Critique(s)/Commentaire(s) de Serge LEFORT

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  • L'ESPRIT MÉCHANT DE VAMBOUI (1979)
    le 06/01/2023
    Ce film sur le thème de la topographie de la Sibérie est particulièrement intéressant d'un point de vue ethnologique. D'un point de vue cinématographique, il se situe plus du côté de Dersu Uzala (1975) que de Neotpravlennoye pismo (1960).
  • SOLO (1980)
    le 14/10/2022
    Le propos du film reste énigmatique car on voit une vieil homme errer (rien n’indique qu’il soit soldat) et, à la fin, participer à un concert transmis à la radio pendant la guerre.
    La photographie d’Anatoly Lapshov crée un climat oppressant que l'extrait de musique diégétique délivre un court moment de l’angoisse.
    Monde en Question
  • MOSCOU NE CROIT PAS AUX LARMES (1980)
    le 14/10/2022
    Cette comédie russe de l’époque soviétique est meilleure que des comédies américaines de la même époque comme A Little Romance (1979).
    Il semble que je n’ai pas vu le même film que Jean-Claude qui regrette “l'incontournable pensum d'une lourde morale socialiste finale, penchant vers une normalisation bon enfant et mystificatrice” alors que j’ai lu : Elle m’a montré par là qu’à ses yeux le statut social d’un gus importe plus que l’homme en chair et en os que je suis [2h21]. Chacun voit (ou entend) ce qu’il croit.
    Lire : Paul WATZLAWICK, La réalité de la réalité - Confusion, désinformation, communication, 1976 [Texte en ligne].
    Monde en Question
  • A VAD (1996)
    le 13/10/2022
    La force du film tient au personnage de la mère qui préfère dénoncer son mari et détruire sa famille pour sauver son fils.
    Monde en Question
  • COUP DE TÊTE (1978)
    le 13/10/2022
    Cette comédie sur le viol vaut le détour. La scène de tentative viol avortée serait parfaite si Patrick Dewaere parlait moins explicitement [33'53-43'05].
    Monde en Question
  • CHINATOWN (1974)
    le 13/10/2022
    Contre toute attente, on se laisse entraîner par ce policier grâce au jeu de Jack Nicholson. L'histoire s'égare entre adultère, corruption et inceste jusqu'au drame final.
    Monde en Question
  • VIOLETA (2011)
    le 12/10/2022
    Cette biographie mérite un coup de cœur qui me laisse sans voix...
    Lire : Violeta PARRA, Dossier documentaire.
    Monde en Question
  • PÈRE, FILS (2003)
    le 12/10/2022
    Je n’arrive pas à entrer dans ce film, sponsorisé par des institutions, car je vois deux frères et non un père et son fils. Aleksei Neymyshev, qui joue le rôle du fils, est né le 11 mars 1982. Je n’ai pas trouvé la date de naissance de Andrei Shchetinin, qui joue le rôle du père, mais il semble avoir une petite dizaine d’années de plus.
    De toute façon, les situations artificielles et les bavardages m’exaspèrent rapidement [10’50].
    Monde en Question
  • LE THÈME (1979)
    le 12/10/2022
    Du théâtre insupportablement bavard que les amateurs de cinéma peuvent laisser tomber rapidement [09’53].
    Monde en Question
  • LA TISSEUSE (2009)
    le 12/10/2022
    Ce film se complait à égarer le spectateur sur des fausses pistes jusqu'à la fin... Les pleurnicheries des deux actrices plombent ce thriller qui tournait en rond [1h20].
    Monde en Question
  • LA FORME DE L'EAU (2017)
    le 10/10/2022
    Guillermo del Toro s’inspire sans l'avouer de Creature from the Black Lagoon (1954).
    La mise en scène est inconsistante et le jeu des acteurs ridicule. La propagande anti-soviétique constitue une toile de fond débile.
    L'ensemble est du même niveau que Plan 9 from Outer Space (1959).
    Lire : Guillermo DEL TORO, Dossier documentaire. Bonne lecture !
    Monde en Question
  • LE CHIEN, LE GÉNÉRAL ET LES OISEAUX (2003)
    le 10/10/2022
    Sous des dehors faussement naïfs ce dessin animé reprend à son compte la thèse non prouvée des Francais selon laquelle le général russe Fédor Rostopchine (père de Sophie Rostopchine, plus connue comme la Comtesse de Ségur) aurait incendié Moscou devant les troupes de Napoléon.
