibre, puissant et fragile à la fois, est menacé par des êtres malfaisants qui ne jouissent que de la pourriture et de la noirceur. Ajoutez à cette trame un zeste d'humour et de légèreté, vous obtenez une jolie réussite.
  • JOSÉPHINE (2013)
    Note : 13/20
    Drôle et sympa, un film plaisant et bien joué, sur un ton léger bienvenu. Joséphine s'enfonce dans le mensonge de façon si pittoresque qu'on ne peut qu'être de son côté. La fin est prévisible, mais j'y ai apprécié un signe évident de l'évolution de notre époque.
  • THE GRAND BUDAPEST HOTEL (2013)
    Tout démarre dans un univers aux couleurs de l'imaginaire, avec des téléphériques qui permettent d'atteindre un hôtel kitsch et sympathique régenté par M. Gustave, délicieusement ancré dans une époque révolue. Des scènes très théâtrales, rocambolesques, beaucoup d'humour et de légèreté ! Indéniablement un très bon moment, partagé avec des personnages bien campés qui nous transportent dans un délire aussi distrayant que cohérent, dans les labyrinthes d'une logique qui détonne.
  • THE LUNCHBOX (2013)
    Note : 15/20
    Malgré un service de livraison particulièrement sophistiqué et efficace - même le roi d'Angleterre en aurait convenu, c'est dire - la lunchbox préparée avec amour par Ila pour réchauffer le cœur sec de son mari arrive à un autre... Autour de ce repas de plus en plus attendu par son heureux bénéficiaire se noue un lien culino-épistolaire fin ... A voir !
  • DIVERGENTE (2013)
    Note : 15/20
    Un thriller rondement mené, qui n'est pas sans rappeler deux "grands" films :- "Bienvenue à Gattaca" qui proposait également un monde futuriste dans lequel le déterminisme social était lié aux résultats d'analyses biologiques.- "Minority report", où il était là aussi question de viser un monde meilleur et sans violence et répondant aux idéaux impossibles d'une minorité convaincue de ses bons droits.Ces deux idées sont présentes dans "Divergente", où Tris, en dépit des résultats non conformes de ses analyses, choisit d'intégrer le groupe des Audacieux. Grâce à une vision plus large, différente, elle parvient à s'y frayer un chemin en dépit des obstacles.Je me suis laissée prendre par l'intrigue. Il faut dire que rare sont les moments de répits, ce film d'action rude ne risque pas de voir ses spectateurs lâcher prise. Pourtant, quel est le but de cette course effrénée, tout ça pour aller où ? Je suis un peu restée sur ma fin... En contrepartie, le rythme m'a beaucoup plu.
  • BON RÉTABLISSEMENT ! (2013)
    Note : 14/20
    Film simple, à petit budget, et pourtant très sympa ! Lanvin traité de petit vieux par le personnel de l'hôpital (alors qu'il n'a rien perdu de son charme), un kiné à l'air loufoque qui lui lance du "Monseigneur" et lui joue de mauvais tours, une infirmière (humoriste) qui se défend bien dans cette apparition ciné, une gamine maman mâcheuse de chewing-gums qui lui casse sans cesse les pieds ...autant d'ingrédients bienvenus. Des chemins qui se croisent à la Gavalda.A mesure que son séjour à l'hôpital s'écoule, des puzzles de la vie de Pierre - le protagoniste - lui reviennent par flashs pour finalement expliquer comment il s'est trouvé propulsé d'un pont dans la Seine par une nuit noire ... mélange d'humour et d'acidité sur la réalité d'un séjour hospitalier, ce film se regarde avec plaisir. Léger, pas trop salé. Sur certains thèmes ce film gagnerait à plus de profondeur à mon goût mais son ton volontairement léger m'a bien plu.
  • LA LISTE DE MES ENVIES (2013)
    Note : 12/20
    Si les interprétations et le rythme de ce film sont réussis, le scénario l'est moins : pourquoi cacher un gros chèque dans un soulier sans en parler à personne plutôt que de prendre le risque de mal l'employer ? Ce que l'heureuse gagnante veut protéger à tous prix, son bonheur d'une rare simplicité, elle le met justement en péril par ce choix. Le scénario montre d'une façon improbable l'impact potentiellement néfaste d'un accès brutal à la richesse. Cette adaptation ne m'a pas donné envie de lire le roman. Plutot envie de l'éviter.
  • LE CONTE DE LA PRINCESSE KAGUYA (2013)
    Note : 18/20
    Un conte beau et triste dont la protagoniste, une princesse sortie par magie d'une tige de bambou, belle, intelligente et enjouée, se voit privée des joies d'une vie simple. Son père adoptif nourrit en effet de grandes ambitions pour elle. Lui qui vient d'un milieu modeste rêve qu'elle accède à la haute société. La famille quitte donc la campagne pour s'installer en ville et offrir une bonne éducation à la jeune fille. Celle-ci se rebelle contre la décision de son père de la marier à un noble parti d'une manière ingenueuse : elle donne à chaque prétendant un défi inaccessible. Mais elle ignore les conséquences de ce choix... A la fois trop obéissante et trop rebelle, elle ne peut s'engager ni sur le chemin de vie prévu par son père, ni sur celui dont elle aurait rêvé...Les dessins sont épurés comme pour ne pas encombrer le récit. Un petit bijou, profond et sensible.
  • BARBARA (2011)
    Note : 16/20
    Le mur ... toute une histoire que cette séparation en deux d'un peuple, d'un territoire pour éviter l'exode vers la démocratie et le capitalisme. Simplement parce que le communisme avait besoin de garder sa main d'oeuvre. Quand ce mur est tombé, je préparais mon bac, et me souviens encore l'étonnement de ma prof d'histoire pour qui la division du monde en deux - capitalisme contre communisme - semblait être une certitude durable. Mais pour moi, cet artifice avait quelque chose d'abstrait, d'étrange, je ne me représentais pas cette réalité et me rappelle simplement le soulagement collectif engendré par sa chute. Or, l'intérêt de ce film, c'est justement de montrer par la situation concrète d'une femme, pédiatre chirurgienne mutée contre son grès dans un patelin et tenue sous haute surveillance, l'atmosphère étouffante, oppressante, palpable que vivaient les résidents de la RDA qui aspiraient à plus de liberté. Interprété avec talent par deux acteurs brillants, ce film est sans artifice, sans superflu, tout simplement juste.
  • MELANCHOLIA (2011)
    Note : 16/20
    Des images très belles, une histoire fantastique et realiste à la fois, qui souligne la solitude de chacun face aux événements de la vie, une forte presence symbolique reliant la femme à l'astre lunaire, sous la forme d'un second astre bleuté ici, et a la connaissance intuitive dés choses de la vie et la mort... surprenant et réussi.
  • DE VRAIS MENSONGES (2010)
    Note : 13/20
    Une comédie divertissante dans laquelle Nathalie Baye incarne la mère d'Audrey Tautou ; deux personnalités aux antipodes. Tout démarre lorsque la seconde reçoit une lettre dans laquelle un inconnu lui déclare sa flamme, lettre qu'elle readresse à sa mère dépressive pour lui redonner goût à la vie. Stratagème qui fonctionne dans une certaine mesure, sa mère tombant sous le charme des mots d'amour... Comme toute histoire basée sur un mensonge, quelques imprévus et quiproquos ne manquent pas de surgir. Des moments drôles mais hélas trop de similitudes avec l'Amélie Poulain qui voulait arranger la vie de son entourage incognito. Du coup Audrey Tautou se trouve ici cantonnée dans un rôle similaire. L'ensemble demeure toutefois amusant grâce à l'interprétation des trois protagonistes principaux.
