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Critique(s)/Commentaire(s) Publiques de
Serge LEFORT

  • LA FORME DE L'EAU (2017)
    le 10/10/2022
    Guillermo del Toro s’inspire sans l'avouer de Creature from the Black Lagoon (1954).
    La mise en scène est inconsistante et le jeu des acteurs ridicule. La propagande anti-soviétique constitue une toile de fond débile.
    L'ensemble est du même niveau que Plan 9 from Outer Space (1959).
    Lire : Guillermo DEL TORO, Dossier documentaire. Bonne lecture !
    Monde en Question
  • STEVE JOBS (2015)
    le 07/09/2022
    L’entrevue, qui précède le générique, donne une vision étonnamment exacte du futur, mais elle n’est pas datée. La suite est terriblement bavarde et donc terriblement ennuyeuse. Mieux vaut lire la biographie de Walter Isaacson. Monde en Question
  • LES INNOCENTES (2015)
    le 09/09/2022
    Après Ida, Joanna Kulig joue encore un film, sponsorisé par des institutions, qui se déroule dans un couvent catholique !
    Monde en Question
  • IDA (2012)
    le 09/09/2022
    Joanna Kulig passe discrètement de la prostitution (Elles) au couvent (Ida). Mais le film, sponsorisé par des institutions et donc politiquement correct, est terriblement ennuyeux. Les très belles images de Ryszard Lenczewski et Lukasz Zal ne sauvent rien.
    Monde en Question
  • LES TROIS SOEURS DU YUNNAN (2012)
    le 12/09/2022
    Bien que ce documentaire soit plus scénarisé que les précédents, Wang Bing adore planter sa caméra en plan fixe et la laisser enregistrer. Le résultat n’est pas très convaincant car la description sociologique traîne en longueur. J’avoue que je me suis endormie un moment sans que cela nuise à la compréhension puisqu’il s’agit de petits riens de la vie quotidienne. Ceci dit, c’est mon film préféré de ce réalisateur.
    Monde en Question
  • ELLES (2011)
    le 09/09/2022
    Ce film, sponsorisé par des institutions, est trop démonstratif. Il reprend l'argument des catholiques sociaux du XIXe siècle sur la prostitution. Mais il s'agit ici d'une prostitution choisie et de luxe. Joanna Kulig, très provocatrice, ne sauve pas la prestation journalistique et donc bavarde de Juliette Binoche. Parmi les scènes destinées à attirer les spectateurs, Joanna Kulig simule rapidement une masturbation [23'45]. Cette scène est reprise par les sites pornos.
    Monde en Question
  • VIOLETA (2011)
    le 12/10/2022
    Cette biographie mérite un coup de cœur qui me laisse sans voix...
    Lire : Violeta PARRA, Dossier documentaire.
    Monde en Question
  • MURDERER (2009)
    le 07/09/2022
    Ce thriller commence assez bien, mais s’enlise petit à petit dans des situations invraisemblables surjouées par Aaron Kwok. Les quarante derniers minutes sont complètement débiles.
    Monde en Question
  • ÉTREINTES BRISÉES (2009)
    le 07/09/2022
    Ce film de Pedro Almodóvar, sponsorisé par des institutions, ne m’a pas plus convaincu que les sept autres que j’ai visionnés jusqu’à présent. La scène de sexe, passage obligé des films racoleurs, est ridicule [04’55].
    Monde en Question
  • LA TISSEUSE (2009)
    le 12/10/2022
    Ce film se complait à égarer le spectateur sur des fausses pistes jusqu'à la fin... Les pleurnicheries des deux actrices plombent ce thriller qui tournait en rond [1h20].
    Monde en Question
  • LEONERA (2008)
    le 07/09/2022
    Ce film est décevant parce que trop ambitieux et peu crédible. Il traite en effet de la perte de la mémoire trop providentielle ; de la vie d’une femme en prison (assez luxueuse en comparaison de celle des hommes) ; des relations difficiles avec sa mère ; des relations homosexuelles avec une autre détenue ; de la relation avec l’amant du père de son enfant ; de son refus d’être séparée de son enfant et plus encore que sa mère s’en occupe ; de la révolte cinématographique des co-détenues. Le happy-end hollywoodien (un taxi arrive opportunément) plombe définitivement le film.
    Monde en Question
  • TRAIN DE NUIT (2007)
    le 21/09/2022
    Les meilleurs moments de ce film, sponsorisé par des institutions, montrent l'univers glauque de la misère sociale, affective et sexuelle. Les pires moments tournent en rond dans cet univers glauque sans convaincre.
    Monde en Question
  • LE SIEGE (2006)
    le 12/09/2022
    L’intérêt de ce documentaire est l’ajout d’une bande-son qui restitue de manière réaliste l’ambiance des images de l’époque (1941-1944), mais sans les discours qui habituellement force la lecture. Ce travail sur le son complète celui sur l’image de "Poselenie" car il montre que l’un et l’autre sont le résultat d’une construction et non d’un enregistrement objectif de la réalité.
    Monde en Question
  • LE CHIEN JAUNE DE MONGOLIE (2005)
    le 12/09/2022
    La fiction, centrée sur la relation entre la gamine et le chien, est filmée presque comme un documentaire ethnographique, mais qui évite à peine la photographie pour les agences de voyage.
    On peut voir beaucoup de détails de la vie quotidienne et des traditions d’une famille de nomades. La séquence du déménagement est particulièrement intéressante. La réalisatrice recrée un monde qui disparaît petit à petit.
