Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 50 films notés

Page 33 sur 332 (16566 critiques au total)

  • LA VITESSE DU PASSÉ (2011)
    Note : 3/20
    Un brin prétentieux, d'une insondable niaiserie, profondément inutile et vide d'intérêt.
  • MINAMATA : LES VICTIMES ET LEUR MONDE (1971)
    Note : 17/20
    Une oeuvre politique stupéfiante de qualité et de rigueur, issue de plus de vingt heures d'enregistrement, mettant en cause sans conteste, le système capitaliste des grands trusts nippons, permettant largement et facilement de faire une transposition, un parallèle avec les identiques dérives de notre bienheureux libéralisme occidental.
  • LE COEUR DE L'AVARE (1911)
    Note : 13/20
    Pour retrouver Lionel Barrymore, dans un de ses tous premiers rôles !
  • LA MORT DU CYGNE (1916)
    Note : 15/20
    Excellent scrutateur de l'âme féminine, des amours traumatisantes et de l'omniprésence de Thanatos, ce discret metteur en scène soviétique, à la filmographie d'un intérêt évident, voire essentiel, mérite une urgente redécouverte.
  • PARANOID PARK (2007)
    Note : 16/20
    Une oeuvre fascinante, d'une terrible nonchalance fantasmatique, entre sourde irréalité fragmentée et retorse matérialité délictuelle, composée et déconstruite comme un incomparable puzzle mental, par un adolescent toujours convaincant, jamais convaincu, pour un spectateur soumis en perpétuelle apnée contemplative, suivant une sorte de rêve éveillée dont il connaît parfaitement tous les méandres et toutes les données, depuis le début, impuissant et sidéré.
  • LE LITRE DE LAIT (2006)
    Note : 10/20
    Pas de quoi boire du petit lait !
  • AMANGUELDY (1938)
    Note : 14/20
    Considéré comme le premier film kazakh de fiction, avec des acteurs locaux, mais mis en scène par un réalisateur d'origine soviétique, cette oeuvre fort bienvenue fait penser à tous ces héros libertaires, du Moyen Age russe, les fameux bogatyr, qui émaillent l'histoire des luttes contre l'injustice et la tyrannie.
  • LES GRANDES PERSONNES (2008)
    Note : 11/20
    C'est gentil et mignon tout plein. Plans larges, gros-plans, plans américains, un visuel débordement adolescent, focalisant sur le visage rayonnant d'Anaïs Demoustier, en vélo, en maillot, en sourire. Cela est pourtant loin de suffire pour faire un bon film, tout juste une petite oeuvre agréable, qu'on regarde plaisamment, qu'on oublie bien vite, une fois les fameuses vacances nordiques soudain achevées.
  • HELEN, AUTOPSIE D'UNE DISPARITION (2008)
    Note : 15/20
    Une heureuse production irlandaise sur le thème de l'identité, de la conscience et de la perception de sa personnalité, véritable leitmotiv récurrent dans le film qui inlassablement réitère cette quête obsessionnel et lancinant d'un moi réel, authentique ou inventé qui rappelle sur un registre différent, la même stratégie, certes inverse, celle d'un Juan Desouza, en surcharge de reconnaissance.
  • LES CHANTS D'ABAI (1945)
    Note : 14/20
    Première production nationale entièrement kazakh, cette oeuvre rare et plaisante est parsemée de séquences bienvenues et réussies (comme celle de la fable des cinq doigts qui avaient la même taille ou celles variées et bigarrées de l'apparition d'une superbe chanteuse locale) qui nous laisse profondément séduit et ravi.
  • 24 MESURES (2007)
    Note : 15/20
    Séduisant triptyque construit sur la formule du "film choral", ce premier long métrage d’un acteur toujours intéressant, aujourd'hui passé derrière la caméra, mérite de sincères et prolongés éloges, par-delà les éventuels reproches faciles, d’extrémisme fiévreux et de mauvais romantisme post-adolescent qu’on ne manquera pas de lui faire, nous mettant en présence d’une authentique fougue cinématographique, bienheureusement brouillonne et furibonde, qui demande seulement à s’exprimer.
  • L'UN CONTRE L'AUTRE (2007)
    Note : 15/20
    Constat lucide et désespéré d'une personnalité borderline, évitant adroitement les écueils démonstratifs de l'explication psychanalytique, cette oeuvre troublante et paniquée distille insidieusement un malaise durable et lancinant que sous-tend l'interprétation exceptionnelle des deux principaux protagonistes.
