Ce documentaire marque un tournant dans la carrière de Sergueï Mikhailovich Eisenstein car, avant d'avoir terminé le film, il est retourné en URSS sur l'ordre de son maître. Cette version est celle de 1979 du co-réalisateur Grigori Alexandrov avec la superbe photographie de
Eduard Tisse.
La partie la plus réussie du documentaire évoque la mort sous son côté douloureux dans le prologue [05'14] et festif dans l'épilogue [1h17] sans lequel on ne peut comprendre le Mexique. Il évoque aussi
la prédominance du matriarcat [11'16]. C'est encore vrai non seulement dans la région de l'isthme de Tehuantepec, mais dans d'autres comme celle du Yucatán.
La partie fictionnelle, basée sur la vengeance d'un viol, est assez caricaturale surtout la scène de capture au lasso [1h05].
Monde en Question