    Monde en Question
  • TONY TAKITANI (2004)
    le 07/09/2022
    Ce n’est pas un grand film, mais un de ceux qui déclenche un coup de cœur. Il réussit à mêler trois thèmes : la solitude, l’obsession et la mémoire. L’originalité de la mise en scène repose sur trois techniques : les personnages terminent les phrases du récit en voix off ; le passage d’une scène à une autre est réalisé par un travelling latéral (gauche-droite) ; la légèreté de la musique extradiégétique de piano qui ralentit les images.
    Monde en Question
  • LE CHIEN, LE GÉNÉRAL ET LES OISEAUX (2003)
    le 10/10/2022
    Sous des dehors faussement naïfs ce dessin animé reprend à son compte la thèse non prouvée des Francais selon laquelle le général russe Fédor Rostopchine (père de Sophie Rostopchine, plus connue comme la Comtesse de Ségur) aurait incendié Moscou devant les troupes de Napoléon.
    Les prétentions morales sont plus choquantes [12’20] que les défauts de l’animation. Ce film de propagande, sponsorisé par Eurimages et le CNC, occulte naturellement le fait que les troupes françaises ont pillé et détruit la ville avant de se retirer.
    Monde en Question
  • PÈRE, FILS (2003)
    le 12/10/2022
    Je n’arrive pas à entrer dans ce film, sponsorisé par des institutions, car je vois deux frères et non un père et son fils. Aleksei Neymyshev, qui joue le rôle du fils, est né le 11 mars 1982. Je n’ai pas trouvé la date de naissance de Andrei Shchetinin, qui joue le rôle du père, mais il semble avoir une petite dizaine d’années de plus.
    De toute façon, les situations artificielles et les bavardages m’exaspèrent rapidement [10’50].
    Monde en Question
  • L'HOMME SANS PASSÉ (2002)
    le 07/09/2022
    La misère sociale et non l’amnésie est le sujet principal de ce film. Comme dans "Kauas Pilvet Karkaavat", la Finlande décrite par Aki Kaurismäki est un monde étrange où les gens sont engoncés dans la raideur morale du luthérianisme.
    Monde en Question
  • SYMPATHY FOR MR VENGEANCE (2002)
    le 10/09/2022
    La photographie de Byeong-il Kim est intéressante, mais le jeu de Shin Ha-kyun n’est pas convaincant d’autant qu’il parait un clown avec ses cheveux teints en vert et son regard hébété. La scène de masturbation collective vient sans aucun contexte [10’03]. Le scénario s’égare complètement au bout de quarante-cinq minutes avec l’apparition d’un handicapé. La scène de baise est bien racoleuse car elle vient pour maintenir l’attention [1h11]. La suite s’enlise dans le n’importe quoi avec le réapparition de l’handicapé.
    Monde en Question
  • IVRE DE FEMMES ET DE PEINTURE (2002)
    le 21/09/2022
    Cette très belle biographie est d’autant plus étonnante qu’elle contraste avec beaucoup de productions insipides de l’époque. La mise en scène de Im Kwon-taek et le jeu de Choi Min-sik traduisent merveilleusement le génie de ce peintre hors norme, qui savait aussi jouer de la flûte. L’alcool plus que les courtisanes (kisaeng) nourrissait son art.
    Monde en Question
  • BAD GUY (2001)
    le 07/09/2022
    La musique extradiégétique de supermarché plombe d’emblée cette histoire qui ne tient pas la route une seconde.
    Monde en Question
  • FAILAN (2001)
    le 07/09/2022
    ette adaptation n’a rien a voir avec la nouvelle autrement plus sensible et poétique. Le basculement de l’histoire, annoncé par un rapide retour au noir et blanc du générique, ne fonctionne pas [37’00]. Comme Choi Min-sik continue son numéro de petit truand, ses larmes, après la lecture de la lettre, sont plus ridicules que crédibles [1h41].
    Monde en Question
  • ADRESSE INCONNUE (2001)
    le 07/09/2022
    J’abandonne rapidement ce film qui se complaît dans la violence gratuite [08’35].
    Monde en Question
  • A.I. INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (2001)
    le 07/10/2022
    Steven Spielberg est un fabricant ART-ificieux de saucisses hollywoodiennes !
    J’abandonne donc cette fouaille après le cours fastidieux du professeur Hobby - William Hurt est nul dans ce rôle [06’50].
    Monde en Question
  • L'APRÈS-MIDI D'UN TORTIONNAIRE (2001)
    le 08/10/2022
    Je laisse tomber après le cours de métaphysique... terriblement ennuyeux [04’35]. Les amateurs de films bavards seront servis car la suite est encore pire.
    Monde en Question
  • PAROLE ET UTOPIE (2000)
    le 05/10/2022
    J’abandonne après le sermon d’Antonio Vieira alors jeune prédicateur [12’09]. Cette biographie a tous les défauts des films bavards et sponsorisés par des institutions. La photographie de Renato Berta ne la sauve pas de l’ennui. Le contexte religieux n’arrange rien.
    Monde en Question
  • MEMENTO (2000)
    le 06/10/2022
    L’idée de départ est intéressante, mais sa mise en oeuvre est décevante. Plusieurs détails sont grotesques : les tatouages et les balafres sur la joue gauche.