  • MILLENIUM LE FILM (2009)
    Note : 15/20
    Tout est déjà dit dans cette fiche parfaitement conçue ... Un bon suspense, deux personnages principaux intéressants, qui forment un duo surprenant mais convaincant, et puis une intrigue bien conduite. Certaines scènes dont on aurait pu se passer en effet, qui sont là sans doute pour mettre l'accent sur l'étonnante dureté de cette jeune "détective" pas comme les autres. A voir !
  • ÉTREINTES BRISÉES (2009)
    Note : 15/20
    Voici une dizaine d’années, j’avais entraîné mon voisin dans une salle noire pour voir « Tout sur ma mère ». Il n’avait pas aimé, cependant il avait trouvé amusant, bizarre, un peu inquiétant mais sympathique, que l’on puisse aimé un film aussi « toqué ». Aujourd’hui, si vous embarquez quelqu’un qui ne connaît pas encore Almodovar pour voir sa dernière production, il y a tout de même bien peu de chances pour que ce film l’étonne ou le laisse perplexe ; tout est bien huilé, pas de ratée. Mais où est donc passé son zeste de folie hispanique si délicieusement surprenant ? Est-ce le poids des années qui a finalement aplati tout relief coloré ? Et pourtant oui, c’est un bon film. Aussi bien conduit qu’interprété. A voir !
  • HUMAINS (2009)
    Note : 9/20
    Un professeur un peu fou embarque son fils et une jeune chercheuse thésarde dans une nouvelle expédition à la recherche d’éléments qui pourraient révolutionner l’histoire de l’évolution de notre espèce. En effet, il détient le crâne découvert en Suisse au Moyen Age par un Russe, crâne qui semble être le reflet d’une évolution inconnue ...Mais voilà : arrivés sur place, nos aventuriers en herbe, après avoir pris à bord une famille de touristes, sont victimes d’un accident de la route qui les précipite au fin fond des Gorges du Diable. Plus qu’un nom, une promesse. Le professeur meurt dans l’accident, son corps est retrouvé à côté du véhicule (?) avant de disparaître mystérieusement. S’en suit une course folle à l’américaine, les survivants cherchant à sortir de ce piège, de plus en plus conscients qu’ils ne sont pas seuls et certainement pas en bonne compagnie ...Un scénario qui pose à plusieurs reprises des problèmes de cohérence – la survivance d’une espèce préhistorique au coeur de la Suisse et d’autres éléments ne pouvant que laisser, au mieux, perplexe ou amusé.A côté de ces illogismes, il faut reconnaître que l’ensemble est bien filmé et correctement interprété ! Certaines scènes sont même prenantes, ce qui ne m’a pas empêchée d’éclater de rire en pensant à la tête que doivent faire nos amis Suisses en découvrant cette ineptie.Car là est le problème, il fallait faire un choix : celui du réalisme – comme le laisse suggérer le Carnaval du Lotschental, fond de départ de l'aventure – ou celui du fantastique, mais alors carrément fantastique. Ici, à vouloir garder un pied de chaque côté, on ne pouvait en effet que sombrer dans un précipice de bêtises. Et c’est bien dommage, pour les acteurs, pour les techniciens et pour les spectateurs aussi.
  • DANS SES YEUX (2009)
    Note : 17/20
    Un film qui mêle avec subtilité et intelligence une intrigue policière et une "affaire" d'amour, toutes deux non réellement élucidées, et que le protagoniste principal, arrivé en fin de carrière, veut écrire, éclairer de mots, pour s'en libérer enfin. Un film qui secoue aussi, par la justesse des scènes et des sentiments, par le miroir qu'il nous tend sur les dits et non dits, les croisées du destin, les choix individuels, la capacité de l'homme à vivre avec ses émotions non abouties ... Le tout dans un contexte historique qui lui aussi mérite le détour. Bref : un film à voir !
  • WHATEVER WORKS (2009)
    Note : 17/20
    Auto-proclamé génie au-dessus du commun des mortels, Boris, la soixantaine, ne cesse de clamer sa "vision globale" du monde, ses certitudes et son mépris du genre humain. Agaçant et touchant à la fois, ce masque lui a permis de trouver une forme de confortable célibat. Jusqu’au jour où Melody, une jeune fugueuse originaire du Mississippi, débarque dans sa vie new-yorkaise. D’emblée, il la trouve irrémédiablement "sous-développée" sur le plan intellectuel ; en même temps, n’est-ce pas lui qui affirme que l’amour ne doit pas être rationnel ? Et puis, il lui faut bien admettre qu’il la trouve de plus en plus jolie. Attentionnée et facile à vivre, aussi. Autant de qualités qui le conduiront ... au mariage, rien de moins ! Mais voilà que les parents de la jeune femme débarquent à leur tour à New York. Divorcés, ils sont tous deux pleins de certitudes puritaines et religieuses, certitudes qui vont bien vite s’effriter. Radicalement. Etonnamment. Mais tant que ça marche ... Et on peut le dire, cette comédie, rythmée, fraîche et désopilante à souhait, fonctionne parfaitement !
  • AMERRIKA (2009)
    Note : 16/20
    Lorsqu’on naît dans un pays où à la difficulté de vivre – déjà suffisante – s’ajoute celle de le faire dans une société qui va à l’encontre de toute possibilité d’épanouissement, les contrôles de la "police" devenant aussi excessifs qu’absurdes, il devient logique pour une d’aspirer à un mieux, un ailleurs. Cet ailleurs, malgré les nombreuses années passées depuis les premières vagues d’immigration, les Etats-Unis continuent de l’incarner. L’espoir d’un monde où tout serait possible, où chacun trouverait une place selon son mérite. Sauf que ... sauf que l’identité américaine s’est figée avec ses a priori, ses exigences, sans compter sa peur des Arabes depuis la guerre du Golfe. C’est dans ce nouveau contexte social, peut-être aussi hostile et violent que le précédent bien que différent, que Mouna et son fils Fadi, Arabes fuyant la Cisjordanie, vont devoir trouver leur chemin dans l’état de l’Illinois. Un chemin bien rude que seule une main tendue pourra rendre praticable. Un film absolument émouvant.  .
  • PARTIR (2009)
    Note : 14/20
    Partir. Pour où, pour qui, peu importe. Pour un amour improbable ? Par passion ! Par quête d’une autre vie. Surtout pour un autre homme, aurais-je tendance à dire. Car plus le scénario progresse, plus le mari – bien interprété par Yvan Attal – dévoile autant de facettes détestables que le mépris, le déni de l’autre, l’égoïsme, le complexe de supériorité, une volonté de toute puissance égocentrique au possible ... Et plus ses actes révèlent qui il est, plus on la comprend : partir, la seule solution. La passion brute et crue, plus qu’on a l’habitude de la voir sur le grand écran, lui offre un étroit chemin, une direction dans laquelle s’enfuir ... Une passion aussi dingue que réaliste, reflet de cette part de folie si humaine. Avec une Kristin Scott Thomas toujours pleine de charme.
