Ce très beau film nous entraîne dans le labyrinthe des souvenirs (entre mémoire et oubli) d’une française née au Venezuela. Ses qualités cinématographiques reposent sur :
• La photographie de
Jean-Claude Larrieu crée une ambiance très poétique, en particulier dans la mise en valeur des détails de l’ameublement de l’hacienda.
• Les dialogues de
Fina Torres, réduits au minimum et sans discours, privilégient l’image dont l’interprétation reste ouverte.
• Le montage de
Christiane Lack mêle les souvenirs de la tante et de la nièce au même âge, ce qui renforce l’identification de l’une à l’autre.
• La musique extradiégétique classique, choisie par
Eduardo Marturet, crée une continuité avec celle diégétique interprétée au piano par la tante ou la nièce.
Monde en Question