    Les prétentions morales sont plus choquantes [12’20] que les défauts de l’animation. Ce film de propagande, sponsorisé par Eurimages et le CNC, occulte naturellement le fait que les troupes françaises ont pillé et détruit la ville avant de se retirer.
    Monde en Question
  • UN CLOU DANS LA BOTTE (1931)
    le 09/10/2022
    Le scénario n'est guère intéressant, les images sont répétitives et le discours de propagande pesant.
    Monde en Question
  • QUE VIVA MEXICO ! (1931)
    le 09/10/2022
    Ce documentaire marque un tournant dans la carrière de Sergueï Mikhailovich Eisenstein car, avant d'avoir terminé le film, il est retourné en URSS sur l'ordre de son maître. Cette version est celle de 1979 du co-réalisateur Grigori Alexandrov avec la superbe photographie de Eduard Tisse.
    La partie la plus réussie du documentaire évoque la mort sous son côté douloureux dans le prologue [05'14] et festif dans l'épilogue [1h17] sans lequel on ne peut comprendre le Mexique. Il évoque aussi la prédominance du matriarcat [11'16]. C'est encore vrai non seulement dans la région de l'isthme de Tehuantepec, mais dans d'autres comme celle du Yucatán.
    La partie fictionnelle, basée sur la vengeance d'un viol, est assez caricaturale surtout la scène de capture au lasso [1h05].
    Monde en Question
  • ROMANCE SENTIMENTALE (1930)
    le 09/10/2022
    Ce poème musicale est un chef-d'œuvre... méconnu.
    Monde en Question
  • SEULE (1931)
    le 09/10/2022
    Le film commence comme une comédie musicale et puis le ton change quand Kouzmina apprend sa nomination... en Sibérie [10'22]. La superbe image en plongée dit tout [10'24]. Je crains que le discours sur les ennemis de l'État soviétique ne gâche la suite [23'12].
    Au contraire, il prend une dimension poétique avec les images de l'Altaï [26'00] et ethnologique avec celles des coutumes locales. Le passage avec seulement des intertitres est un peu long [1h09-1h16]. Le happy end ne résout pas la question de la corruption du soviet local.
    Monde en Question
  • ENTHOUSIASME : LA SYMPHONIE DE DONBASS (1930)
    le 09/10/2022
    Après son manifeste sur l'image Chelovek s kino-apparatom, Dziga Vertov réalise son manifeste sur le son.
    Le discours sur la production du charbon fait penser à celui que Maurice Thorez prononcera 14 ans plus tard en France [29'10]. Ce type de propagande est dénoncée quand elle est pratiquée en Russie, mais applaudie quand elle est réalisée en France... par des communistes nationalistes !
    Depuis février 2022, ce film résonne d'une autre manière. Il ne s'agit plus de la bataille pour la production, mais celle pour éviter le nettoyage ethnique du gouvernement ukrainien qui s'appuie sur les milices nationalistes néonazies du bataillon Azov.
    Lire : L'outil génétique en terrain soviétique - L'exemple de Symphonie du Donbass de Dziga Vertov (1929-1931), Genesis.
    Monde en Question
  • LE CONTE DES CONTES (1979)
    le 09/10/2022
    Cette animation poétique privilégie l’image délicatement accompagnée par des extraits de Jean Sébastien Bach et Wolfgang Amadeus Mozart.
    Les habitués des standards hollywoodiens seront déconcertés, mais découvriront le monde magique des contes russes qui survivront aux autodafés occidentaux.
    Monde en Question
  • CINQ SOIREES (1978)
    le 09/10/2022
    Les amateurs de théâtre seront certainement comblés, mais ceux de cinéma beaucoup moins. Ces derniers peuvent abandonner rapidement car la situation, la mise en scène et le jeu des acteurs sont terriblement artificiels [09’00]. La photographie de Pavel Lebeshev ne sauve à peine de l’ennui cette adaptation bien bavarde.
    Monde en Question
  • L'APRÈS-MIDI D'UN TORTIONNAIRE (2001)
    le 08/10/2022
    Je laisse tomber après le cours de métaphysique... terriblement ennuyeux [04’35]. Les amateurs de films bavards seront servis car la suite est encore pire.