  • JOUEUSE (2009)
    Note : 18/20
    Faire le ménage. Chez soi et chez les autres. Vivre avec l’homme qu’elle aime. Avoir une fille aussi rebelle qu’attachante. Après tout, que demander de plus ? C’est bien là l’essentiel pour une femme, non ?Mais voilà qu’en nettoyant une chambre, Hélène aperçoit un couple qui joue aux échecs d’une façon si sensuelle que le simple fait de les regarder a quelque chose d’indécent. A la dérobée, comme fascinée, entre deux oreillers secoués, elle les guette. Les pièces de bois sur l’échiquier se déplacent, mues par quelque pouvoir magique et envoûtant, la scène est si belle qu’elle en devient irréelle.Ce qui prend en revanche une forme tout à fait réelle dans sa vie, c’est sa passion, aussi subite qu’imprévue, pour les échecs. Passion qui a bien du mal a trouver sa place sur l’échiquier de sa vie déjà rempli.Paradoxalement, c’est son activité professionnelle qui va lui permettre d’assouvir et épanouir cette nouvelle passion, grâce à un veuf américain, aussi bougon que charmant, qui accepte de convertir quelques heures de ménage en partie d’apprentissage.Film émouvant, car il évoque cette part d’irrationnel, de possibles quels qu’ils soient, qu’on entre-aperçoit parfois et qui, pour peu qu’on leur laisse un peu de place, donne toute sa couleur, son sel à l’existence ; mais à côté desquels il est facile de passer par simple souci de conformisme. Une Sandrine Bonnaire magnifique et juste, face à un Kevin Kline superbe.
  • PERSÉCUTION (2009)
    Note : 17/20
    Tout comme le narrateur du roman "Les bienveillantes", Daniel, ce jeune homme rebelle et déroutant, vivant de travaux de réfection d'appartements parisiens, au sourire rare et désarmant, aurait pu dire "je suis de ceux qui pensent que les seules choses indispensables à la vie humaine sont l'air [...] et la recherche de la vérité". Dans une société où les anciens repères s'estompent, comment trouver sa place, sa vérité, son sens, comment aimer ? Autant de questions auxquelles il se frotte avec une exigence douloureuse, pour lui comme pour son entourage. D'abord peu rassuré, il finit par échanger avec un homme bizarre qui fait de régulières et inopinées intrusions dans sa vie ... Inutile d'attendre un éclaircissement au terme de ce film, qui pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses. Fait de magnifiques gros plans, de dialogues profonds, originaux, le tout servi par une interprétation de haut niveau, ce film est à ne pas manquer. .
  • AVATAR (2009)
    Note : 17/20
    Superproduction américaine ou grand film à ne pas manquer ? Je vois qu'il y a déjà eu pas mal de débats sur la question ! Les moyens sont démesurés – il suffit d’attendre le terme du générique final pour avoir un aperçu du nombre de personnes impliquées dans cette réalisation – moyens mis au service d’une belle idée qui n’est pas sans lien avec notre présent. Des hordes d’humains se sont rendus sur une planète lointaine, ils étudient sa flore et ses habitants dans un but précis : s’emparer d’un minerai précieux, enfoui sous l’arbre sacré des autochtones. Des êtres plus grands et plus solides que les humains dont la philosophie et les croyances les placent au cœur même de la nature, conception du monde qui n’est pas sans rappeler celle des Amérindiens. Obnubilés par les profits potentiels, les conquérants emploient les grands moyens pour atteindre leur fin. Seuls une volonté, une énergie et une violence égales à celles des agresseurs pourraient permettre à nos écologistes du futur (et du présent ?) de protéger la luxuriante forêt qui leur sert d’habitat. Des paysages féeriques – en 3D, histoire de mieux rêver – au cœur d’une nature aussi sublime que sauvage, et où le héros, par un voyage initiatique original, prend conscience de la supériorité des sens sur le mental ... Je suis d'accord pour dire qu'il ne faut pas rester à la surface de ce film qui est plus profond qu'il n'y parait au premier regard !
  • PREDICTIONS (2009)
    Note : 13/20
    L'idée de départ de cette histoire m'a plu : quelle vision du monde, de son futur peuvent avoir des enfants d'une dizaine d'années? Quel partage à travers le temps peuvent avoir ces enfants? La cérémonie d'ouverture de la capsule contenant les messages vieux de 50 ans entraîne la survenance de sons étranges, ressemblant à des murmures qui se veulent inquiétants, mais qui de fait font basculer l'histoire sur un terrain improbable, ni S.F. ni réaliste. Par contre les décors et effets spéciaux sont fort réussis. La fin, il faut fumer un peu pour la gober, elle se rattache à des croyances particulières en lesquelles seuls quelques élus se reconnaitront.
  • L'ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON (2008)
    Note : 12/20
    Le temps est relatif, alors pourquoi ne pourrait-on vivre sa vie à l'envers ? Telle est l'idée originale du romancier, idée techniquement bien transposée à l'écran dans ce film qui revêt un bel esthétique, tant dans la reconstitution d’une ambiance début XX ème siècle que dans le surréalisme travaillé des scènes sur mer. Ce film est donc original par son idée de départ, beau et parfois aussi touchant, néanmoins il lui manque une magie qui transporterait le spectateur au-delà des frontières du déjà vu (tel ce passage qui rappelle clairement "Le fabuleux destin d’Amélie Poulain", ou encore certaines scènes «romantiques»), du déjà pensé. En somme, un divertissement plaisant.
  • GRAN TORINO (2008)
    Note : 18/20
    Clint incarne un vieil homme, bourru mais gentil, drôle dans son auto-dérision, raciste dans ses propos bien plus que dans ses actes, vétéran de la guerre de Corée vivant en décalage avec sa planète. Jusqu’à ce que sans le vouloir, il ne puisse s’empêcher de se mêler de la vie de ses voisins ...Eastwood traite avec finesse des thèmes à la fois actuels et tristement intemporels que sont l’intolérance et la violence. De la générosité aussi.L’ensemble est très bien mené : rôles superbement investis, psychologie des personnages complexe et réaliste ...Au delà de l'histoire, une réflexion sociale et morale à laquelle chacun peut librement confronter ses valeurs.Un ensemble particulièrement réussi à tous points de vue, émouvant et juste, qui vaut absolument d’être vu.
  • LOL (2008)
    Note : 14/20
    A la rentrée des classes, Lola est tout sauf "morte de rire" (LOL) quand son petit ami lui apprend qu’il lui a été fidèle pendant l’été mais qu’il a "juste" fait l’amour à une autre. Doué pour les entrées en matière, ce petit gars ! Bref, cette année démarre fort pour l’adolescente qui traverse une période de doutes, de recherche d’elle-même ... Face à tous ces chamboulements, sa mère – campée de façon réaliste par Sophie Marceau, à qui cette "boum" mise au goût du jour a du rappeler quelques souvenirs – femme divorcée (mais pas tout à fait), libérée (mais pas tout à fait non plus !) a un peu de mal à suivre !Un film léger, frais et tendre qui devrait plaire à beaucoup (en tout cas, durant toute la projection la salle était comble, quelques "vieux" mais principalement des ado, qui ont été sages comme des images du début à la fin au point qu’au retour de la lumière, j’ai vérifié qu’ils étaient encore là ...).
