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LE LABYRINTHE DE PAN-2006-
Nationalités : Espagne / Mexique
Titre VO : El laberinto del fauno
Durée : 1h52
Date de sortie en France : 01/11/2006
Genre : FANTASTIQUE
Réalisation : Guillermo DEL TORO
Prise de vues : Guillermo NAVARRO
Musique : Javier NAVARRETE
Distributeur : Wild Bunch
Visa d'exp. : 116017
Résumé
Alors que la fratricide guerre d'Espagne touche à sa fin par la défaites des forces républicaines, la jeune Carmen, enceinte, se rend, accompagnée de sa petite fille Ofelia, auprès de son nouvel époux, le brutal et hautain capitaine Vidal de l'armée franquiste, en garnison dans une région boisée, traquant un groupe de révolutionnaires de la contrée. Ofelia qui n'accepte aucunement ce second "père" fuit la lourde réalité quotidienne dans des rêveries fantastiques alimentées par ses lectures et son imaginaire débordant et qui vont bientôt la faire descendre dans un monde féerique et dangereux où se côtoient d'étranges créatures.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Une intéressante et pertinente approche du monde chatoyant et tourmenté de l'enfance qui rappelle l'excellence d'un autre film hispanique, hélas un peu oublié, "L'Esprit de la ruche" (1973) du réalisateur Victor Erice.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 16/20
Un conte bien mené, sur une toile historique sombre, celle de la guerre civile espagnole. Face à la dictature franquiste, à sa noirceur et à ses injustices, certains luttent, d'autres se cachent, d'autres enfin prennent la fuite au sens propre ou figuré, chacun ses armes. L'arme de résistance d'Ofélia, c'est un fort imaginaire nourri de ses féériques lectures. Et c'est par cette voie qu'elle réalisera son rêve d'enfant, malgré toutes les embûches qui la guettent. L'esthétique de ce film lui confère une ambiance onirique belle et effrayante, qui réjouit l'enfant qui sommeille en chacun de nous ...Un bisou à la petite voix du cinéma.
Note : 15/20
Un mélange de deux genres aussi enchevêtré comporte des écueils. Passe pour l'insecte invitant au refuge dans l'imaginaire, la magie des lieux dès les premiers plans. Il faut bien contrecarrer l'horreur par quelque défense du cerveau. Hélas, quand les elfes virent au délire (la grenouille !) quand bien même le réel bascule dans l'épouvante, léger recul... Le labyrinthe peine à angoisser par des subtilités visuelles ou sonores, recours aux ficelles des grosses productions étasuniennes. Egalement convoqués les objets énigmatiques de scénarios à tiroirs (clé, robe, couteau...). On peut donc accélérer le dvd pour n'en garder que la trame utile, ce camp retranché dans la forêt, ses anecdotes au quotidien, la terreur, les trompeuses accalmies, bref la survie humaine. Ce Duval à lui tout seul, parfaite illustration des guerres (admirable Sergi Lopez !) il donne pleinement la mesure des haines recuites sur les foules crédules ou trop isolées les unes des autres. Les ravages d'un psychopathe en roue libre, avec répercussions sur les générations suivantes. Ainsi on retrouve dans le commentaire du bonus la tendance à basculer vers le trash de nombreux réalisateurs d'expression latine. Guillermo del Toro, sans mentionner leur traitement, affirme détester les chevaux du tournage (les vaches aussi !)... Ses sautes d'humeur font alors mieux comprendre combien les guerres civiles laissent de cicatrices à oublier par une rêverie quelconque (film interdit aux moins de douze ans, c'est pour le moins paradoxal !).
Bibliographie