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THE GRAND BUDAPEST HOTEL-2013-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The Grand Budapest Hotel
Durée : 1h40
Date de sortie en France : 26/02/2014
Themes
Hôtels
- cinéma américain -
Taxis
- cinéma américain -
3e âge
- cinéma américain -
Prisons
- cinéma américain -
Schizophrénie
- cinéma américain -
Héritages et testaments
- cinéma américain -
Représentant(e)s du culte
- cinéma américain -
Trains et gares
- cinéma américain -
Mariage
- cinéma américain -
Peintres, peinture et tableaux
- cinéma américain -
Réalisation : Wes ANDERSON
Scénario : Wes ANDERSON
D'après une histoire de Hugo GUINNESS et Wes ANDERSON
Inspiration : D'après l'ambiance des romans de Stefan ZWEIG
Prise de vues : Robert D. YEOMAN
Musique : Alexandre DESPLAT
Autres Récompenses
* Festival du film de Hollywood 2014 : Hollywood Costume Design Award
* Chicago Film Critics Association Awards 2014 : meilleur scénario original pour Wes Anderson
* Indiana Film Journalists Association Awards 2014 : Meilleur acteur pour Ralph Fiennes et Meilleur scénario original
- Meilleur scénario pour Wes Anderson
- Meilleurs décors pour Adam Stockhausen
* ONLINE FILM CRITICS SOCIETY AWARDS 2014 : - Meilleur film
- Meilleur acteur pour Ralph Fiennes
- Meilleur scénario original pour Wes Anderson
- Meilleure photographie
* ST. LOUIS FILM CRITICS ASSOCIATION AWARDS 2014 : Meilleure direction artistique
* PHOENIX FILM CRITICS SOCIETY AWARDS 2014 : - Meilleur scénario original
- Meilleurs décors
- Meilleurs costumes
* Hollywood Costume Design Award
* TORONTO FILM CRITICS ASSOCIATION AWARDS 2014 : Meilleur scénario pour Wes ANDERSON
* WASHINGTON D.C. AREA FILM CRITICS ASSOCIATION AWARDS 2014 : Meilleure direction artistique
* World Soundtrack Awards 2014 : compositeur de l'année
* VANCOUVER FILM CRITICS CIRCLE AWARDS : Meilleur scénario pour Wes ANDERSON
* Grand Prix 2014 de l'UPCB / UBFP - Union de la presse cinématographique belge
* BRITISH ACADEMY FILM AWARDS 2015 : - Meilleurs maquillages et coiffures pour Frances Hannon
* CRITICS' CHOICE MOVIE AWARDS 2015 : - Meilleure direction artistique pour Adam Stockhausen, Anna Pinnock et Stephan Gessler
- Meilleurs costumes pour Milena Canonero
- Meilleure comédie
* OSCARS 2015 : - Meilleurs maquillages et coiffures pour Frances Hannon et Mark Coulier
Distributeur : 20th Century Fox
Visa d'exp. : 138970
Résumé
Monsieur Moustafa, un énigmatique et riche propriétaire de plusieurs hôtels luxueux, plutôt taciturne et solitaire, en veine de soudaines confidences, s'épanche auprès d'un écrivain qu'il admire, sur les lointaines origines de sa fortune et de ses ascendances dans la profession. Plus de cinquante années auparavant, dans l'ancienne république de Zubrowska, il était simple lobby-boy, sous le pseudonyme de Zero, au célèbre Grand Budapest Hôtel, un luxueux établissement haut de gamme, sous les ordres et les directives d'apprentissage de Monsieur Gustave, éminent concierge de l'endroit et factotum émérite de toute la gent féminine en villégiature, des clientes huppées et généreuses qu'il honorait de ses affectives prouesses, quel que soit leur âge ou leurs exigences, une attentionnée disponibilité prévenante et même intime qu'elles lui rendaient bien, souvent en moult largesses variées et discrètes. C'est ainsi qu'il devint le légataire d'un rare et précieux tableau, à l'inestimable valeur mémorielle et financière, "Le garçon à la pomme" que les moult héritiers de la défraîchie comtesse Lutz passée de survie à trépas, vont tenter de lui soustraire, coûte que coûte, même en utilisant les violentes compétences du radical et tranchant Jopling, un tueur à gages sans scrupules ni hésitation. Accusé à tort du meurtre de la vieille cliente, Monsieur Gustave va se retrouver incarcéré dans une solide forteresse locale de laquelle il parviendra, avec quelques autres détenus, à s'évader, avec la collaboration clandestine de l'occulte Société des Clés Croisées composée essentiellement de nombreux autres collègues, concierges dans la plupart des grands hôtels européens, alors même que dans la contrée, les persistants relents d'un fascisme naissant et menaçant se font sentir.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Une avalanche de gags pléthoriques, dans un enchaînement cartoonesque et délirant, qui se succèdent, se chevauchent et se complètent irrésistiblement, dans un fougueux déferlement d'images, d'hilarité et de situations ubuesques et baroques. Une suave accumulation du détail pertinent et loufoque, dans la surabondance et l'hyperbole toujours maîtrisées font de cette oeuvre opulente et déraisonnable, un somptueux et pertinent moment de cinéma, au subtil raffinement visuel et narratif.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Un classique de Wes Anderson, ce héros de la symétrie.
Inutile d'intercepter un suivi dans cet univers rose bonbon grandiose et inconsistant. L'ensemble demeure autant surprenant qu'attachant, dans une suite de tableaux crispants, irréguliers et décousus, intégrés dans une brillante palette rassemblant ses couleurs par affinités.Energie esthétique indispensable, afin de ne pas décrocher, en s'adaptant à ce processus délirant, incontrôlable, sans maturité, étirant ses mésaventures dans tous les sens.Une glace à la fraise désaltérante malgré ses incessantes cassures.Libre, déjanté, un archétype cocasse, mouvementé, volontairement déstructuré, intégré dans des teintes folles .A voir absolument pour se reconstruire, en parcourant un nouveau monde épuré de toute structure conformiste. L'opus assume ses dérives.Les puristes auront remarqué la judicieuse présence du nombre 0620 dans le téléphérique et sauront lui attribuer un visage, une fonction et un nom.
Tout démarre dans un univers aux couleurs de l'imaginaire, avec des téléphériques qui permettent d'atteindre un hôtel kitsch et sympathique régenté par M. Gustave, délicieusement ancré dans une époque révolue. Des scènes très théâtrales, rocambolesques, beaucoup d'humour et de légèreté ! Indéniablement un très bon moment, partagé avec des personnages bien campés qui nous transportent dans un délire aussi distrayant que cohérent, dans les labyrinthes d'une logique qui détonne.