  • TWO LOVERS (2008)
    Note : 18/20
    Léonard, la trentaine, rescapé d’une énième tentative de suicide, vit chez ses parents, un couple amidonné, gentil et protecteur, qui souhaite le bonheur de ce fils fragile.Ils l’ont engagé dans la boutique de pressing familial et espère un rapprochement heureux avec une autre famille juive tenant également une affaire prospère dans le business du linge propre et bien repassé.Du coup, ils organisent un repas visant à rapprocher Léonard de Sandra, leur fille. Une jolie brunette qui est d’emblée sous le charme de ce jeune homme sensible, drôle, artiste à ses heures, qui rapidement lui inspire une tendresse quasi maternelle.Mais comme un bonheur n’arrive jamais seul, voilà qu’une superbe blonde, Michelle, emménage dans l’immeuble de la famille de Léonard. Coup de foudre immédiat pour cette jeune femme aussi belle que décalée, qui fait écho à sa propre fragilité... Elle inspire à Léonard un fort désir mêlé à un sentiment proche de celui qu’il inspire à Sandra, une forme d’"amour-pansement", un amour qui protègerait et guérirait de toutes les douleurs et déceptions inhérentes à la vie...Entre coup de foudre et attirance plus sage, quel sera son choix ? A-t-il seulement le choix ? A ceux qui souhaitent le savoir, je ne peux que vivement conseiller de voir ce film, bien tourné – tant dans son déroulement que d’un point de vue photographique – et magnifiquement interprété, notamment par Joaquin Phoenix, qui vit son rôle avec une véracité si époustouflante qu’elle en serait presque inquiétante...
  • HARVEY MILK (2008)
    Note : 17/20
    Voilà un film plein de ferveur pour la défense des droits homosexuels, et de façon plus large, du droit à la différence. Un Sean Penn épatant de vérité, incarnant à la fois la tendresse, la sensibilité, la générosité ... en somme, un homme, un vrai, quoi ! Il ne joue pas, il est ce Milk qui se bat non seulement pour lui, mais pour tous, pour défendre un idéal social d’égalité, d’humanité, de justice. Des idéaux en politique, cela fait rêver de nos jours ... Dans la vie privée, ses compagnons en payent le prix fort, se sentant vite délaissés dans leur relation avec un homme en quête d’un rêve. Un fondu enchaîné bien réalisé entre les scènes d’archives et celles tournées pour le film. Du coup, on se laisse emporter par cette histoire bien (re)construite. J’avoue n’être pas à même d’évaluer la véracité des faits historiques évoqués – et j’aimerais bien connaître leur pendant en Europe à la même période, – néanmoins ce film m’a enthousiasmée, je l’ai trouvé prenant et salutaire dans sa façon de rappeler que ni l’ignorance, ni la religion ne doivent excuser la bêtise, et combien les rêves et idéaux de chacun sont importants car ils peuvent faire bouger, évoluer une société. En effet, et Dieu merci, nous n’en sommes plus – pour beaucoup d’entre nous en tout cas ! – à nous demander dans quelle mesure des enseignants homos risqueraient de contaminer leurs élèves par leurs penchants sexuels.
  • VICKY, CRISTINA, BARCELONA (2008)
    Note : 17/20
    Vicky et Cristina, deux amies américaines, aussi belles que différentes l’une de l’autre, partent passer l’été à Barcelone. Tandis que la première étudie la culture catalane, la seconde l’accompagne par plaisir, dans une quête d’elle-même et du sens de l’amour. Un soir, Cristina tombe sous le charme d’un bel hidalgo ; plus tard, conscient que son charme naturel a opéré, voilà que celui-ci vient proposer à nos deux amies de partir avec lui en week-end à Oviedo, histoire de visiter la ville, boire du bon vin ... et faire l’amour. Si Vicky est choquée par cette invitation sans détour, Christina, ouverte à toute hypothèse tant qu’elle n’aura pas trouvé ce qui lui convient, accepte et parvient même à convaincre son amie de se joindre à l’expédition. Mais ce week-end tourne tout autrement que l’on aurait pu l’imaginer ... Au-delà d’un scénario simple et léger, Woody Allen dépeint avec humour et pertinence il me semble l’approche différente de l’amour et du sexe qu’ont les hommes et les femmes. Bien sûr, on ne saurait généraliser ni "coller des étiquettes", comme le souligne Cristina, répartissant chacun d’entre nous selon des catégories figées, qui seraient : les hétérosexuels, les bisexuels, les homosexuels, les hommes ouverts à toute proposition appétissante, ceux répétant sans recul un model familial éternel, les femmes sensibles mais torturées par des idéaux moraux, les femmes libres et volages, les passionnées, éternelles insatisfaites etc ... Mais tout de même, n’y a-t-il pas un fond de vérité dans tous ces personnages ? Adorant Barcelone, j’ai beaucoup aimé ce film, drôle, sympathique, bien interprété et juste. Seul le côté "narratif" m’a un peu dérangée au départ, avant que l’histoire et le jeu des acteurs ne me le fassent oublier.
  • THE READER (2008)
    Note : 16/20
    2ème guerre mondiale. Michael, 15 ans, tombe sous le charme de Hanna, une femme de 35 ans. Tout un été, leurs rencontres sont l’expression de leurs désirs tant physiques que spirituels : tandis qu’elle éveille ses sens, il lui fait la lecture des textes littéraires qu’il étudie. Puis elle disparaît sans laisser d’adresse. Il la retrouve pourtant, des années plus tard, dans un contexte difficile : alors qu’étudiant en droit, il assiste à un procès, voilà qu’elle apparaît sur le banc des accusés. Pour avoir participé aux crimes nazis, elle qui avait été embauchée comme gardienne. Or, il détient sur la prévenue, cette femme qu’il a tant aimée, une information qui pourrait bien alléger sa peine, mais qu’elle se refuse à dévoiler. Ce qui compte ce sont nos actes, non nos pensées, lui souffle un de ses enseignants, pour autant Michael ignore s’il doit suivre la volonté de Hanna et se taire, ou diminuer sa peine au risque de la plonger dans un sentiment de honte. Cette femme "exemplaire" n’a fait qu’obéir à des ordres donnés par ses supérieurs, quand l’obéissance est une valeur inculquée dés la petite enfance. Mais à quel moment intervient le jugement personnel, la réflexion ? Un contexte historique peut-il à ce point conduire à une pensée unique qui anesthésie toute conscience du bien et du mal, valeurs qui pourtant entrent elles aussi tôt dans toute éducation digne de ce nom ? Un regard intéressant et juste sur cette période et plus généralement sur le poids du passé, le rôle de la société, la culpabilité historique ... Pas si simple. .
  • INVASION (2007)
    Note : 15/20
    Un film qui nous tient en haleine, bien construit, avec des coupures de scènes surprenantes et efficaces pour nous plonger dans le suspense, le tout bien interprété, notamment par la psychiatre (NK) et son fils ... n'ai pas vu les films précédents évoqués dans la critique, mais j'ai beaucoup apprécié celui-ci. Que deviendrait le monde s'il était peuplé d'humains sans sentiment ? Bonne question en effet. Un monde sans guère peut-être, mais surtout sans amour, et alors là quelle horreur !!