    Il reste le montage qui raconte le même événement (avant, pendant et après) dans le désordre. Mais la répétition des mêmes scènes comme la lecture du tatouage de la main gauche n’est pas convaincante.
    J’abandonne après le discours de Leonard (Guy Pearce) sur la mémoire [24’51].
    Monde en Question
  • INFIDELE (2000)
    le 07/10/2022
    Ce film commence par la lecture en voix off d’un texte du dramaturge allemand Botho Strauss. Ce qui augure mal de la suite.
    Les souvenirs du vieux couple Liv Ullmann et Ingmar Bergman m’intéressent d’autant moins que les acteurs passent leur temps à parler, parler et parler jusqu’à la nausée [07’43].
    Monde en Question
  • AFTER LIFE (1998)
    le 07/09/2022
    Ce film vaut le détour car, malgré des faiblesses dans la deuxième partie (la romance superflue), il traite de la mémoire comme une construction des souvenirs dont le processus est comparable à celui de la réalisation d’un film. Les acteurs racontent avec beaucoup de naturel les souvenirs de leurs personnages dans la première partie. Les mêmes souvenirs sont joués et donc modifiés pour être filmés dans la deuxième partie. Face à l’obligation de choisir un souvenir, le film décrit trois attitudes : - celui qui veut choisir parce que “C’est le paradis, de pouvoir oublier” [45’53] ; - celui qui ne peut pas choisir car il hésite ; - celui qui ne veut pas choisir : “Pour moi, ce retour sur le passé, cette perspective de ne vivre qu’avec un seul instant du passé, c’est terriblement éprouvant” [55’41].
    Monde en Question
  • LA VIE, L'AUTOMNE (1998)
    le 12/09/2022
    Ce très beau documentaire montre en quelques séquences des aspects de la vie de personnes âgées dans un village.
    Monde en Question
  • SOUS LA PEAU (1996)
    le 09/09/2022
    Cette adaptation, sponsorisée par des institutions, est transposée dans le Pérou moderne et ancien. Bof !
    Monde en Question
  • LA SECONDE FOIS (1996)
    le 05/10/2022
    J’abandonne après le cours d’économie récité par Nanni Moretti qui s’ennuie autant que nous [07’07].
    Monde en Question
  • A VAD (1996)
    le 13/10/2022
    La force du film tient au personnage de la mère qui préfère dénoncer son mari et détruire sa famille pour sauver son fils.
    Monde en Question
  • DOLORES CLAIBORNE (1995)
    le 04/10/2022
    Le jeu de Jennifer Jason Leigh est d’emblée détestable. Celui de Kathy Bates est meilleur, mais le face à face verbeux entre la fille et la mère devient lassant.
    Le roman, lui, est écrit sous la forme d'un long monologue continu.
    Monde en Question
  • NOIR COMME LE SOUVENIR (1994)
    le 05/10/2022
    On peut rapidement abandonner cette inconsistante adaptation [05’15] car, après Un drôle de paroissien (1963), Jean-Pierre Mocky a enchaîné beaucoup trop de comédies mal ficelées.
    Lire : Jean-Pierre MOCKY (1933-2019), Dossier documentaire.
    Monde en Question
  • SIN COMPASION (1993)
    le 09/09/2022
    Cette adaptation, transposée dans le monde moderne, n'est pas convaincante à cause du jeu de Diego Bertie.
    Monde en Question
  • LE PÉRIL JEUNE (1993)
    le 02/10/2022
    Ceux qui comme moi fuient les films bavards - une spécialité française - peuvent décrocher avant la fin de la scène terriblement artificielle [03’31]. Romain Duris, pourtant le plus naturel, ne sauve pas le film.
    Monde en Question
  • LE VISITEUR (1991)
    le 02/10/2022
    La photographie de Barun Raha est pisseuse et le jeu des acteurs inconsistant. J’abandonne rapidement ce film trop bavard - le pire défaut au cinéma [09’18]. Il semble que la suite soit pire puisqu’un critique dit : le film est donc une succession de joutes verbales et ajoute c’est passionnant à suivre... désolé, mais pas pour moi.
    Monde en Question
  • LA GLOIRE DE MON PÈRE (1990)
    le 02/10/2022
    Cette adaptation est terriblement scolaire et donc terriblement ennuyeuse. Il reste de belles images de la Provence… pour les agences de voyage.
    Monde en Question
  • VARIATIONS SUR LE THEME DE PIROSMANI (1986)
    le 07/09/2022
    Ce magnifique documentaire est à découvrir d’urgence avant que nos élites ne détruisent toutes les références à la culture russe.
    Lire : Défense de la culture russe, Monde en Question.
  • LE DIABLE AU CORPS (1986)
    le 09/09/2022
    Cette transposition du roman de Raymond Radiguet est d'emblée inconsistante..
    Monde en Question
  • ORIANE (1985)
    le 01/10/2022
    Ce très beau film nous entraîne dans le labyrinthe des souvenirs (entre mémoire et oubli) d’une française née au Venezuela. Ses qualités cinématographiques reposent sur :
    La photographie de Jean-Claude Larrieu crée une ambiance très poétique, en particulier dans la mise en valeur des détails de l’ameublement de l’hacienda.
    Les dialogues de Fina Torres, réduits au minimum et sans discours, privilégient l’image dont l’interprétation reste ouverte.
    Le montage de Christiane Lack mêle les souvenirs de la tante et de la nièce au même âge, ce qui renforce l’identification de l’une à l’autre.