    Monde en Question
  • A.I. INTELLIGENCE ARTIFICIELLE (2001)
    le 07/10/2022
    Steven Spielberg est un fabricant ART-ificieux de saucisses hollywoodiennes !
    J’abandonne donc cette fouaille après le cours fastidieux du professeur Hobby - William Hurt est nul dans ce rôle [06’50].
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  • INFIDELE (2000)
    le 07/10/2022
    Ce film commence par la lecture en voix off d’un texte du dramaturge allemand Botho Strauss. Ce qui augure mal de la suite.
    Les souvenirs du vieux couple Liv Ullmann et Ingmar Bergman m’intéressent d’autant moins que les acteurs passent leur temps à parler, parler et parler jusqu’à la nausée [07’43].
    Monde en Question
  • LES NEUF VIES DE FRITZ LE CHAT (1974)
    le 06/10/2022
    Les premières images montrent des chiottes... symbole involontaire du niveau de cette animation réalisée sans l’accord de Robert Crumb.
    Monde en Question
  • FRITZ LE CHAT (1971)
    le 06/10/2022
    Il faut s’accrocher pour voir cette animation cul-te... 50 ans plus tard car elle est terriblement bavarde - le pire défaut au cinéma.
    Fait-on pousser du blé
    En faisant des discours?

    Johnny Hallyday, Cheveux longs idées courtes, 1966.
    L’érotisme débridé devient du coup une leçon pour les adeptes des cours du soir.
    Monde en Question
  • MEMENTO (2000)
    le 06/10/2022
    L’idée de départ est intéressante, mais sa mise en oeuvre est décevante. Plusieurs détails sont grotesques : les tatouages et les balafres sur la joue gauche.
    Il reste le montage qui raconte le même événement (avant, pendant et après) dans le désordre. Mais la répétition des mêmes scènes comme la lecture du tatouage de la main gauche n’est pas convaincante.
    J’abandonne après le discours de Leonard (Guy Pearce) sur la mémoire [24’51].
    Monde en Question
  • PAROLE ET UTOPIE (2000)
    le 05/10/2022
    J’abandonne après le sermon d’Antonio Vieira alors jeune prédicateur [12’09]. Cette biographie a tous les défauts des films bavards et sponsorisés par des institutions. La photographie de Renato Berta ne la sauve pas de l’ennui. Le contexte religieux n’arrange rien.
    Monde en Question
  • NOIR COMME LE SOUVENIR (1994)
    le 05/10/2022
    On peut rapidement abandonner cette inconsistante adaptation [05’15] car, après Un drôle de paroissien (1963), Jean-Pierre Mocky a enchaîné beaucoup trop de comédies mal ficelées.
    Lire : Jean-Pierre MOCKY (1933-2019), Dossier documentaire.
    Monde en Question
  • LA SECONDE FOIS (1996)
    le 05/10/2022
    J’abandonne après le cours d’économie récité par Nanni Moretti qui s’ennuie autant que nous [07’07].
    Monde en Question
  • DOLORES CLAIBORNE (1995)
    le 04/10/2022
    Le jeu de Jennifer Jason Leigh est d’emblée détestable. Celui de Kathy Bates est meilleur, mais le face à face verbeux entre la fille et la mère devient lassant.
    Le roman, lui, est écrit sous la forme d'un long monologue continu.
    Monde en Question
  • LE PÉRIL JEUNE (1993)
    le 02/10/2022
    Ceux qui comme moi fuient les films bavards - une spécialité française - peuvent décrocher avant la fin de la scène terriblement artificielle [03’31]. Romain Duris, pourtant le plus naturel, ne sauve pas le film.
    Monde en Question
  • LE VISITEUR (1991)
    le 02/10/2022
    La photographie de Barun Raha est pisseuse et le jeu des acteurs inconsistant. J’abandonne rapidement ce film trop bavard - le pire défaut au cinéma [09’18]. Il semble que la suite soit pire puisqu’un critique dit : le film est donc une succession de joutes verbales et ajoute c’est passionnant à suivre... désolé, mais pas pour moi.
    Monde en Question
  • LA GLOIRE DE MON PÈRE (1990)
    le 02/10/2022
    Cette adaptation est terriblement scolaire et donc terriblement ennuyeuse. Il reste de belles images de la Provence… pour les agences de voyage.