  • LE LABYRINTHE DE PAN (2006)
    Note : 16/20
    Un conte bien mené, sur une toile historique sombre, celle de la guerre civile espagnole. Face à la dictature franquiste, à sa noirceur et à ses injustices, certains luttent, d'autres se cachent, d'autres enfin prennent la fuite au sens propre ou figuré, chacun ses armes. L'arme de résistance d'Ofélia, c'est un fort imaginaire nourri de ses féériques lectures. Et c'est par cette voie qu'elle réalisera son rêve d'enfant, malgré toutes les embûches qui la guettent. L'esthétique de ce film lui confère une ambiance onirique belle et effrayante, qui réjouit l'enfant qui sommeille en chacun de nous ...Un bisou à la petite voix du cinéma.
  • LITTLE MISS SUNSHINE (2006)
    Note : 17/20
    Une famille tellement normale dans sa folie qu'elle nous touche (une famille sans histoire ne serait pas vraiment une famille) : un garçon à fleur de peau, un couple prêt a traverser des états pour aller au bout des rêves de ses enfants, un grand père qui booste sa petite fille pour qu'elle passe un concours de beauté ... car il a raison, à bien y regarder c'est elle la plus belle, dans sa fraicheur et sa générosité... un vrai régal !
  • WHISKY ROMEO ZULU (2004)
    Note : 14/20
    Tout commence avec une lettre anonyme adressée à un amour de jeunesse jamais oublié (bien qu’unilatéral), jamais égalé sans doute non plus. Un amour qu’il ne devrait de toute façon pas être amené à revoir ... Sauf quand le destin frappe à sa porte en le plaçant sur son chemin professionnel. Juste au moment où il ne l’espérait plus. Juste au moment aussi où tout déraille dans sa vie professionnelle : alors qu’obéissant au légitime principe de prudence, ce pilote refuse de décoller avec des avions ne remplissant pas toutes les conditions de sécurité réglementaires, il se voit rapidement mis sur la sellette par sa direction. Une machine implacablement bien huilée se met en route, psychologue et hiérarchique le déclarant rapidement hors d’état de voler ... Son providentiel amour d’enfance intervient, tentant de lui conserver son emploi, mais jusqu’à quel point pourra-t-elle le comprendre et le suivre dans son combat pour plus de sécurité ?Bien interprété, ce film rend compte d'un monde où la quête de profit vient supplanter des valeurs pourtant plus vitales ... Il évoque également les choix parfois difficiles entre idéaux et pragmatisme ; au final, il démonte de façon convaincante la genèse d’un dramatique accident.A voir pour sa justesse, pour comprendre comment l’évitable devient incontournable quand les impératifs perdent de vue toute valeur morale. On se prend à espérer que la fiction et la réalité – puisqu’il s’agit d’un film qui retrace un fait réel – permettent d’éviter à l’avenir ce type de catastrophe, mais face à l’appât du gain – comme du pouvoir d’ailleurs – on sait malheureusement trop bien que l’amnésie est le plus souvent de mise.
  • LES SOEURS FÂCHÉES (2004)
    L'une est généreuse, drôle, simplement douée pour la vie ... l'autre est froide, intelligente, dure et frigide. La première rend visite à sa sœur sur Paris, sur l'invitation d'un éditeur qui semble avoir apprécié son roman. La seconde ne peut s'empêcher d'envier la légèreté de sa sœur dont le bonheur crève les yeux, malgré un passé familial commun difficile. Les deux interprètes sont excellentes dans leurs rôles respectifs et nous embarquent dans cette histoire de famille comme il en existe tant, nous laissant penser que finalement, la vie que l'on mène dépend essentiellement des lunettes que l'on choisit de chausser pour la regarder... un bon divertissement.
  • TOUTES LES FILLES SONT FOLLES (2003)
    Note : 9/20
    Un film qui nous parle de la folie amoureuse au féminin : la femme en quête d'amour - et pas seulement l'héroine, mais la femme actuelle en général, en mal de rencontre - devient prête à tout pour combler son besoin d'homme, quitte par exemple à l'acheter aux enchères avant de le violer sur un parking. Un scénario loufoque et divertissant, mais pas très cohérent, enfin !
  • JEUX D'ENFANTS (2003)
    Note : 16/20
    Cap ou pas cap ? T’es cap de pisser devant le directeur de l’école ? D’ôter le frein à main du bus ? De passer des examens avec une tenue pas possible ? De m’embrasser sur le toit d’une voiture ? Une fille et un garçon plein d’imagination fuient la morosité de leur vie dans ce jeu dingue et drôle : toujours dépasser l’interdit. Sauf que les années passent, les défis grossissent, forcément, et le goût de la transgression, de l’absolu, s’engorge lui aussi. Pour retrouver le piment des infractions infantiles à l’adolescence puis à l’âge adulte, il faut bien changer de calibre … quitte à faire mal. Où s’arrête le jeu, ou commence le réel ? Où commencent les sentiments, où s’arrête le pari fou ? Le savent-ils ? Le jeu est devenu LEUR réalité, un point c’est tout. Une réalité bien dangereuse, mais en dehors de lui, leur existence leur semble si fade ! Ce film qui frôle la mort est plein de vie dans son goût de l’absolu, du surpassement, du pied de nez à toute norme sociale. Quant aux interprètes, ils sont époustouflants de vérité dans cette course folle après le sel de la vie.
  • LA REPENTIE (2002)
    Note : 9/20
    Un film terriblement lent, dont les personnages comme l'histoire peinent à prendre forme et consistance ... Quelques scènes sympa et une belle place à la musique, voilà tout.Bien sur, Isabelle est toujours aussi belle, mais ça ne suffit pas !! Ou alors, il faut être carrément mordu ...
  • STUPEUR ET TREMBLEMENTS (2002)
    Note : 11/20
    Dans son roman, Amélie Nothomb dénonce avec humour un système japonais visant à broyer toute ego pour mettre l'individu totalement au service de l'entreprise. Et ce film en est une adaptation assez fidèle ... Cependant, alors que j'ai beaucoup aimé le roman, cette version m'a semblé bien fade. Bien sûr, mettre à l'écran un soliloque intérieur n'avait rien d'évident; mais là, il manque une pointe de sel (ou de vinaigre) pour que la mayonnaise prenne. Dommage! D'autant que de leur côté, les deux actrices principales sont magnifiques !
  • THE MAGDALENE SISTERS (2002)
    Se retrouvent enfermées parmi tant d'autres, quatre jeunes femmes : une jeune fille qui a déshonoré sa famille car son cousin l'a violée (un comble ! ), une orpheline, car elle est si jolie qu'elle risquerait de donner des idées impures aux garçons, une autre, car elle a enfanté hors mariage et une dernière, car elle souffre d'un léger handicap. Autant de main-d'oeuvre gratuite, corvéables à merci pour des bonnes soeurs pas franchement désintéressées ni équilibrées. Ce film dénonce une réalité terrifiante dont on a du mal à croire qu'elle ait pu avoir lieu si récemment. Très bon film.