    La musique extradiégétique classique, choisie par Eduardo Marturet, crée une continuité avec celle diégétique interprétée au piano par la tante ou la nièce.
    Monde en Question
  • LA PIRATE (1984)
    le 09/09/2022
    J'abandonne ce film qui nous balade dans des situations artificiellement incompréhensibles avec même des dialogues en anglais (comble de la prétention) [07'46].
    Monde en Question
  • SANS FIN (1984)
    le 01/10/2022
    J’abandonne après la scène entre l’avocat et Darek car elle est artificielle et trop bavarde [38’45]. Ce film fut réalisé alors que Solidarność, appuyé par le Vatican, suscitait encore beaucoup d’illusions d’un changement social et politique. L’auteur du Dekalog était naturellement en phase avec ce mouvement catholique qui s’associera avec la droite et l’extrême droite polonaise.
    Monde en Question
  • CRIME ET CHÂTIMENT (1983)
    le 09/09/2022
    Cette adaptation, transposée dans le monde moderne, ne tient pas la route.
    Monde en Question
  • PRÉNOM CARMEN (1983)
    le 09/09/2022
    J'abandonne très rapidement ce terriblement bavard - le pire défaut au cinéma - et donc terriblement ennuyeux [05'16]. Jean-Luc Godard est encore plus insupportable de prétention comme acteur que comme cinéaste.
    Monde en Question
  • BIQUEFARRE (1983)
    le 12/09/2022
    Cette expérience, unique dans le cinéma français, constitue un témoignage sur la mutation du monde paysan après les "Trente glorieuses".
    Monde en Question
  • LE CHEVAL D'ORGUEIL (1980)
    le 30/09/2022
    L’adaptation de cette autobiographie est sympathique, mais trop folklorique. Jacques Dufilho a un visage aussi rude que celui de Pierre-Jakez Hélias. Il manque un personnage féminin de la même trempe qui ne manquait pas à cette époque car elle portait la coiffe, symbole de puissance, qui a donné le nom à cette région de la Bretagne (pays Bigouden).
    Lire : La coiffe bigoudène, Le Guilvinec.
    Monde en Question
  • MOSCOU NE CROIT PAS AUX LARMES (1980)
    le 14/10/2022
    Cette comédie russe de l’époque soviétique est meilleure que des comédies américaines de la même époque comme A Little Romance (1979).
    Il semble que je n’ai pas vu le même film que Jean-Claude qui regrette “l'incontournable pensum d'une lourde morale socialiste finale, penchant vers une normalisation bon enfant et mystificatrice” alors que j’ai lu : Elle m’a montré par là qu’à ses yeux le statut social d’un gus importe plus que l’homme en chair et en os que je suis [2h21]. Chacun voit (ou entend) ce qu’il croit.
    Lire : Paul WATZLAWICK, La réalité de la réalité - Confusion, désinformation, communication, 1976 [Texte en ligne].
    Monde en Question
  • SOLO (1980)
    le 14/10/2022
    Le propos du film reste énigmatique car on voit une vieil homme errer (rien n’indique qu’il soit soldat) et, à la fin, participer à un concert transmis à la radio pendant la guerre.
    La photographie d’Anatoly Lapshov crée un climat oppressant que l'extrait de musique diégétique délivre un court moment de l’angoisse.
    Monde en Question
  • LE CONTE DES CONTES (1979)
    le 09/10/2022
    Cette animation poétique privilégie l’image délicatement accompagnée par des extraits de Jean Sébastien Bach et Wolfgang Amadeus Mozart.
    Les habitués des standards hollywoodiens seront déconcertés, mais découvriront le monde magique des contes russes qui survivront aux autodafés occidentaux.
    Monde en Question
  • LE THÈME (1979)
    le 12/10/2022
    Du théâtre insupportablement bavard que les amateurs de cinéma peuvent laisser tomber rapidement [09’53].
    Monde en Question
  • L'ESPRIT MÉCHANT DE VAMBOUI (1979)
    le 06/01/2023
    Ce film sur le thème de la topographie de la Sibérie est particulièrement intéressant d'un point de vue ethnologique. D'un point de vue cinématographique, il se situe plus du côté de Dersu Uzala (1975) que de Neotpravlennoye pismo (1960).
  • CINQ SOIREES (1978)
    le 09/10/2022
    Les amateurs de théâtre seront certainement comblés, mais ceux de cinéma beaucoup moins. Ces derniers peuvent abandonner rapidement car la situation, la mise en scène et le jeu des acteurs sont terriblement artificiels [09’00]. La photographie de Pavel Lebeshev ne sauve à peine de l’ennui cette adaptation bien bavarde.
    Monde en Question
  • COUP DE TÊTE (1978)
    le 13/10/2022
    Cette comédie sur le viol vaut le détour. La scène de tentative viol avortée serait parfaite si Patrick Dewaere parlait moins explicitement [33'53-43'05].
    Monde en Question
  • COMMENT YUKONG DEPLACA LES MONTAGNES (1977)
    le 12/09/2022
    Un document exceptionnel sur la vie quotidienne des Chinois à cette époque.
    Monde en Question
  • LES OMBRES D'UN ÉTÉ TORRIDE (1977)
    le 12/09/2022
    Loin des films de guerre qui valorisent les résistants et les héros, l’intérêt de ce celui-ci est de montrer la vie quotidienne d’un fermier qui passe pour un collaborateur parce qu’il accepte l’occupation. Il devient le héros malgré lui d’un huis-clos qu’il ne supporte plus.
