Aucun résultat pour cette recherche
NAKED-1992-
Nationalité : Grande-Bretagne
Titre VO : Naked
Durée : 2h11
Date de sortie en France : 10/11/1993
Réalisation : Mike LEIGH
Scénario et Dialogues : Mike LEIGH
Prise de vues : Dick POPE
Musique : Andrew DICKSON
Autres Récompenses
- Evening Standard British Film Awards 1994, Meilleur Acteur
- London Critics Circle Film Awards 1994, Meilleur Acteur
- Sudbury Cinéfest (Canada) 1993, Meilleur Film
- Festival de Toronto 1993, Meilleur Réalisateur
Distributeur : Pyramide
Visa d'exp. : 83941
Résumé
Johnny débarque à Londres après une assez longue absence. Il se rend chez une fille qui attend de ses nouvelles depuis une éternité, mais dont il ne semble faire que peu de cas. Notre héros affiche une trentaine plutôt désabusée. Il a fini de rêver depuis longtemps et se réfugie dans un cynisme percutant, entre ironie et dérision. Pourtant il ne se dépare point d'un constant humour, d'une verve salvatrice, pour ne pas sombrer.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Mike Leigh jette une fois de plus son regard grinçant et pourtant plein de sympathie sur les laissés-pour-compte et autres marginaux de la société britannique contemporaine. Avec un étonnant brio remarquable.
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Un film formidable et inquiétant. L'errance d'un paumé philosophe dans Manchester, au hasard de ses rencontres les plus inattendues .
Note : 17/20
Nu, on l’est tous plus ou moins face à l’absurdité de l’existence. Il n’est guère que l’amour qui réchauffe un peu. Du coup, quand on est dépourvu de toute capacité à en donner et à en recevoir, on est encore plus nu, encore plus dépourvu, encore plus démuni face à la vie.Mais de là à devenir aussi cyniques, sadiques et pervers que ces deux tarés !! D’accord, ils souffrent, sans doute depuis trop longtemps et veulent faire partager cette sensation avec le monde entier. Histoire de se sentir moins seuls. Mais à quoi bon être aussi abjects ? On a envie de les rouer de coups, ces mâles qui ne savent faire que mal. Ou de les émasculer. Leigh s’est arrêté à la première option, ne faisant qu’ébaucher la seconde. C’est presque dommage. D’autant qu’en face de ces salauds, les femmes ne sont qu’amour. Amour facile, amour (é)perdu, amour triste, amour soignant, amour aveugle, mais amour toujours.Que te dire de plus ? L’interprétation est carrément époustouflante. Ce film a une couleur glauque, une mélodie douce-fataliste, un goût extra dry et énervant.