  • 8 FEMMES (2001)
    Note : 15/20
    Une enquête policière qui, à mesure qu'elle progresse, égratigne avec un cynisme drôle et caustique les relations familiales : où commence l'amour, la dévotion, et où s'arrête l'obligation, voire l'intérêt ?! Allez savoir ! De quoi y perdre la tête ... Un divertissement très plaisant !
  • TANGUY (2001)
    Note : 14/20
    Un thème tout ce qu'il y a de plus actuel : les études se prolongent alors, la précarité économique aidant, nombreux sont les jeunes qui comme Tanguy prolongent aussi le séjour tout confort chez papa-maman. Sauf que, deux générations adultes qui cohabitent sur le long terme, cela peut finalement devenir usant, ceci même quand parents et fils sont "parfaits"!! En donnant la vie, la génération du baby boom ne s'attendait certainement pas à s'engager sur du si long terme. Sabine Azema est hilarante, l'ensemble est très réussi, drôle avec un léger zeste de cynisme ... A voir !
  • JAPON (2001)
    Note : 12/20
    Japon ... le bout du monde ; le bout de la vie pour cet homme à bout de course, qui prend la route, le chemin vers la mort. Un cheminement long, difficile, pour "jeter ce qui ne sert plus, plutôt que de s’y habituer". Pour ce faire, choisir un lieu riche en souvenirs, en perceptions à venir. Et puis une rencontre, avec cette femme aux traits marqués par la vie, qui incarne la générosité même. Une bande son magnifique, des musiques bien choisies, une nature omniprésente, une façon de filmer "subjective", avec des mouvements de caméra circulaires et entêtés. Et puis ce dernier voyage en train, où elle prend le relais du chemin qu’il avait commencé après l’avoir sauvé. Beau et triste, mais fait d’images trop contrastées, comme surexposées. Un film long, assez lent, qui pourtant vaut le détour.
  • LA PIANISTE (2001)
    Note : 17/20
    Isabelle Huppert campe brillamment une professeur de piano au Conservatoire, excellente, dure et exigeante. Elle mène une vie apparemment très lisse, ponctuée de cours particuliers où son oreille avertie place la barre très haut pour ses jeunes élèves, à qui elle transmet son art difficile à coup de remarques acérées. Sa mère, avec qui elle vit et dont elle subit encore la domination telle une adul-enfant pas encore émancipée, l’accompagne lorsqu’elle se produit. Et voilà qu’un élément vient enrayé cette vie bien – ou plutôt mal – réglée ; cet élément, naturellement, est un homme, et pas n’importe lequel homme : il est talentueux, fougueux, amoureux … Enfin une personne à qui elle peut remettre les rennes, ne plus jouer la maîtresse de piano pour se laisse dominer. Mais les fantasmes, quand ils sont aussi rudes, ont-ils vraiment intérêt à être réalisés ? Peuvent-ils correspondre à une vraie attente ? Tout amour implique-t-il une part de folie, et/ou de violence réprimées ? Ou n’est-ce alors plus de l’amour ? Est-ce une forme de perversion qui a envahi toute la place, l’amour n’ayant su fleurir ? Chacun se fera sa propre idée sur la question ; ce qui est sûr, c’est que ce film ne peut laisser indifférent.
  • IN THE MOOD FOR LOVE (2000)
    Note : 17/20
    Un poème fait film ... Des plans longs, une musique belle et triste qui servent d'écrin à la souffrance de deux êtres meurtris par la trahison amoureuse dont ils sont victimes. Cette douleur est le point de départ de leur relation, douleur qui se mue en une forme de compréhension plus large : progressivement ils "ressentent" - sans l'exprimer - ce qui a pu lier leurs conjoints et qu'eux même sont à deux doigts de vivre ... Finesse et beauté sont au rendez vous... à savourer ! .
  • MAIS JE SUIS UNE POM-POM GIRL (1999)
    Note : 12/20
    L’entourage de Megan s’inquiète fort : elle aime la cuisine végétarienne, affiche dans son casier au lycée une photo de fille en bikini, des posters de femmes et chanteuses dans sa chambre : pas de doute, il faut intervenir. On fait appel au médiateur, famille et amis réunis attendent, anxieux, son retour du lycée et le verdict tombe : elle est lesbienne, faux pas qu’il convient de corriger au plus vite ! Par bonheur, l’institution "droit chemin" est là pour ce type de cas graves. Pleins d’espoir, ses parents l’y conduisent – elle, sous le choc, reste persuadée qu’il s’agit d’une erreur, elle ne peut être lesbienne : "but I’m a cheerleader !", mais soit, il lui faut franchir les différentes étapes de la thérapie de rééducation. Une dame farfelue toute de rose vêtue lui souhaite la bienvenue dans l’institut style "maison Barbie", et c’est parti ! L’endroit idéal pour faire de nouvelles rencontres et découvrir son vrai chemin !!! Délirant, drôle, sympa, ce film sans prétention dénonce les préjugés avec légèreté. A voir.
  • LE TALENTUEUX MR RIPLEY (1999)
    Note : 15/20
    Matt Damon interprète un être démoniaque et schizophrène, qui non content d’avoir tué un homme qu’il aimait – comme un vampire peut aimer sa proie – s’acharne à détruire le coeur de sa fiancée – campée avec justesse par Gwyneth Paltrow – à coups de mensonges éhontés. Au passage, il séduit une amie du défunt ainsi qu’un ami de la fiancée, sans sembler bien sûr de ses choix. Ses crimes, faux-semblants et affabulations, comment les gère-t-il ? Très simple : il les met dans une cave de sa mémoire et ferme la porte à clef. Il suffisait d’y penser ! Un anti-héros pas très sympathique donc. Pourtant peu à peu, on se prend à souhaiter que ses machinations fonctionnent. Il faut dire qu’il y met tant d’énergie et d’ingéniosité, lui qui veut à tout prix trouver un arrangement acceptable pour lui-même comme pour la société ! C’est sans doute ce mélange d’acharnement et d’intelligence qui finit par nous le rendre sympathique. Et puis après tout, chacun n’a-t-il pas ses secrets ?
  • HAPPINESS (1998)
    Note : 15/20
    Pourtant, avec un titre pareil et une protagoniste répondant au doux nom de Joy, on est en droit de s’attendre à un film léger.Mais bien vite, le ton est donné : ce personnage au visage constipé se crispe de colère pour écraser sa fragile amie d’agressivité ... tout ça parce qu’il est furieux qu’elle ne l’aime pour ce qu’il est. Dommage qu’il n’ait pas mis autant de fougue à lui déclarer sa flamme, sans doute n’en serait-il pas là. Et c’est ce qui m’a frappée dans cette histoire : toute cette énergie déployée en quête d’amour, de sexe, de sens, mais qui, faute de valeurs, s’exprime de façon déviée, violente, perverse ... "Happiness, where are you ?", on se le demande en effet ! Et puis quelle interprétation !! Ce film m’a scotchée !!! Il fallait le faire ...