    En 2010, Stepan Bandera fut réhabilité et élevé à la dignité de héros de la nation. Depuis 2014, il est célébré le 14 octobre, date qui commémore la fondation de l’UPA. L’Europe cautionne par son silence l’extrême droite néonazie en Ukraine !
    Monde en Question
  • PROVIDENCE (1977)
    le 30/09/2022
    J’abandonne ce film, sponsorisé par des marques (Yves Saint-Laurent, John Bates), après la séquence terriblement bavarde au tribunal qui est un classique d’une mise en scène paresseuse [09’30]. La suite poursuit le même chemin y compris en voix off. La musique extradiégétique est aussi prétentieuse qu’envahissante.
    Entretiens avec Alain Resnais, Ricardo Aronovich, Jacques Saulnier et Pierre Arditi : cadeau.
    Monde en Question
  • PASTORALE (1976)
    le 07/09/2022
    La photographie de Abessalom Maisuradze et la présence de Nana Ioseliani illuminent ce film réalisé comme un documentaire poétique.
    Monde en Question
  • LES ORPHELINS (1976)
    le 24/09/2022
    La photographie de Aleksandr Knyazhinskiy est plus convaincante que la musique extradiégétique au sentimentalisme trop envahissant.
    La mise en scène s’effondre à partir de la rencontre des deux frères [19’52] qui démontre que remuer les souvenirs ne sert à rien [1h25].
    Monde en Question
  • L'ASCENSION (1976)
    le 28/09/2022
    Depuis février 2022, je visionne beaucoup de films russes et j’avoue que je suis saturé des films de guerre de la période soviétique.
    Les qualités techniques de celui-ci, notamment la photographie de Pavel Lebeshev, ne le sauvent pas de l’ennui. La deuxième partie est théâtrale et verbeuse - le pire défaut au cinéma. Autre détail gênant : Sotnikov, qui était mourant dans la première partie, résiste “miraculeusement” à la torture de son interrogatoire.
    Monde en Question
  • ET POURTANT, JE CROIS... (1974)
    le 07/09/2022
    Cette histoire du XXe siècle, vue et revue par Mikhaïl Romm, est assez décevante et la musique extradiégétique trop envahissante n'apporte rien.
    Monde en Question
  • NADEJDA (1974)
    le 08/09/2022
    La mise en scène et le jeu des acteurs de cette biographie ridicule de Nadejda Konstantinovna Kroupskaïa, la compagne de Lénine, sont inconsistants.
    Monde en Question
  • LES NEUF VIES DE FRITZ LE CHAT (1974)
    le 06/10/2022
    Les premières images montrent des chiottes... symbole involontaire du niveau de cette animation réalisée sans l’accord de Robert Crumb.
    Monde en Question
  • CHINATOWN (1974)
    le 13/10/2022
    Contre toute attente, on se laisse entraîner par ce policier grâce au jeu de Jack Nicholson. L'histoire s'égare entre adultère, corruption et inceste jusqu'au drame final.
    Monde en Question
  • IVAN VASSILIEVITCH CHANGE DE PROFESSION (1973)
    le 06/08/2022
    Je ne connais pas cette pièce du génial Mikhaïl BOULGAKOV, mais cette adaptation me parait bien poussive.
    Monde en Question
  • UN HOMME BON ET MAUVAIS (1973)
    le 07/09/2022
    La photographie de Genrikh Marandzhyan et de la musique extradiégétique de Nadezhda Simonyan sont séduisantes. Mais les monologues, terriblement bavards, lassent sur la durée.
    Monde en Question
  • NE VOUS RETOURNEZ PAS (1973)
    le 30/09/2022
    Ni la mise en scène ni le jeu des acteurs de cette adaptation ne sont convaincants. La séquence de sexe, qui a fait couler beaucoup d’encre à l’époque, paraît aujourd’hui bien insipide et racoleuse [26’17-32’49].
    Monde en Question
  • SOLARIS (1972)
    le 08/09/2022
    La mise en scène ne rend pas cette adaptation passionnante.
    Monde en Question
  • LA BRU (1971)
    le 07/09/2022
    Cette histoire, filmée avec beaucoup de tendresse, décrit aussi la vie quotidienne d’un éleveur de chèvres dans le désert du Turkménistan.
    Monde en Question
  • FRITZ LE CHAT (1971)
    le 06/10/2022
    Il faut s’accrocher pour voir cette animation cul-te... 50 ans plus tard car elle est terriblement bavarde - le pire défaut au cinéma.
    Fait-on pousser du blé
    En faisant des discours?

    Johnny Hallyday, Cheveux longs idées courtes, 1966.
    L’érotisme débridé devient du coup une leçon pour les adeptes des cours du soir.
    Monde en Question
  • IL ETAIT UNE FOIS UN MERLE CHANTEUR (1970)
    le 08/09/2022
    L’histoire de ce personnage qui va et vient sans aller nulle part et commence mille choses sans en terminer aucune est lassante sur la durée. Il reste la photographie d’Abessalom Maisuradze.
    Monde en Question
  • L'ARRANGEMENT (1969)
    le 30/09/2022
    La première scène illustre les opinions du réalisateur qui a participé à la chasse aux sorcières contre les communistes en dénonçant des artistes d’Hollywood y compris ses propres amis.
