De cet éloquent et tonitruant fatras pré-apocalyptique, à forte connotation scientologique, teinté de nauséeuses notions de prédestination et d'un naïf et niais angélisme paradisiaque (pour la race des élus), avec un Nicolas Cage encore plus hébété et plus inconsistant qu'à son habitude, on retiendra seulement l'étonnante maestria du réalisateur dans le filmage des scènes de catastrophes (aérien, solaire et métropolitain) d'une parfaite réussite technique et visuelle et, pourquoi pas, l'avenante frimousse de Nadia Townsend, dans le rôle de Grace, la frangine du médiocre Cage.