  • BREAKDOWN - POINT DE RUPTURE (1997)
    Note : 14/20
    Un couple qui tombe en panne en plein désert alors qu'il partait en vacances, voilà une histoire mal engagée ... avant de virer au cauchemar ! Sur l'invitation d'un chauffeur qui s'est arrêté pour venir en aide au couple, la femme monte dans son camion ; le chauffeur est supposé la déposer à la prochaine station service. Mais quand le mari s'y rend, personne ne semble l'avoir vue. La conspiration est générale, heureusement qu'un témoin "naïf" est un peu plus bavard et lui donne une (maigre) piste pour retrouver son épouse. S'en suit une course poursuite particulièrement haletante. Seul bémol : si les rôles masculins sont très marqués, les femmes de leur côté font davantage de la figuration - comme ce fut longtemps dans les films d'action. Néanmoins, l'intrigue est bien menée, Kurt Russell est épatant, l'ensemble, captivant.
  • NAKED (1992)
    Note : 17/20
    Nu, on l’est tous plus ou moins face à l’absurdité de l’existence. Il n’est guère que l’amour qui réchauffe un peu. Du coup, quand on est dépourvu de toute capacité à en donner et à en recevoir, on est encore plus nu, encore plus dépourvu, encore plus démuni face à la vie.Mais de là à devenir aussi cyniques, sadiques et pervers que ces deux tarés !! D’accord, ils souffrent, sans doute depuis trop longtemps et veulent faire partager cette sensation avec le monde entier. Histoire de se sentir moins seuls. Mais à quoi bon être aussi abjects ? On a envie de les rouer de coups, ces mâles qui ne savent faire que mal. Ou de les émasculer. Leigh s’est arrêté à la première option, ne faisant qu’ébaucher la seconde. C’est presque dommage. D’autant qu’en face de ces salauds, les femmes ne sont qu’amour. Amour facile, amour (é)perdu, amour triste, amour soignant, amour aveugle, mais amour toujours.Que te dire de plus ? L’interprétation est carrément époustouflante. Ce film a une couleur glauque, une mélodie douce-fataliste, un goût extra dry et énervant.
  • DESPERATE HOURS (1990)
    Un dangereux malfrat séduit sa ravissante avocate qui devient sa complice en l'aidant à s'enfuir de prison - aussi blonde que terrorisée et fascinée par ce super méchant (excellent MR dans le rôle). La police la soupçonne mais la laisse en liberté pour être conduite au criminel, qui de son côté a pris une famille en otage (au lieu de partir au loin, sans doute faute d'oseille). Le couple de cette famille, qui se déchirait pour des "broutilles" le matin même, doit faire face au malfaiteur et à ses deux compères, violents et susceptibles, donnant l'occasion au père (JN) de faire plus que jamais preuve de bravoure pour défendre sa famille ... Les acteurs sont fabuleux, le scénario l'est un peu moins (problème de crédibilité de certaines scènes), et pourtant c'est un thriller très prenant !
  • LES AFFRANCHIS (1990)
    Note : 17/20
    Un film trépidant où la vie ne tient qu'à un fil, les mafieux marchand sans cesse sur des oeufs pour ne pas se faire choper suite à leurs vols, meurtres ou autres trafics. De Niro est excellent en mafieux. La "familia" vit intensément, richement, follement tant que ses membres ne sont pas abattus ou balancés...Un film qui refroidi méchamment.
  • 37°2 LE MATIN (1985)
    L'amour, la folie, l'écriture, l'attente, l'absurde, la mort... autant de thèmes qui rendent ce film intemporel.
  • BRAZIL (1985)
    Dans un futur tout électrique kitch, une administration tentaculaire et absurde régente la vie des citoyens. Au coeur de celle-ci, Samuel joue un rôle mineur ponctué de promotions obtenues par sa mère au bras long et adepte de la chirurgie esthétique. Ses rêves d'amour et de liberté sont aux antipodes de sa vie quotidienne. Jusqu'au jour où son travail l'amène à apporter un chèque de dédommagement à une veuve éplorée. A cette occasion, il croise "la femme de ses rêves". Mais dans ce monde oppressant, son amour peine à s'exprimer. .. Une musique qui marque les temps de folie de ce film, un scénario qui alterne images oniriques et réalité macabre, un parti pris surréaliste et clairement barré. Excellent film. Merci François pour cette belle découverte !
  • MELINDA (1970)
    Une comédie musicale réjouissante dans laquelle un éminent psychiatre (Yves Montand) tombe sous le charme de Daisy, l'une de ses patientes (Barbra Streisand). Cependant ses sentiments s'éveillent dans une situation bien particulière, à savoir lorsque celle-ci s'exprime sous hypnose, révélant alors une personnalité du siècle antérieur, forte et captivante. Mais lorsque la vraie Daisy s'exprime, le charme s'évanouit, le laissant tant desappointé par le changement qu'intéressé par une hypothèse nouvelle à explorer, aux antipodes de ses connaissances et convictions très orthodoxes : celle de la réincarnation. Un moment délicieux.
  • LUKE LA MAIN FROIDE (1967)
    Note : 17/20
    Un homme ivre détrône gaiement les compteurs de parking ... Petit jeu d'enfant qui va lui coûter cher : 2 ans de bagne et de travaux forcés ! Et quel bagne ! Face à son caractère rebelle, le "capitaine" et le "chef" n'ont de cesse de le torturer pour le soumettre, le dompter. Pire encore : il déclenche leur courroux en s'évadant à plusieurs reprises, sous le regard amical et admiratif des autres détenus qui le voient oser là où eux se contentent de rêver. Entre raison et révolte, il faut bien choisir ... Un film excellent et très prenant !
  • PIEDS NUS DANS LE PARC (1967)
    Note : 14/20
    Un film sympathique et bien joué, qui m'a évoqué une pièce de théâtre. Un jeune couple vient de se marier et s'installe dans un petit appartement au 9ème étage d'un immeuble. Rapidement ils s'aperçoivent qu'ils sont très différents, elle, joyeuse et délurée, s'amuse de tout, tandis que lui, plus réservé, est préoccupé par ses débuts de carrière en tant qu'avocat. Démarre alors une dispute conjugale qui semble tout remettre en cause. Une comédie agréable, surtout du fait du jeu des deux acteurs principaux.
  • L'HOMME QUI EN SAVAIT TROP (1956)
    Note : 18/20
    J'ai trouvé ce film très prenant ; l'intrigue de départ est discutable, et pourtant, on est vite embarqué dans cette histoire de rapt par des jeux d'acteurs remarquables. Le temps passe, ce film non ... dans 50 ans sera-t-il oublié? Que sera sera, moi je parie qu'on en reparlera.
  • LE SECRET MAGNIFIQUE (1954)
    Note : 17/20
    Bob Merrick a tout pour être malheureux : un physique de rêve, de l'argent plein les poches et en plus, il est intelligent. Une catastrophe, quand on sait que c'est souvent le fait de se battre pour quelque chose qui donne un sens à la vie. Alors quand on a tout, que faire ? Du hors-bord à vitesse vertigineuse, au moins cela donne des frissons qui gomment, l'espace d'un instant, tout sentiment de vacuité ? Mais Dieu le père tout puissant ne l'entend pas de cette oreille, et vient rehausser cette vie trop lisse : il rend Bob responsable, par quelque circonstance hasardeuse, du décès d'un grand médecin, dont on comprend vite, les circonstances "hasardeuses" se succédant, que Bob va devoir prendre le relais ... Tant de dons du ciel ne pouvaient en effet rester en jachère plus longtemps ? Beaucoup de beaux sentiments, une philosophie de vie dont on a envie de dire : dans le fond, c'est si vrai ! mais n'en disons pas plus : c'est un secret ?
