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AVATAR-2009-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Avatar
Durée : 2h40
Date de sortie en France : 16/12/2009
Réalisation : James CAMERON
Scénario : James CAMERON
Prise de vues : Mauro FIORE
Musique : James HORNER
Distributeur : 20th Century Fox
Visa d'exp. : 124703
Résumé
Cryogénisé durant six longues années pour un lointain voyage interstellaire en direction de la planète Pandora, le caporal Jake Sully, ancien vétéran de l'armée, aujourd'hui paraplégique, arrive enfin à destination, avec quelques autres passagers, pour participer à un vaste programme d'approche et de "civilisation" des Na'vi, une étrange et ancestrale peuplade dont le sol renferme un précieux minerai, l'unobtanium, convoité par les Terriens. Les divers contacts avec les autochtones se font par l'intermédiaire d'un avatar, une créature hybride élaborée par la combinaison de l'ADN humain avec celui des Na'vi, permettant d'approcher, par projection mentale, l'univers spécifique des habitants de la planète, afin de se concilier leur bon vouloir et leur accord pour l'exploitation de leur mirifique sous-sol. A la tête de cet ambitieux et conciliant programme, le docteur Grace Augustine qui compte rapidement réussir avec ses nouvelles recrues, opposée aux méthodes plus musclées et plus bellicistes du colonel Miles Quaritch. Dès son premier "voyage" sur le fantastique monde de Pandora, traversé par un perpétuel réseau d'énergie, en osmose totale avec la forêt sacrée où trône le gigantesque arbre des âmes, Jake va faire la connaissance de la délicieuse Neytiri, la propre fille du vieux monarque local et sceller son extraordinaire destin.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Une date dans l'histoire du cinéma. Entièrement tournée en relief, avec un nouveau procédé bien plus performant que les expérimentations précédentes, dont les premières remontent déjà aux années 1930, cette oeuvre classique dans son contenu scénaristique, véhiculant une histoire fort plaisante à l'explicite message écolo-pacifique, se pose comme un vrai ravissement visuel, entraînant de par l'universalité de son propos harmonieux, une franche et massive adéquation des spectateurs.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Ce film est sans nul doute la référence cinématographique de ce début de siècle. Une technologie suprême, enrobée dans un merveilleux rêve éveillé, offrant l’aventure des aventures, dans un contexte naturel que l’imagination la plus féconde ne pourra jamais atteindre. "Avatar" est un réseau absolu, reliant sur un terrain idyllique, malgré ses dangers permanent, la soumission, l’éveil et la lutte de plusieurs esprits débarrassés de l’endoctrinement militaire et de ses procédures.La vraie vie est ailleurs. Ce monde originel oublié, uniquement basé sur les transactions entre ses composants humains et naturels, s’avère l’impact nécessaire afin de redécouvrir une valeur première.La reconquête d’un véritable soi-même, investi à la terre, à ses croyances et à leurs durabilités, dans un événementiel permanent où l’on se découvre des possibilités physiques hors du commun, à des années-lumières d’une terre exsangue, obligée de piller les sous sols galactiques pour survivre.Cette petite merveille, d’un manichéisme éprouvé, récolte ses fruits dans des images exceptionnelles, paradisiaques, qu’un fil rouge émotionnel embellit encore davantage.L’œuvre sous une avalanche numérique reste sensible. Quelle belle histoire et que de sensations devant ces nouvelles perceptions acquises dans une faune vierge de lumières artificielles.Le but est de découvrir, d’apprendre et surtout de s’éveiller, en corrigeant une mauvaise trajectoire, dans un combat où de nouvelles convictions décuplent les forces.Je te vois, apprends à te connaître et découvre qui je suis réellement, représente le schéma royal de ce spectacle hors du commun dont on ressort visuellement et émotionnellement complètement transformé.Mille mercis pour ce film venu d’une autre planète.
inconnu(e)
Très déçu par l'histoire de ce film, qui est du déjà vu ... prenez "Danse avec les loups" et transposer l'histoire dans un univers de science-fiction futuriste : vous obtenez "Avatar". De plus, la mélasse humano-écologico- pseudo spiritualo faite de brics et de brocs ( du bricolage dangereux de "religion" où la nature est dieu, avec une négation de toute transcendance et de tout caractère divin ... inquiétant), c'est à la mode et ça plait : bof !! A part ça, le film est techniquement magnifique et vous transporte dans un univers visuellement étonnant. Un beau film mais pas un super film : tout sur la forme, pas grand chose sur le fond. Ne mérite clairement pas 17 pour moi !