    Désolé, mais je laisse tomber après la scène de l’accident qui n’est pas crédible une seconde [04’34].
    Monde en Question
  • PAS DE GUÉ DANS LE FEU (1967)
    le 12/09/2022
    Pendant la Révolution russe (1917-1921) comme pendant la Révolution mexicaine (1910-1920) le train a joué un grand rôle.
    Ce film évoque la vie quotidienne de Tanya Tyotkina, une infirmière d’un train sanitaire interprétée par la lumineuse Inna Churikova, et rend hommage à sa peinture dont l’œuvre ponctue l’histoire.
    Une réplique non hollywoodienne : Sans amour la vie est impossible. Mais, avec l’amour, la vie est misérable. [45’04].
    Monde en Question
  • PÈRE (1966)
    le 30/09/2022
    La première partie du film est très intéressante car elle mêle implicitement les souvenirs fantasmés de Tako et ceux fictionnisés de l’histoire officielle de l’Hongrie.
    La scène au cours de laquelle une étudiante juive évoque ses souvenirs rêvés d'Auschwitz gâche un peu l’ensemble car elle est bavarde et inutilement explicite [1h02] comme celle de l’aveu final [1h25]. La musique extradiégétique n’est pas toujours convaincante, mais la photographie de Sándor Sára fait oublier tous ces défauts.
    Monde en Question
  • L'HEURE DE LA VÉRITÉ (1964)
    le 29/09/2022
    Dès les premières images, on sait qu’il s’agit d’un film didactique sur les crimes nazis et que l’ancien officier se fera prendre sinon pendre. La leçon est pesante.
    Monde en Question
  • LES FEMMES DES AUTRES (1963)
    le 29/09/2022
    Le titre en français est une trahison... pour racoler le client.
    Cette réunion impromptue de vieux amis est terriblement bavarde - le pire défaut au cinéma - et donc terriblement ennuyeuse. La photographie de Alessandro D'Eva, restaurée par le CNC, ne sauve rien. J’abandonne ce gâchis après la réplique : “Après le tournant, il y a toujours du neuf” [18’19].
    Monde en Question
  • MON ONCLE (1958)
    le 12/09/2022
    D’emblée la musique nostalgique (elle ponctuera les scènes) sur des images de chiens faisant les poubelles emporte l’adhésion. La critique du modernisme artificiel de la petite bourgeoisie est aussi féroce que drôle. C’est du pur cinéma c’est-à-dire des images avec très peu de dialogue, mais une bande son très riche. La scène de la montée dans l’escalier d’une improbable maison est poétiquement désopilante [10’50].
    Exemple de dialogues non bavards : YouTube [18’22]. Écouter aussi Travelling.
    Monde en Question
  • LE SABOTIER DU VAL DE LOIRE (1956)
    le 27/09/2022
    Les souvenirs d'enfance de Jacques Demy sont mis en scène à la manière d’un documentaire, mais ils sont naturellement scénarisés par lui-même et joués par des inconnus.
    La photographie de Georges Lendi est beaucoup plus intéressante que le commentaire trop arrangé que Georges Rouquier récite en voix off.
    Ce dernier réalisera deux excellents témoignages du monde paysan avant et après les Trente glorieuses : Farrebique (1946) et Biquefarre (1984).
    Monde en Question
  • OHARA SHÔSUKE-SAN (1949)
    le 07/09/2022
    Ce film vaut le détour davantage pour la mise en scène que pour l'histoire.
    Monde en Question
  • FARREBIQUE OU LES QUATRE SAISONS (1946)
    le 12/09/2022
    Farrebique est un modèle de reportage, à peine romancé sur la vie quotidienne de la paysannerie française avant les grandes mutations rurales des "Trente glorieuses" décrites dans "Biquefarre".
    Monde en Question
  • LA CHANSON DU SOUVENIR (1945)
    le 26/09/2022
    Cette biographie de Frédéric Chopin, conforme à la mécanique hollywoodienne, est inconsistante.
    Monde en Question
  • LES QUATRE SAISONS DES ENFANTS (1939)
    le 07/09/2022
    Un très beau film sur l'enfance. La manière de filmer les enfants est d'une simplicité déconcertante tant ils restent naturels tant dans leur jeu que dans leurs dialogues qui sont cent fois plus réalistes que les discours des films français.
    Lire Histoire du livre japonais pour enfants, Chine des enfants.
    Monde en Question
  • MONSIEUR MERCI (1936)
    le 12/09/2022
    J’ai apprécié de voir la vie quotidienne des passagers du car et plus encore les villages traversés par cette route de montagne en terre battue et étroite.
    Monde en Question
  • REMORDS (1935)
    le 09/09/2022
    Cette adaptation hollywoodienne est nulle.
    Monde en Question
  • CRIME ET CHÂTIMENT (1935)
    le 09/09/2022
    Cette adaptation est gâchée par la musique extradiégétique sirupeuse et envahissante d'Arthur Honegger.
    Monde en Question
  • LA DIVINE (1934)
    le 12/09/2022
    Les qualités cinématographiques (mise en scène et jeu des acteurs) de ce drame l’emportent sur le discours de l’idéologie chrétienne sur la prostituée [52’49], qui sera sauvée parce qu’elle a joué son rôle de mère [1h12].
    La musique, rajoutée après coup, n’apporte rien bien au contraire.
