Pourtant, avec un titre pareil et une protagoniste répondant au doux nom de Joy, on est en droit de s’attendre à un film léger.Mais bien vite, le ton est donné : ce personnage au visage constipé se crispe de colère pour écraser sa fragile amie d’agressivité ... tout ça parce qu’il est furieux qu’elle ne l’aime pour ce qu’il est. Dommage qu’il n’ait pas mis autant de fougue à lui déclarer sa flamme, sans doute n’en serait-il pas là. Et c’est ce qui m’a frappée dans cette histoire : toute cette énergie déployée en quête d’amour, de sexe, de sens, mais qui, faute de valeurs, s’exprime de façon déviée, violente, perverse ... "Happiness, where are you ?", on se le demande en effet ! Et puis quelle interprétation !! Ce film m’a scotchée !!! Il fallait le faire ...