  • PLAY (2011)
    Note : 11/20
    Se voulant à la fois dénonciateur de l'état ordonné et sécuritaire de la société suédoise, le film s'embourbe dans une pesante et prétentieuse démonstration qui vire à une forme de racisme alors même que le réalisateur affirme vouloir afficher le contraire, dans une ambivalence des plus discutables et des plus retorses.
  • PAPA SE PLIE EN QUATRE (2006)
    Note : 9/20
    Franchement, c'est plutôt niais et d'une grande indigence cinématographique, mais le sujet (un père vivant seul avec ses enfants) semble fort plaire aux spectateurs danois, le film faisant partie d'une longue série d'une bonne dizaine de films réalisés aussi bien dans les années 1950 que durant la période 1970.
  • THE ADVENTURES OF BILLY (1911)
    Note : 13/20
    Un des premiers films de Donald Crisp dont la filmographie s'étire sur plus de soixante-dix réalisations, plus du double comme interprète.
  • LA TERRE DES ÂMES ERRANTES (1999)
    Note : 14/20
    Constat amer et désolant d'un sous-prolétariat, aussi bien exploité, spolié, volé par quelques chefaillons de base qui prélevaient une dîme sur le paiement du nombre et de la longueur des tranchées creusées, que par la multinationale française parfaitement indifférente aux conditions de travail et de rémunération.
  • LES BUREAUX DE DIEU (2008)
    Note : 8/20
    Sur le fond, rien à dire. La totalité des "visiteuses" sont des non-professionnelles, pour la première fois à l'écran. Cela donne effectivement une tonalité d'authenticité et de véracité, attisant l'inclination et la compassion du spectateur. Hélas, tout l'intérêt éducatif et documentaire de l'entreprise devient nul et risible, voire pitoyable lorsqu'on sort de la véracité humaine des moult récits intimes, pour se coltiner des actrices connues, interprétant le rôle des nécessaires conseillères. Désolé, mais Béatrice Dalle, Marie Laforêt ou Nicole Garcia, pour ne citer qu'elles, en avisées interlocutrices des petits drames du quotidien, cela ne passe vraiment pas et prête plutôt à (sou)rire. Jaune de préférence. Quand on s'amuse à faire un faux documentaire, il faudra assumer le fait d'avoir peut-être fait fausse route, aussi. Le cumul du chiffre des entrées du mois de novembre et décembre 2008 tranchera de toute évidence.
  • VISITORS (2003)
    Note : 9/20
    Pas vraiment de quoi barboter d'aise et de contentement dans ce huis clos maritime plutôt insipide et dont les pénibles et réitérées fantasmagories de l'héroïne frisent un ennui lénifiant et un grotesque souvent stupide et risible.
  • TWIXT (2011)
    Note : 13/20
    Lorsqu'on sait que ce nouveau film de Francis Ford Coppola a été mis en scène après un rêve du réalisateur, minutieusement noté et scénarisé, qu'il fait écho implicitement au décès d'un de ses fils dans un accident de hors-bord et que l'oeuvre est parsemée de références organiques et stylistiques à ses créations antérieures, on est en droit et en possibilité de mettre un bémol sur les évidentes imperfections, lourdeurs et incongruités qui parasitent l'ensemble, accouchant d'un magnifique agglomérat artistique et psychotique, certainement émollient et thérapeutique.
  • MON AMI TRIGGER (2006)
    Note : 11/20
    Petit film pour enfants, plutôt sympathique et d'une agréable vision, dans l'ensemble. Somme toute reste la lancinante question du pourquoi du choix, pour l'actrice principale, d'un laideron aussi lourdement puéril et pataud ?
  • LIFE DURING WARTIME (2009)
    Note : 16/20
    Continuant avec une extraordinaire sagacité son impitoyable narration d'un artefact de notre monde, en grande partie dégénéré et factice, traversé d'automates monstrueusement humains, à jamais effondrés dans leurs persistantes frustrations inamovibles et perverses, en quête maladive de rédemption et de pardon absolutoires, le metteur en scène tire à vue sur les illusoires faux-semblants de nos comportements et les chimères récursives de nos croyances, là où les amants morts viennent hanter des fantômes vivants, tels les ombres trompeuses et trompées de la caverne platonicienne ou de l'écran révélateur d'une salle de cinéma...
    >>> A noter une stupéfiante composition de Charlotte Rampling, impériale et terrible, durant une courte mais inoubliable séquence qui frise la performance absolue, tant par le malaise insidieux qui s'en dégage que par la dramatique réalité qu'elle induit délibérément, avec une ahurissante conviction.
