Sur une trame scénaristique a priori ardue, aux interactions techniques de toute évidence complexes, sertie de la lourde opacité structurelle du monde de la finance, on est en droit de craindre une œuvre pesante, saturée de références spécifiques, fastidieuses et didactiques. Il n'en est rien. Bien au contraire, nous sommes en présence d'une réalisation lumineuse, démystifiante et d'une vertigineuse noirceur qui dévoile les ratages et les ravages d'un capitalisme forcément nauséeux et mortifère.