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L'ENNEMI SILENCIEUX-1930-
Nationalité :
États-Unis231
Titre VO : The silent enemy
Résumé
Dans une vaste région boisée du Canada septentrionale, la paisible tribu des Indiens Ojibwa, après six années d'opulence, commence à souffrir de la raréfaction du gibier et par conséquent des affres de la faim considérée comme "l'ennemi silencieux". Alors que Chetoga, le chef du clan, préconise sous les sages et pertinentes injonctions de Baluk, un sympathique guerrier, de lever le campement et de partir vers le nord sur le passage des troupeaux caribous, le chaman de la tribu, le vil Dagwan, est d'un avis contraire et conseille de rester sur place. Il est vrai qu'une sombre rivalité oppose depuis fort longtemps les deux Peaux-Rouges, en ce qui concerne les beaux yeux de Neewa, la pétulante et gracieuse fille du chef, experte chasseresse de perdrix qui préfère de loin le solide Baluk. Finalement, le campement est démonté et la tribu prend la direction des grands froids, après une dernière réunion du Conseil des Sages. Tous les moyens seront bons pour l'ignoble sorcier, même les plus perfides et les plus sordides, comme voler le garde-manger d'une autre tribu ou invoquer de fausses mises en garde du Grand Manitou dont il évoque les mânes, pour discréditer son brave rival. Sa fourberie arrivera même à faire condamner à mort Baluk, qui devra périr sur un bûcher. Heureusement avant la fatale crémation, les fameux cervidés tant attendus vont déferler par milliers sur la plaine, permettant ainsi à la tribu de survivre.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Une oeuvre superbe et rare, à connotation largement ethnographique, mais aussi pierre angulaire de la représentation de l'Indien au cinéma, qui développe quelques magnifiques séquences inoubliables, comme l'impressionnante descente des rapides en frêles canots, la violente échauffourée entre un agressif puma et un colérique ourson ou bien l'imposante transhumance des hordes de cariboux.
Critiques - Commentaires Public
25704
La démarche quasi ethnographique pour raconter la vie quotidienne des Amérindiens Ojibwés en quête de nouveaux territoires de chasse est extrêmement rare dans la production hollywoodienne de l’époque qui était dominée par la propagande raciste de Raoul Walsh et John Ford.
Il s’agit d’un vrai film fiction avec une vraie intrigue jusqu’au dénouement qui traduit par la défaite des prédictions superstitieuses.
La musique, rajoutée après coup, n’apporte rien bien au contraire.
Monde en Question