Fiche Film - ROBIN DES BOIS

Nous sommes au tournant du 12e siècle. Richard Coeur de Lion, de retour de croisade, ferraille deci, delà en traversant la France, avant de regagner l'Angleterre où son cupide frère Jean songe à le faire assassiner, en chemin, par son âme damnée, le fourbe et malfaisant Godfrey. Le destin se chargea de la vile besogne, lors du dramatique siège du château de Chalus, où le monarque fut tué par une retorse et précise flèche adverse. Parmi ses soldats, quelques archers habiles, tel Robin Longstride, décidèrent de quitter la troupe, désormais redevables de rien ni de personne, rejoindre dare-dare leur lointaine patrie outre-Manche. En forêt de Brocéliande, il porte secours, avec ses quelques camarades, à une escouade anglaise, attaquée par le sournois Godfrey qui, ignorant le décès de Richard, croyait trouver le souverain parmi le détachement qui à son habitude précédait toujours de plusieurs heures le gros de l'armée. Robin, recueillant les derniers soupirs du chevalier Robert Loxley, promet à ce dernier de rapporter à son père la précieuse épée de ses ancêtres qu'il avait empruntée sans l'explicite accord paternel. Après une houleuse traversée maritime, il fait connaissance avec Marianne, l'épouse du défunt, fort méfiante envers ce mystérieux croisé, et du père de l'infortuné paladin qui lui demande de rester quelques jours et de prendre provisoirement l'identité de son fils Robert. Pendant ce temps, alors même que la population est à nouveau victime de "pillages légaux" ordonnés par le roi Jean, le machiavélique Godfrey fomente une invasion des forces navales françaises.

Critiques et Commentaires

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 15/20

Certains cultivés culs-terreux de la critique pontifiante verront uniquement un calibré produit "made in usa" calibré, formaté seulement pour balancer son quota de pugilats et de batailles, son pourcentage de romance et son tantième d'humour. Incapable de décrocher de leurs ennuyeuses statistiques et de leurs lassitudes belliqueuses, ils ne sauront jamais s'abandonner à une histoire des plus sympathiques (Robin des Bois avant Sherwood et sa légende) où seul l'accompagnement musical pêche affreusement de lourdeur et de facilité sonores.

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Critique/Commentaire

Critiques - Commentaires Public

inconnu(e)

La légende est bien peu et mal exploitée ; elle est seulement prétexte à un "bricolo" idéologico-historique bourré d'anachronismes. Et c'est long, c'est long.

Bibliographie