    Monde en Question
  • SEULE (1931)
    le 09/10/2022
    Le film commence comme une comédie musicale et puis le ton change quand Kouzmina apprend sa nomination... en Sibérie [10'22]. La superbe image en plongée dit tout [10'24]. Je crains que le discours sur les ennemis de l'État soviétique ne gâche la suite [23'12].
    Au contraire, il prend une dimension poétique avec les images de l'Altaï [26'00] et ethnologique avec celles des coutumes locales. Le passage avec seulement des intertitres est un peu long [1h09-1h16]. Le happy end ne résout pas la question de la corruption du soviet local.
    Monde en Question
  • UN CLOU DANS LA BOTTE (1931)
    le 09/10/2022
    Le scénario n'est guère intéressant, les images sont répétitives et le discours de propagande pesant.
    Monde en Question
  • QUE VIVA MEXICO ! (1931)
    le 09/10/2022
    Ce documentaire marque un tournant dans la carrière de Sergueï Mikhailovich Eisenstein car, avant d'avoir terminé le film, il est retourné en URSS sur l'ordre de son maître. Cette version est celle de 1979 du co-réalisateur Grigori Alexandrov avec la superbe photographie de Eduard Tisse.
    La partie la plus réussie du documentaire évoque la mort sous son côté douloureux dans le prologue [05'14] et festif dans l'épilogue [1h17] sans lequel on ne peut comprendre le Mexique. Il évoque aussi la prédominance du matriarcat [11'16]. C'est encore vrai non seulement dans la région de l'isthme de Tehuantepec, mais dans d'autres comme celle du Yucatán.
    La partie fictionnelle, basée sur la vengeance d'un viol, est assez caricaturale surtout la scène de capture au lasso [1h05].
    Monde en Question
  • L'ENNEMI SILENCIEUX (1930)
    le 12/09/2022
    La démarche quasi ethnographique pour raconter la vie quotidienne des Amérindiens Ojibwés en quête de nouveaux territoires de chasse est extrêmement rare dans la production hollywoodienne de l’époque qui était dominée par la propagande raciste de Raoul Walsh et John Ford.
    Il s’agit d’un vrai film fiction avec une vraie intrigue jusqu’au dénouement qui traduit par la défaite des prédictions superstitieuses.
    La musique, rajoutée après coup, n’apporte rien bien au contraire.
    Monde en Question
  • ROMANCE SENTIMENTALE (1930)
    le 09/10/2022
    Ce poème musicale est un chef-d'œuvre... méconnu.
    Monde en Question
  • ENTHOUSIASME : LA SYMPHONIE DE DONBASS (1930)
    le 09/10/2022
    Après son manifeste sur l'image Chelovek s kino-apparatom, Dziga Vertov réalise son manifeste sur le son.
    Le discours sur la production du charbon fait penser à celui que Maurice Thorez prononcera 14 ans plus tard en France [29'10]. Ce type de propagande est dénoncée quand elle est pratiquée en Russie, mais applaudie quand elle est réalisée en France... par des communistes nationalistes !
    Depuis février 2022, ce film résonne d'une autre manière. Il ne s'agit plus de la bataille pour la production, mais celle pour éviter le nettoyage ethnique du gouvernement ukrainien qui s'appuie sur les milices nationalistes néonazies du bataillon Azov.
    Lire : L'outil génétique en terrain soviétique - L'exemple de Symphonie du Donbass de Dziga Vertov (1929-1931), Genesis.
    Monde en Question
  • L'HOMME A LA CAMERA (1929)
    le 12/09/2022
    Ce manifeste cinématographique sur l’image de Dziga Vertov mérite d’être revu et complété par celui sur le son "Entuziazm (Simfoniya Donbassa)".
    Monde en Question
  • ARSENAL (1929)
    le 21/09/2022
    Un des chefs-d'œuvre du réalisateur ukrainien, russophone et pro-bolchévique c'est-à-dire un révolutionnaire internationaliste... à l'époque de ce film. Il évoque un épisode de l'éphémère république ukrainienne soutenue par l'armée allemande et par le général Dénikine, soutenu lui par la France et l'Angleterre, pour abattre le pouvoir issu de la révolution de 1917. L'histoire se répète, mais pas exactement de la même manière.
    Aujourd'hui l'État ukrainien, issu du coup d'État de 2014, a le soutien des États-Unis et des pays membres de l'OTAN pour réduire la Russie post-soviétique. Ce plan a volé en éclats le 24 février !
    Après l'échec de Zvenigora, Alexandre Dovjenko dit dans son Autobiographie :

    Arsenal est un film politique. Je m'y suis fixé deux objectifs : démasquer le nationalisme et le chauvinisme réactionnaires ukrainien et me faire le chantre de la classe ouvrière ukrainienne qui a accompli la révolution sociale.
    Marcel OMS, Alexandre Dovjenko, Premier plan, 1968 p.26

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  • CHANTAGE (1929)
    le 22/09/2022
    Malgré quelques défauts (le chantage ne fonctionne pas bien), ce thriller vaut le détour grâce à la mise en scène, davantage que d'autres plus tardifs d'un Alfred Hitchcock excessivement adulé, et au jeu d'Anny Ondra.
    La scène de viol ou de tentative de viol et du meurtre est suggérée par la phrase "laissez-moi" puis une lutte derrière un rideau [32'16]. La dernière scène, totalement ouverte, conclue habilement l'ensemble.
