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MARGIN CALL-2011-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Margin call
Durée : 1h45
Date de sortie en France : 02/05/2012
Genre : ÉVOCATION
Réalisation : J. C. CHANDOR
Scénario : J.C. CHANDOR
Prise de vues : Frank G. DE MARCO
Musique : Nathan LARSON
Distributeur : ARP Sélection
Visa d'exp. : 132879
Résumé
Au sein d'une influente banque d'investissement de la puissante communauté financière new-yorkaise de Walt Street, une drastique purge, dans le personnel des traders, est opérée par les hauts dirigeants de l'établissement bancaire, plus particulièrement dans le département de la gestion des risques où son responsable, Eric Dale, et 80% de son personnel ont été promptement licenciés, sans état d'âme ni explicitation surnuméraires. Ce dernier, avant de quitter, manu militari, les locaux de la banque, confie à Peter Sullivan, un analyste de son équipe, une clé USB en lui adjurant de vérifier et de disséquer les données d'une étude chiffrée qu'il n'avait pu terminer et qui dévoilait un risque majeur de faillite pour la société. Une situation catastrophique qui ne pouvait qu'engendrer, par un classique effet de dominos, un effet de contagion sur toute la place financière et un inévitable krach boursier. De toute urgence, une réunion nocturne est décidée pour trouver les solutions les moins calamiteuses et mettre en place d'éventuels contre-feux pour empêcher l'anéantissement probable du consortium bancaire. C'est donc en présence des plus importants pontes de la maison qu'il sera finalement décidé de vendre dès l'ouverture matinale des marchés, la majeure partie des actions, quitte à brader leur prix et à ruiner potentiellement les futurs acquéreurs, encore dans l'ignorance de la prochaine banqueroute généralisée.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Sur une trame scénaristique a priori ardue, aux interactions techniques de toute évidence complexes, sertie de la lourde opacité structurelle du monde de la finance, on est en droit de craindre une œuvre pesante, saturée de références spécifiques, fastidieuses et didactiques. Il n'en est rien. Bien au contraire, nous sommes en présence d'une réalisation lumineuse, démystifiante et d'une vertigineuse noirceur qui dévoile les ratages et les ravages d'un capitalisme forcément nauséeux et mortifère.
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