Sur le fond, rien à dire. La totalité des "visiteuses" sont des non-professionnelles, pour la première fois à l'écran. Cela donne effectivement une tonalité d'authenticité et de véracité, attisant l'inclination et la compassion du spectateur. Hélas, tout l'intérêt éducatif et documentaire de l'entreprise devient nul et risible, voire pitoyable lorsqu'on sort de la véracité humaine des moult récits intimes, pour se coltiner des actrices connues, interprétant le rôle des nécessaires conseillères. Désolé, mais Béatrice Dalle, Marie Laforêt ou Nicole Garcia, pour ne citer qu'elles, en avisées interlocutrices des petits drames du quotidien, cela ne passe vraiment pas et prête plutôt à (sou)rire. Jaune de préférence. Quand on s'amuse à faire un faux documentaire, il faudra assumer le fait d'avoir peut-être fait fausse route, aussi. Le cumul du chiffre des entrées du mois de novembre et décembre 2008 tranchera de toute évidence.