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L'ARRANGEMENT-1969-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The arrangement
Durée : 2h05
Date de sortie en France : 20/05/1970
Genre : DRAME
Themes
Milieu médical
- cinéma américain -
Bains et piscines
- cinéma américain -
Taxis
- cinéma américain -
Milieu de la publicité
- cinéma américain -
Réalisation : Elia KAZAN
Scénario : Elia KAZAN
Inspiration : D'après le roman éponyme de Elia KAZAN
Prise de vues : Robert SURTEES
Musique : David AMRAM
Production : Elia KAZAN
Distributeur : Warner Bros
Visa d'exp. : 36920
Résumé
Eddie Anderson, un publiciste renommé souffre d'une grave dépression, d'un lancinant mal de vivre qui le fit se jeter en voiture contre un camion. Entre son père malade, le souvenir d'une liaison passagère avec Gwen, son retour à la maison de son enfance, l'homme se perd pour mieux retrouver ses racines personnelles, jusqu'à l'internement provisoire dans une moderne clinique psychiatrique.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Un inoubliable chef-d'oeuvre d'un abord quelquefois ardu et complexe, sur le thème de la perte de l'identité et le refus des compromissions avec le système.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Serge LEFORT le 30/09/2022
La première scène illustre les opinions du réalisateur qui a participé à la chasse aux sorcières contre les communistes en dénonçant des artistes d’Hollywood y compris ses propres amis.
Désolé, mais je laisse tomber après la scène de l’accident qui n’est pas crédible une seconde [04’34].
Monde en Question
La réussite entretient parfois un curieux paradoxe, un manque, une liberté passée, restaurée par des flashbacks courts, puissants. Les choix, alimentés par l’air du temps, s’avèrent matériellement payants, mais génère un mal de vivre menant vers la consultation fréquente d’une caverne interne secrète, sur le fil du rasoir, entre ce que l’on est, ce que l’on fut et ce que l’on aurait aimé être, le tout soudainement, en vrac, sans respect chronologique.Evangélos, dépressif suite à l’accumulation de déceptions engendrées par un choix plus alimentaire que naturel, tutoie la folie, entre rêves et réalité, dans un luxe sans âme.Ce qui est, malgré le confort et les baies vitrées, se révèle insupportable et ennuyeux. La scène d’ouverture, montrant un couple mécanisé dans ses procédures quotidiennes, est déprimante, presque drôle.Un fiasco quotidien, drainant des échappatoires sécurisantes ou à risques, tout dépend l’endroit où le processus se déclenche."L’arrangement" alterne quelques longueurs, que des retours en arrière, courts et vifs, arrivent à colmater. Elia Kazan n’a pas fait simple, en donnant le jour à cette œuvre curieuse, nécessitant avant de l’ingurgiter, une bonne nuit de sommeil.Faire les bonnes connections, en pleine possessions de ses moyens, en jaugeant bien l’utile et l’agréable, afin de ne pas en payer le prix fort plus tard, est sans nul un des accès de ce film très spécial, long et laborieux où le visage creusé et blanchi d’Evangélos montre à quel point le parcours d’origine choisi n’engrange qu’un mal de vivre tenace, que quelques moments d’irréalités presque hystériques parviennent à dissiper.
Bibliographie