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L'ASCENSION-1976-
Nationalité : Union Soviétique
Titre VO : Voskhozhdeniye
Durée : 1h50
Date de sortie en France : 19/03/1980
Genre : DRAME
Theme
Deuxième Guerre Mondiale
- cinéma français -
Réalisation : Larissa CHEPITKO
Inspiration : D'après un roman de Vasili BYKOV
Prise de vues : Vladimir CHUKHNOV et Pavel LEBESHEV
Musique : Alfred SCHNITTKE
Visa d'exp. : 49949
Résumé
Durant l'été 1942, en Biélorussie, la dramatique histoire de deux résistants soviétiques contre l'envahisseur nazi.
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Critiques - Commentaires Public
Serge LEFORT le 28/09/2022
Depuis février 2022, je visionne beaucoup de films russes et j’avoue que je suis saturé des films de guerre de la période soviétique.
Les qualités techniques de celui-ci, notamment la photographie de Pavel Lebeshev, ne le sauvent pas de l’ennui. La deuxième partie est théâtrale et verbeuse - le pire défaut au cinéma. Autre détail gênant : Sotnikov, qui était mourant dans la première partie, résiste “miraculeusement” à la torture de son interrogatoire.
Monde en Question
Sans atteindre les sommets d’horreurs de "Requiem pour un massacre", "L’ascension" est un film extrêmement éprouvant qui fait écho aux drames que la Biélorussie connut lors de l’occupation nazie (un quart de la population décimée). Sur le plan technique comme scénaristique, il y a deux temps dans le film de Shepitko. Avant que les deux hommes ne soient capturés, le film est réalisé caméra à l’épaule, comme pour le rendre le plus authentique possible, à grands (et superbes – bien qu’il soit compliqué d’utiliser de tels adjectifs au regard du propos) coups de longs plans-séquence rigoureux. Après, la caméra se fait moins nerveuse et pose les bases d’un tout nouveau regard sur les personnages. Avec un titre comme L’ascension, il ne peut que s’agir d’une allégorie de la figure du Christ qu’incarne le personnage de Plotnikov (celui de Rybak étant à rapprocher de Judas). Shepitko, élève de Dovjenko au VGIK, réalise un des films soviétiques d’après-guerre les plus remarquables, alternant avec justesse et sensibilité des registres extrêmement variés (la guerre, la foi, la trahison, la mort, le sacrifice etc…). Le cinéma dans ce qu’il a de meilleur et de plus durable.