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LA CHINE EST ENCORE LOIN-2009-
Nationalités : France / Algérie
Durée : 2h10
Date de sortie en France : 28/04/2010
Genre : DOCUMENTAIRE
Réalisation : Malek BENSMAIL
Scénario : Malek BEN SMAIL
Prise de vues : Lionel Jan KERGUISTEL
Caméra : Malek BENSMAIL
Récompenses
- Prix Spécial du Jury, Nantes 2008
- Grand Prix, Film Documentaire, Munich 2009
- Prix Spécial du Jury, Tétouan 2009
- Grand Prix du Meilleur Documentaire, Paris, Festival Auteurs en Numérique 2008
Distributeur : Tadrat Films
Visa d'exp. : 115677
Résumé
"Recherchez le savoir, jusqu'en Chine s'il le faut" -hadith (parole sainte) du prophète Mahomet-
Une anonyme et discrète école, près du petit village chaoui de Ghassira, dans le fameux territoire des Aurès (massif saharien de l'Atlas) d'où partit le 1er mai 1954 l'insurrection contre la présence française en Algérie, par les meurtres de Guy Monnerot, l'instituteur des lieux, et celui d'un francophile "caïd" local. Cinquante quatre années plus tard, nous nous retrouvons sur les mêmes lieux, avec comme points de repère et d'ancrage cinématographique les élèves d'une classe de sixième primaire et leurs deux enseignants, Mohamed pour l'arabe et Nacer pour le français. C'est en effet à travers l'élément vivace de la jeunesse algérienne, constamment en porte-à-faux, voire déstructurée par la prégnante présence de trois langues, l'arabe, le français et le berbère qu'une radiographie de la société peut se faire, induisant la confusion et la perte de repères idéologiques, linguistiques, religieux. S'en dégage une curieuse et triste impression d'un pays en vacance d'un futur maîtrisé où un passé souvent occulté a catalysé sournoisement un avenir largement obéré, où chacun vit au jour le jour, entre perpétuelle insatisfaction et hasardeuse débrouillardise quotidienne, un pays immobile et détérioré en profondeur, comme ce navire ensablé et rouillé en bord de mer qui "métaphore" l'insane et monstrueuse gabegie collective.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Sans amertume nostalgiquement passéiste, ni courroux violemment revendicatif, Malek Ben Smaïl, le metteur en scène, dont aucune des réalisations n'a été projetée dans sa propre patrie, fait un constat lucide et désenchanté d'un pays effondré, asphyxié qu'on maintient en survie, pour la plus grande satisfaction et le meilleur profit de quelques uns, agiotant avec sérénité et férocité des deux côtés de la Méditerranée.
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