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Nationalité :
Union Soviétique255
Titre VO : Zemlya v plenu
Résumé
Après sa période militaire obligatoire, le brave Yakov revient, en pleine époque des moissons, dans sa région natale, accueilli chaleureusement par son épouse Maria et leur pétulant petit garçon. Au même moment, Maître Belsky, le riche propriétaire de l'ensemble de la contrée, accorde la main de sa fille à un prospère baron local, lors d'une somptueuse fête à laquelle vont se présenter Yakov et Maria, pour quémander un bout de terrain, afin de s'établir en fermage. Parcimonieusement, avec une mansuétude dédaigneuse, on va leur attribuer un rocailleux lopin de terre, aride et inculte dans l'état. Une année plus tard, après la naissance d'une gamine, Maria est sommée de partir en ville, afin de s'occuper comme nourrice de l'enfant du jeune couple d'aristocrates. Quelques mois passent et Yakov risque désormais une expulsion, ne pouvant payer son ingrat loyer, et dans l'impossibilité de compter sur la paie de son épouse, ignorante de ses cruciaux problèmes financiers, de par son illettrisme et de la désinvolture de ses opulents employeurs. Courtisée, puis agressée par son libidineux patron, rejetée par son mari venu la rejoindre qui devine ou imagine, à tort ou à raison, quelques proximités avec ce dernier, elle finira par prendre la fuite pour se retrouver, en pleine nuit, lors d'une rafle de la police, arrêtée et fichée comme une prostituée.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Visionnée au 31ème festival du Film Muet de Pordenone 2012, lors d'une conséquente rétrospective sur l'actrice Anna Sten, cette première oeuvre du réalisateur, sans collaboration extérieure, flirte constamment avec les canons du mélodrame, et se présente d'une indéniable et profonde noirceur, fustigeant avec insistance et mépris, la classe dominante et ses complices institutionnels, comme la police et la justice.
Critiques - Commentaires Public
25712
Ce drame vaut le détour même s'il oppose des images idylliques de la campagne à celles des turpitudes de la ville.
La musique extradiégétique, rajoutée après coup, n'apporte rien bien au contraire.
Monde en Question