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  • LA ONZIEME ANNEE (1928)
    le 11/09/2022
    Le premier des trois documentaires réalisés par Dziga Vertov pour les studios VUKFU (comité pan-ukrainien du cinéma et de la photo) est un précieux témoignage sur les conditions de travail à cette époque en Russie. Elles étaient les mêmes dans les mines en Angleterre, en France ou en Allemagne. Contrairement à Alexandre Dovjenko, qui évoque le peuple ukrainien, Dziga Vertov parle du peuple soviétique sans distinction ethnique.
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  • TEMPETE SUR L'ASIE (1928)
    le 11/09/2022
    La musique, rajoutée lors de la restauration du film, n'apporte rien bien au contraire. Les superbes images se suffisent à elles-mêmes. Les 12 dernières minutes sont dignes de figurer dans une anthologie du cinéma.
    Monde en Question
  • LE PASSEPORT JAUNE (1928)
    le 21/09/2022
    Ce drame vaut le détour même s'il oppose des images idylliques de la campagne à celles des turpitudes de la ville.
    La musique extradiégétique, rajoutée après coup, n'apporte rien bien au contraire.
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  • LA SERVIETTE DU COURRIER DIPLOMATIQUE (1927)
    le 04/09/2022
    Ce film vaut le détour grâce à la mise en scène d'Alexandre Dovjenko et la photographie de Nikolai Kozlovsky.
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  • LA JOURNALISTE (1927)
    le 04/09/2022
    Dommage que le fragment disponible (18 minutes d'un film de 60 à 86 minutes selon les sources) ne permet pas d'apprécier le jeu d'Aleksandra Khokhlova dans le rôle d'une journaliste. Elle est à la mode de cette époque en Europe et aux États-Unis : coupe à la garçonne et chapeau cloche, robe au-dessus du genou et ceinture taille basse.
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  • DON DIEGO ET PELAGIE (1927)
    le 11/09/2022
    Ce film vaut le détour même si la dénonciation de la bureaucratie est faite au nom de Mikhaïl Ivanovitch Kalinine, un vieux bolchevik qui servit de caution à la bureaucratie de fer imposée par Joseph Staline. Quelques plans érotiques : l'un montre deux femmes sans soutien-gorge à la plage [18'40] et un autre s'attarde sur les jambes d'une femme [33'53]. La musique extradiégétique, rajoutée après coup, n'apporte rien bien au contraire.
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  • LA JEUNE FILLE AU CARTON A CHAPEAU (1927)
    le 12/09/2022
    Cette comédie romantique vaut le détour non pour elle-même, mais pour les détails de la vie quotidienne : les voyageurs montent dans le train à partir des voies ; une commission du logement vérifie l’identité des locataires (le même logement est partagé entre plusieurs) ; l’inspecteur vient à domicile vérifier les comptes de la vendeuse de chapeaux ; la mode des mariages blancs ; la dénonciation de locataires "abusifs" ; l’usage de la loterie d’emprunts d’État, etc.
    La musique extradiégétique, rajoutée après coup, n’apporte rien bien au contraire.
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  • MALDONE (1927)
    le 26/09/2022
    Ce film vaut le détour plus pour le contexte sociologique que pour la romance contrariée que le jeu de Charles Dullin rend peut attrayante.
    Il décrit avec empathie un mode de vie et des métiers, comme celui de roulier, qui ont disparu aujourd’hui. La séquence du bal est la plus réussie [30’02-39’09]. La photographie de Georges Périnal poétise les paysages.
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  • KINO-PRAVDA NO. 21 (1925)
    le 12/09/2022
    Ce documentaire est bien décevant car il contient très peu d’images de Lénine entre 1918 et 1924. L’hommage après sa mort préfigure le culte de la personnalité de Staline. La musique extradiégétique, rajoutée après coup, n’apporte rien bien au contraire.
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  • CINE OEIL - LA VIE A L'IMPROVISTE (1924)
    le 12/09/2022
    Les scènes de la vie quotidienne sont intéressantes et compréhensibles grâce aux cartons en français. Dziga Vertov joue ensuite sur un montage à l’envers des images pour remonter le temps du processus de fabrication [09’53]. La séquence du magicien chinois vaut à elle seule le détour [28’30].
    La musique extradiégétique, rajoutée après coup, n’apporte rien bien au contraire.
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  • LA VENDEUSE DE CIGARETTES DU MOSSELPROM (1924)
    le 12/09/2022
    Cette comédie est un chef-d’œuvre qui contient beaucoup d’informations précieuses sur la manière de faire un film dans la Russie 1924 - de la production (russe et américaine) à la sortie en salle en passant par la réalisation et le montage. Le metteur en scène mène tout le monde à la baguette - au propre comme au figuré - et ne prend pas de gant avec l’actrice qui lui fut imposée par le producteur sur la recommandation du caméraman amoureux.
    C’est aussi un film sur la vie quotidienne à Moscou à cette époque alors que la roue de la vie continuait à tourner [1h10]. Plusieurs scènes furent notamment tournées au Kremlin, vue depuis le quai Sainte-Sophie – la plus belle perspective. Certains figurants regardent naturellement la caméra et non la scène à laquelle ils participent.
    La musique extradiégétique, rajoutée après coup, n’apporte rien bien au contraire.
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  • L'HIRONDELLE ET LA MESANGE (1920)
    le 12/09/2022
    Les prises de vue et la mise en scène sont magnifiques. L’aspect documentaire de la vie quotidienne sur les péniches est plus intéressant que le drame à propos du trafic de diamant.
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