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LES GRANDES PERSONNES-2008-
Nationalités :
France60 / Suède198
Durée : 1h24
Date de sortie en France : 12/11/2008
Distributeur : Memento Films Distribution
Visa d'exp. : 118226
Résumé
Père de famille divorcé, âgé de quarante-six ans, Albert a pris comme saine habitude, d'amener chaque année sa fille Jeanne, pour son anniversaire, dans un nouveau pays d'Europe. Après l'Allemagne et Berlin, l'Italie et Rome, pour ses dix-sept ans, le périple festif les mène en Suède, sur l'île de Styrsö où notre brave bibliothécaire croit pouvoir localiser un important trésor viking. Quelle n'est pas sa désagréable surprise de trouver que la maison louée pour leur séjour est déjà occupée par Christine, une Française aussi, costumière de théâtre. Cette navrante promiscuité est due en fait à une erreur sur la semaine de location de l'hôtesse suédoise, la gentille et diplomate Annika. Alors que le méticuleux et plutôt tatillon Albert s'enquiert, à l'aide d'un sophistiqué détecteur de métaux, d'une éventuelle fortune enfouie dans l'insulaire sous-sol nordique, sa fille se sent bien des faiblesses pour le ramage pop-rock du blond Johann, un attirant jouvenceau autochtone, plein de charme et de séduction assumée.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
C'est gentil et mignon tout plein. Plans larges, gros-plans, plans américains, un visuel débordement adolescent, focalisant sur le visage rayonnant d'Anaïs Demoustier, en vélo, en maillot, en sourire. Cela est pourtant loin de suffire pour faire un bon film, tout juste une petite oeuvre agréable, qu'on regarde plaisamment, qu'on oublie bien vite, une fois les fameuses vacances nordiques soudain achevées.
Critiques - Commentaires Public
6213
Note : 13/20
L'atmosphère a un je ne sais quoi d'académique (cette chorale appliquée, vraiment dur de croire à ce professeur Tournesol en vadrouille avec son équipement) : j'ai très vite eu envie de coin du feu avec lumière jaune orangé. Aucune impulsion de visiter les îles suédoises si elles sont aussi austères. De plus, mille regrets que l'actrice blonde, avec son accent couleur locale, ait un si petit rôle par rapport à Judith Henry (filmée de plein fouet, dans toute sa crudité anguleuse) et la jeune adolescente testant ses appas personnels avec la grande illusion que, pourvu qu'il soit profond, "le regard tue". Daroussin pétri de maniaquerie, effrayé que sa fille devienne un peu trop femme par rapport à sa propre virilité en berne. Une situation plausible, mais qui fait dans l'amertume permanente. Prises de vue, gros-plans paternel et filial presque en exclusivité, dialogues de circonstance, sans surprise : on croirait un mélange de Bergman et Rohmer. Bien fait dans le genre effleuré, jusqu'au moment fatidique, ouf, quelque chose se modifie ! Manque quand même cette émotion qui vous emporte loin de votre fauteuil de spectateur... Les jeunes filles autour de 14 à 18 ans qui ont du mal à s'affirmer avec leur père peuvent toutefois y puiser quelques astuces pour préserver le lien malgré les tempêtes.