inconnu(e)
Réaction à l'avis péremptoire (du dessus). Une petite ligne pour écrire ce que tous les détracteurs qui ne se donnent jamais la peine d'aller plus loin, lâche : le fameux Pocahontas !Et la culture hindoue avec le langage sanskrit et l'utilisation métaphorique du dieu Vishnu, et les références impressionnistes, et l'image symbolique de la Pietà, et John Carter of Mars, et les récits de Burroughs, et Miyazaki, et l'identification des Na'vis avec le peuple amérindien, aborigène, africain et le langage cinématographique, et la science des plans, autant de références et de qualités qui sont à l'intérieur de "Avatar", film monumental qui ne se résume aucunement qu'à Pocahontas."Avatar" c'est bien plus que ça et ça ne mérite absolument pas d'être balayé d'un revers de main par des personnes réduisant le film pour ce qu'il n'est pas.
inconnu(e)
Ce n'est jamais rien de plus qu'un Pocahontas en 3D. Une niaiserie sans non.
Note : 17/20
Superproduction américaine ou grand film à ne pas manquer ? Je vois qu'il y a déjà eu pas mal de débats sur la question ! Les moyens sont démesurés – il suffit d’attendre le terme du générique final pour avoir un aperçu du nombre de personnes impliquées dans cette réalisation – moyens mis au service d’une belle idée qui n’est pas sans lien avec notre présent. Des hordes d’humains se sont rendus sur une planète lointaine, ils étudient sa flore et ses habitants dans un but précis : s’emparer d’un minerai précieux, enfoui sous l’arbre sacré des autochtones. Des êtres plus grands et plus solides que les humains dont la philosophie et les croyances les placent au cœur même de la nature, conception du monde qui n’est pas sans rappeler celle des Amérindiens. Obnubilés par les profits potentiels, les conquérants emploient les grands moyens pour atteindre leur fin. Seuls une volonté, une énergie et une violence égales à celles des agresseurs pourraient permettre à nos écologistes du futur (et du présent ?) de protéger la luxuriante forêt qui leur sert d’habitat. Des paysages féeriques – en 3D, histoire de mieux rêver – au cœur d’une nature aussi sublime que sauvage, et où le héros, par un voyage initiatique original, prend conscience de la supériorité des sens sur le mental ... Je suis d'accord pour dire qu'il ne faut pas rester à la surface de ce film qui est plus profond qu'il n'y parait au premier regard !
Ce qui me scandalise c'est de lire des choses où l'on voit que l'auteur (de la critique précédente) ne sait pas de quoi il parle :Si "Avatar" est à mes yeux une oeuvre cinématographique plus que réussie, elle le doit, entre autres, à son visuel. Cameron raconte tout par l'image, retrouvant une pureté du cinéma muet qui, n'en déplaise à certains, mettait l'image au pinacle. Ce qui est devenu rébarbatif, c'est de voir que les gens confondent les termes : scénario, intrigue, récit sont des mots différents et on voit bien qu'on mélange "à tous les rateliers". Mais également confondre effets spéciaux (trucages qui se font directement sur le plateau) et effets visuels (postproduction).Ainsi le scénario de ce film est bien construit et bien écrit, il n' y a pas de séquences inutiles, tout participe à raconter une aventure initiatique basée sur les fondements les plus essentiels et universels de la mythologie. Quand je lis que le "scénario n'a pas de profondeur", c'est qu'on a pas pris la peine d'aller plus loin de ce que les images montrent ou de ce que l'histoire raconte. Il serait vain de ma part d'énumérer toutes les richesses de ce film (que je ne suis pas le seul à avoir vues, j'insiste avant qu'on me traite de "pédant" ou de "prétentieux"). Mais le film est plus réfléchi qu'il n'y paraît. Ainsi le processus d'identification est bien amené, nous avons un personnage principal en fauteuil roulant (c'est-à-dire nous spectateurs de salle assis sur nos fauteuils) qui va avoir droit à s'immerger dans un Avatar (et nous spectateurs d'immerger et de découvrir avec lui le monde de Pandora via la 3D). Donc Cameron ne se contente pas d'impressionner avec son support technologique, mais il réfléchit sa substance en une mise en abîme intelligente. Que l'imbrication de l'action et du spectaculaire concrétise des idées abstraites (Jake Sully poursuivi par un Thanator et qui se jette dans la cascade, c'est littéralement le saut vers l'inconnu), qu'il y a une mise en place de questionnements d'origine philosophique (le rapport entre la nature et la culture se substitue mythologiquement à la situation identitaire entre le père et la mère) Mère Nature (Eywa et Pandora) contre le Père Culture (le colonel Quaritch qui d'ailleurs n'hésite pas à se patronymer Papa envers ses soldats et ses machines). Que le plan crucial à un moment dans le film entre une Na'vi et un être humain répond encore une fois à la mise en abîme de Cameron, nous prouvant à nous spectateurs que nouvelle technologie et traditionnalité peuvent s'accorder en une harmonie légitime. Même la faune et la flore de Pandora ont bénéficié de recherches scientifiques plausibles.Et je ne parle pas de la mise en scène extraordinaire de Cameron. Séquences d'action avec une gestion de l'espace hallucinante, qui pousse la tridimensionnalité du cadre avec une classe et une élégance folles (si on voit le film en 3D, il n'y a qu'un seul moment où un objet nous "vient" sur nous dans tout le film, on n'est pas dans une gimmick pour enfants capricieux.)Encore une fois, on a le droit de ne pas aimer un film comme "Avatar" (heureusement), mais il semble indéniable que le film ne se limite pas aux critiques qu'on lui reproche (comme de surfer sur une mode "écolo" alors que le scénario a été écrit il y a plus de 15 ans où ce n'était pas le sujet de prédilection de cette époque, ou encore la "pauvreté" et autre "manque de profondeur" scénaristique est, pour moi, totalement faux, tellement la mise en scène transcende les idées par les plans et que leur compositions (travail sur la sémiologie, le découpage, le mouvements) sont réelles et digne d'un maître-narrateur tel que James Cameron.