  • LE PETIT FUGITIF (1953)
    Note : 16/20
    Un garçonnet prend la fuite de son domicile, pensant avoir commis une faute impardonnable, et se retrouve au coeur d'un parc d'attraction où il suit ses envies de chevaux et autres manèges ... Un film beau et touchant, plongé dans cette enfance où seul l’immédiat compte et où tout semble si impressionnant, si grand, les mouvements de caméra nous redonnant notre regard d'enfant le temps d'une projection. A noter également un jeune acteur épatant ! Pour le rôle du film dans l'histoire du ciné, monsieur Cinoche a parlé ...
  • HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE (1947)
    Note : 13/20
    Sous des apparences naïves, j'ai trouvé ce film sympathique. Il évoque les errements d'un homme qui fait appel à un ange (et quel ange lui envoie-t-on !) qui s'occupe si bien de ses affaires qu'il manque de lui piquer sa femme. Bien sûr l'histoire est gentillette, simpliste et irréaliste. Mais elle est aussi drôle et si l'on y regarde bien, cette idée d'un être (ange ou pas) venu d'ailleurs pour arranger et égayer la vie de simples mortels en leur permettant de voir les choses sous un angle différent pour revenir à l'essentiel a été reprise dans moult romans, films ou téléfilms (pas toujours excellents, mais c'est une autre question). Les acteurs sont "dedans" et le charme opère, avec humour et légèreté. J'ai trouvé quelque chose d'intemporel et de féminin dans ce film, qui semble vouloir dire que la vie est plus simple qu'on ne se l'imagine.
  • HANTISE (1944)
    Note : 20/20
    Une oeuvre intemporelle, magnifique, prenante, rendant avec finesse la psychologie des personnages. Un mari "as de la manipulation" confine son épouse, tentant de la pousser à la folie pour lui faire oublier qu'elle a découvert quelque chose qu'il avait tout intérêt à lui cacher... De beaux plans, des jeux de lumières subtils. Et surtout, de grands acteurs, époustouflants d'authenticité. A chaque fois je m'y laisse prendre.
  • L'AURORE (1927)
    Note : 19/20
    Un fermier est pris entre deux amours : celui qu’il porte à sa femme, au doux et blond visage d’ange, et celui pour sa maîtresse, une belle et brune citadine. La nuit, il retrouve cette dernière, apprêtée, qui l’incite à tout quitter pour venir avec elle à la ville. Mais que faire de l’épouse ? La noyer, tout simplement. Le fermier emmène donc sa femme pour une balade en barque, puis, comme sous l’emprise d’une force supérieure, tente de mettre en œuvre le plan diabolique de sa maîtresse ; cependant lorsque son épouse comprend ses intentions et le supplie de lui laisser la vie sauve, sa volonté vacille, il n’est plus sûr de rien...Réalisé à l’époque du noir et blanc et du muet, ce film comporte de très beaux effets spéciaux. On se laisse embarquer avec bonheur dans cette histoire intemporelle qui évoque l’amour, la tentation, les différents visages de la femme (épouse, mère, tentatrice, voire sorcière) ainsi que ceux de l’homme (protecteur ou violent, selon la façon dont il utilise sa force). Chacun des deux protagonistes possède cette multiplicité de visages, si bien que l'épouse rejoint avec joie l'univers de la nuit, de la danse, de la légèreté, tandis que l'homme quitte les eaux troubles d'une âme tourmentée par un choix impossible pour renouveler son engagement, son désir de combler l'être aimé... Emouvant et magnifique.
Notes de TY
(par valeur décroissante)
FilmNote
HANTISE (1944) 20 Voir la critique
L'AURORE (1927) 19 Voir la critique
L'HOMME QUI EN SAVAIT TROP (1956) 18 Voir la critique
TWO LOVERS (2008) 18 Voir la critique
GRAN TORINO (2008) 18 Voir la critique
JOUEUSE (2009) 18 Voir la critique
LE CONTE DE LA PRINCESSE KAGUYA (2013) 18 Voir la critique
LUKE LA MAIN FROIDE (1967) 17 Voir la critique
LES AFFRANCHIS (1990) 17 Voir la critique
LE SECRET MAGNIFIQUE (1954) 17 Voir la critique
NAKED (1992) 17 Voir la critique
IN THE MOOD FOR LOVE (2000) 17 Voir la critique
LA PIANISTE (2001) 17 Voir la critique
LITTLE MISS SUNSHINE (2006) 17 Voir la critique
VICKY, CRISTINA, BARCELONA (2008) 17 Voir la critique
HARVEY MILK (2008) 17 Voir la critique
WHATEVER WORKS (2009) 17 Voir la critique
PERSÉCUTION (2009) 17 Voir la critique
AVATAR (2009) 17 Voir la critique
DANS SES YEUX (2009) 17 Voir la critique
LE PETIT FUGITIF (1953) 16 Voir la critique
JEUX D'ENFANTS (2003) 16 Voir la critique
LE LABYRINTHE DE PAN (2006) 16 Voir la critique
AMERRIKA (2009) 16 Voir la critique
THE READER (2008) 16 Voir la critique
MELANCHOLIA (2011) 16 Voir la critique
BARBARA (2011) 16 Voir la critique
EPIC - LA BATAILLE DU ROYAUME SECRET (2013) 16 Voir la critique
GATSBY LE MAGNIFIQUE (2013) 16 Voir la critique
SILS MARIA (2014) 16 Voir la critique
LA VACHE (2015) 16 Voir la critique
HAPPINESS (1998) 15 Voir la critique
LE TALENTUEUX MR RIPLEY (1999) 15 Voir la critique
8 FEMMES (2001) 15 Voir la critique
INVASION (2007) 15 Voir la critique
MILLENIUM LE FILM (2009) 15 Voir la critique
ÉTREINTES BRISÉES (2009) 15 Voir la critique
THE LUNCHBOX (2013) 15 Voir la critique
DIVERGENTE (2013) 15 Voir la critique
PIEDS NUS DANS LE PARC (1967) 14 Voir la critique
BREAKDOWN - POINT DE RUPTURE (1997) 14 Voir la critique
TANGUY (2001) 14 Voir la critique
LOL (2008) 14 Voir la critique
WHISKY ROMEO ZULU (2004) 14 Voir la critique
PARTIR (2009) 14 Voir la critique
BON RÉTABLISSEMENT ! (2013) 14 Voir la critique
HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE (1947) 13 Voir la critique
PREDICTIONS (2009) 13 Voir la critique
JOSÉPHINE (2013) 13 Voir la critique
DE VRAIS MENSONGES (2010) 13 Voir la critique
MAIS JE SUIS UNE POM-POM GIRL (1999) 12 Voir la critique
JAPON (2001) 12 Voir la critique
L'ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON (2008) 12 Voir la critique
LA LISTE DE MES ENVIES (2013) 12 Voir la critique
STUPEUR ET TREMBLEMENTS (2002) 11 Voir la critique
LA REPENTIE (2002) 9 Voir la critique
TOUTES LES FILLES SONT FOLLES (2003) 9 Voir la critique
HUMAINS (2009) 9 Voir la critique