    Monde en Question
  • ORIANE (1985)
    le 01/10/2022
    Ce très beau film nous entraîne dans le labyrinthe des souvenirs (entre mémoire et oubli) d’une française née au Venezuela. Ses qualités cinématographiques reposent sur :
    La photographie de Jean-Claude Larrieu crée une ambiance très poétique, en particulier dans la mise en valeur des détails de l’ameublement de l’hacienda.
    Les dialogues de Fina Torres, réduits au minimum et sans discours, privilégient l’image dont l’interprétation reste ouverte.
    Le montage de Christiane Lack mêle les souvenirs de la tante et de la nièce au même âge, ce qui renforce l’identification de l’une à l’autre.
    La musique extradiégétique classique, choisie par Eduardo Marturet, crée une continuité avec celle diégétique interprétée au piano par la tante ou la nièce.
    Monde en Question
  • SANS FIN (1984)
    le 01/10/2022
    J’abandonne après la scène entre l’avocat et Darek car elle est artificielle et trop bavarde [38’45]. Ce film fut réalisé alors que Solidarność, appuyé par le Vatican, suscitait encore beaucoup d’illusions d’un changement social et politique. L’auteur du Dekalog était naturellement en phase avec ce mouvement catholique qui s’associera avec la droite et l’extrême droite polonaise.
    Monde en Question
  • LE CHEVAL D'ORGUEIL (1980)
    le 30/09/2022
    L’adaptation de cette autobiographie est sympathique, mais trop folklorique. Jacques Dufilho a un visage aussi rude que celui de Pierre-Jakez Hélias. Il manque un personnage féminin de la même trempe qui ne manquait pas à cette époque car elle portait la coiffe, symbole de puissance, qui a donné le nom à cette région de la Bretagne (pays Bigouden).
    Lire : La coiffe bigoudène, Le Guilvinec.
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  • PROVIDENCE (1977)
    le 30/09/2022
    J’abandonne ce film, sponsorisé par des marques (Yves Saint-Laurent, John Bates), après la séquence terriblement bavarde au tribunal qui est un classique d’une mise en scène paresseuse [09’30]. La suite poursuit le même chemin y compris en voix off. La musique extradiégétique est aussi prétentieuse qu’envahissante.
    Entretiens avec Alain Resnais, Ricardo Aronovich, Jacques Saulnier et Pierre Arditi : cadeau.
    Monde en Question
  • NE VOUS RETOURNEZ PAS (1973)
    le 30/09/2022
    Ni la mise en scène ni le jeu des acteurs de cette adaptation ne sont convaincants. La séquence de sexe, qui a fait couler beaucoup d’encre à l’époque, paraît aujourd’hui bien insipide et racoleuse [26’17-32’49].
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  • L'ARRANGEMENT (1969)
    le 30/09/2022
    La première scène illustre les opinions du réalisateur qui a participé à la chasse aux sorcières contre les communistes en dénonçant des artistes d’Hollywood y compris ses propres amis.
    Désolé, mais je laisse tomber après la scène de l’accident qui n’est pas crédible une seconde [04’34].
    Monde en Question
  • PÈRE (1966)
    le 30/09/2022
    La première partie du film est très intéressante car elle mêle implicitement les souvenirs fantasmés de Tako et ceux fictionnisés de l’histoire officielle de l’Hongrie.
    La scène au cours de laquelle une étudiante juive évoque ses souvenirs rêvés d'Auschwitz gâche un peu l’ensemble car elle est bavarde et inutilement explicite [1h02] comme celle de l’aveu final [1h25]. La musique extradiégétique n’est pas toujours convaincante, mais la photographie de Sándor Sára fait oublier tous ces défauts.
    Monde en Question
  • L'HEURE DE LA VÉRITÉ (1964)
    le 29/09/2022
    Dès les premières images, on sait qu’il s’agit d’un film didactique sur les crimes nazis et que l’ancien officier se fera prendre sinon pendre. La leçon est pesante.
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  • LES FEMMES DES AUTRES (1963)
    le 29/09/2022
    Le titre en français est une trahison... pour racoler le client.
    Cette réunion impromptue de vieux amis est terriblement bavarde - le pire défaut au cinéma - et donc terriblement ennuyeuse. La photographie de Alessandro D'Eva, restaurée par le CNC, ne sauve rien. J’abandonne ce gâchis après la réplique : “Après le tournant, il y a toujours du neuf” [18’19].