inconnu(e)
Je suis scandalisé par la note de ce film, comment peut on mettre un 17 à ce film ! Je dois reconnaître que visuellement ce film est très impressionnant, mais doit on s'arrêter au coté visuel ? En effet à part s'en prendre plein les yeux par de gros effets spéciaux pas toujours justifiés, le scénario n'a pas de profondeur, le message écologique n'est que superficiel, et la banale histoire d'amour tout droit sortie du box-office est vraiment irritante ! On a l'impression que pour combler le manque de scénario intéressant, Cameron a comblé les vides à coups d'effets spéciaux dans tout les sens. La seule chose qui donne un peu d'intêret à "Avatar" c'est la nouvelle technologie inventé par Cameron, sans cela le film serait un film superficiel à gros budget comme beaucoup d'autres !
signature non-référencée
Salut mon ami. Tu as raison, mais c'est aussi la mort annoncée par elle même avec les navets du ciné américain sur tournage classique transposée en 3D. Quel ennui et tous les nazes vont se retrouver à la sortie pour faire part de leurs bêtises et de leur incapacité à décoder la vie et ce qui se passe à leur insu, mais nous ne faisons une fois de plus pas partie du voyage (en bus) et on continue à être serein. On sera pas nombreux au paradis ! Mais on s'y retrouvera et avec aisance. Bises amicales et à quand ici ? Mares C.
Je bondis par rapport à l'avis (réactionnaire ? ) précédent.Plus que jamais, la technique de la "performance capture" ne doit son efficacité qu'au seul talent de ses comédiens. Images de synthèse ou pas, toutes les émotions, toutes les expressions et toutes les idées passent grâce uniquement à un jeu de comédiens. D'ailleurs, le tournage du film, en ce qui concerne les comédiens, ressemblaient beaucoup plus à un atelier de théâtre. Les acteurs répétaient et jouaient une séquence entière sans avoir less continuels problèmes de mise en place technique (travellings, éclairages, traces sur le sol à respecter) et par conséquent étaient plus libres sur le plateau.Le cinéma a le droit d'évoluer, le numérique est une réalité et cela ne signifie aucunement la "mort du cinéma" (voir entre autres exemples "Collateral" de Michael Mann dont les qualités artistiques visuelles n'auraient pas pu voir le jour en pellicule). D'autant qu'il y aura encore des films en pellicule, pour le bonheur de ceux qui acceptent tous ces différents formats (les vrais cinéphiles quoi !)"Avatar" reste un film, bien heureusement, car il y a un vrai langage cinématographique, n'en déplaise à certains. Il y a un découpage technique, une structure de narration, il y a du sens dans chaque taille de plan, dans chaque composition de cadre, dans chaque élément sonore. L'informatique est un outil, un support pour raconter une histoire par le biais d'une écriture propre à l'art du cinéma.Quant à l'histoire, avant de tomber dans le moule du côté "mode écologique", il faut rappeler que Cameron l'a écrite il y a quinze ans, où ce n'était pas encore le sujet d'actualité le plus brûlant.
inconnu(e)
Le cinéma est mort le jour de la sortie de ce truc. Ce ne sont plus des acteurs, ce sont des images de synthèse. Ce n'est plus de la pellicule, c'est du numérique. Ce n'est plus un film, c'est un jeu vidéo. Ce n'est plus du cinéma, c'est de l'informatique. Quant à l'histoire en elle-même, une vague fadaise surfant les fantasmes millénaro-écologistes devenus le nouveau dada des grands qui nous dirigent.
Bibliographie