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  • L'ASCENSION (1976)
    le 28/09/2022
    Depuis février 2022, je visionne beaucoup de films russes et j’avoue que je suis saturé des films de guerre de la période soviétique.
    Les qualités techniques de celui-ci, notamment la photographie de Pavel Lebeshev, ne le sauvent pas de l’ennui. La deuxième partie est théâtrale et verbeuse - le pire défaut au cinéma. Autre détail gênant : Sotnikov, qui était mourant dans la première partie, résiste “miraculeusement” à la torture de son interrogatoire.
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  • LE SABOTIER DU VAL DE LOIRE (1956)
    le 27/09/2022
    Les souvenirs d'enfance de Jacques Demy sont mis en scène à la manière d’un documentaire, mais ils sont naturellement scénarisés par lui-même et joués par des inconnus.
    La photographie de Georges Lendi est beaucoup plus intéressante que le commentaire trop arrangé que Georges Rouquier récite en voix off.
    Ce dernier réalisera deux excellents témoignages du monde paysan avant et après les Trente glorieuses : Farrebique (1946) et Biquefarre (1984).
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  • LA CHANSON DU SOUVENIR (1945)
    le 26/09/2022
    Cette biographie de Frédéric Chopin, conforme à la mécanique hollywoodienne, est inconsistante.
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  • MALDONE (1927)
    le 26/09/2022
    Ce film vaut le détour plus pour le contexte sociologique que pour la romance contrariée que le jeu de Charles Dullin rend peut attrayante.
    Il décrit avec empathie un mode de vie et des métiers, comme celui de roulier, qui ont disparu aujourd’hui. La séquence du bal est la plus réussie [30’02-39’09]. La photographie de Georges Périnal poétise les paysages.
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  • LES ORPHELINS (1976)
    le 24/09/2022
    La photographie de Aleksandr Knyazhinskiy est plus convaincante que la musique extradiégétique au sentimentalisme trop envahissant.
    La mise en scène s’effondre à partir de la rencontre des deux frères [19’52] qui démontre que remuer les souvenirs ne sert à rien [1h25].
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  • CHANTAGE (1929)
    le 22/09/2022
    Malgré quelques défauts (le chantage ne fonctionne pas bien), ce thriller vaut le détour grâce à la mise en scène, davantage que d'autres plus tardifs d'un Alfred Hitchcock excessivement adulé, et au jeu d'Anny Ondra.
    La scène de viol ou de tentative de viol et du meurtre est suggérée par la phrase "laissez-moi" puis une lutte derrière un rideau [32'16]. La dernière scène, totalement ouverte, conclue habilement l'ensemble.
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  • TRAIN DE NUIT (2007)
    le 21/09/2022
    Les meilleurs moments de ce film, sponsorisé par des institutions, montrent l'univers glauque de la misère sociale, affective et sexuelle. Les pires moments tournent en rond dans cet univers glauque sans convaincre.
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  • ARSENAL (1929)
    le 21/09/2022
    Un des chefs-d'œuvre du réalisateur ukrainien, russophone et pro-bolchévique c'est-à-dire un révolutionnaire internationaliste... à l'époque de ce film. Il évoque un épisode de l'éphémère république ukrainienne soutenue par l'armée allemande et par le général Dénikine, soutenu lui par la France et l'Angleterre, pour abattre le pouvoir issu de la révolution de 1917. L'histoire se répète, mais pas exactement de la même manière.
    Aujourd'hui l'État ukrainien, issu du coup d'État de 2014, a le soutien des États-Unis et des pays membres de l'OTAN pour réduire la Russie post-soviétique. Ce plan a volé en éclats le 24 février !
    Après l'échec de Zvenigora, Alexandre Dovjenko dit dans son Autobiographie :

    Arsenal est un film politique. Je m'y suis fixé deux objectifs : démasquer le nationalisme et le chauvinisme réactionnaires ukrainien et me faire le chantre de la classe ouvrière ukrainienne qui a accompli la révolution sociale.
    Marcel OMS, Alexandre Dovjenko, Premier plan, 1968 p.26

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  • LE PASSEPORT JAUNE (1928)
    le 21/09/2022
    Ce drame vaut le détour même s'il oppose des images idylliques de la campagne à celles des turpitudes de la ville.
    La musique extradiégétique, rajoutée après coup, n'apporte rien bien au contraire.
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