  • LES CHIENS ENTERRÉS NE MORDENT PAS (2008)
    Note : 13/20
    Une adaptation cinématographique qui prend bien des libertés avec l'excellent roman éponyme de Gunnar Staalesen, pour un ensemble bienvenu, correctement filmé, sans surprise, mais surtout sans déception notoire.
  • JOHNNY MAD DOG (2008)
    Note : 13/20
    On ne peut que souscrire au noble projet de dénoncer l'utilisation éhontée des enfants dans les conflits armés, acquiescer à la réprobation et à la condamnation de tels ignobles faits, bien plus fréquents qu'on ne l'imagine, mais pourquoi une telle complaisance dans la démonstration ? On est en droit de se demander si un tel acharnement à (dé)montrer l'horreur et le sordide ne dessert finalement pas le propos et ne laisse pas, en définitive, le spectateur dans une amère et révulsive saturation ?
  • LA CHINE EST ENCORE LOIN (2009)
    Note : 13/20
    Sans amertume nostalgiquement passéiste, ni courroux violemment revendicatif, Malek Ben Smaïl, le metteur en scène, dont aucune des réalisations n'a été projetée dans sa propre patrie, fait un constat lucide et désenchanté d'un pays effondré, asphyxié qu'on maintient en survie, pour la plus grande satisfaction et le meilleur profit de quelques uns, agiotant avec sérénité et férocité des deux côtés de la Méditerranée.
  • TYRANNOSAUR (2010)
    Note : 17/20
    Un exceptionnel trio d'acteurs, brillamment investis dans leurs rôles respectifs, dans une réalisation étourdissante de violences confuses et radicales, pour une étonnante et chaotique première oeuvre, calcinée, ravagée, irradiée, aux confins de l'anéantissement et de la rédemption.
  • MARTYRS (2008)
    Note : 16/20
    On peut aisément, à la vision du film, comprendre les tergiversations imbéciles de certains membres fragiles ou incultes de la commission de censure (qui n'ont certainement jamais lu Georges Bataille) souhaitant interdire l'oeuvre au moins de dix-huit ans. Il paraît pourtant évident que l'intégralité du déroulement scénaristique, de la première à la dernière image, exclut toute forme de complaisance et de gratuité. Même les redondances scéniques, somme toute plutôt fastidieuses, peuvent se justifier pour accréditer la lente mise en place du long processus de "transfiguration". Par-delà toute l'horreur évoquée, on saura gré à cette impressionnante réalisation de distiller, par sa constante rigueur paroxysmique, des nappes de peur et de malaise, parmi les spectateurs, cloués à leur fauteuil et à leur incrédulité.
  • UN AMI QUI EN IMPOSE (2005)
    Note : 9/20
    C'est plutôt quelconque, souvent moche et d'un intérêt introuvable !
  • SITE 2 - AUX ABORDS DES FRONTIÈRES (1989)
    Note : 13/20
    Récit édifiant et déprimant sur la dramatique situation d'un exode massif, suite à une sanglante répression politique, qui montre la misère et la perdition du peuple cambodgien ayant fui le terrifiant régime des Khmers rouges et qui pourrait être emblématique de bien des situations identiques dans le monde, ébranlant avec force et conviction notre éventuelle sérénité, radicalement mise en berne.
  • DE LA GUERRE (2008)
    Note : 13/20
    Une oeuvre souvent séduisante dans son estimable démarche intellectuelle qui puise dans les arcanes réflexives des écrits de Carl von Clausewitz, Friedrich Nietzsche et Georges Bataille, mais qui pèche par une absence gênante d'émotion et de souffle communicatifs dans sa paradoxale démarche de retrouver une véritable simplicité sauvage et "tripale", par-delà les mots et les attitudes.
  • DANS SES YEUX (2009)
    Note : 15/20
    D'une facture très classique dans sa réalisation, sur un solide scénario à tiroirs multiples, en gigogne et flash-backs subtils, avec quelques seconds rôles souvent étonnants de charisme et de vitalité, une oeuvre bienvenue qui oscille et vacille entre le mélodrame discret, le faux thriller dramatique et l'insidieuse dénonciation d'un régime politique despotique et d'une époque hautement tourmentée.
  • AVE (2011)
    Note : 15/20
    Une première oeuvre bulgare plutôt attachante, dépositaire d'une diffuse mélancolie existentielle, sous forme de road-movie débonnaire qui permet de croquer quelques personnages épars en bordure de leurs déficiences relationnelles, à travers les confrontations souvent heurtées avec notre singulier couple en persistances errance / déshérence, vers des lendemains désenchantés.
  • AFTERSCHOOL (2007)
    Note : 15/20
    Sous une fragile façade clinique et factuelle, apparemment d'une grande aridité émotionnelle et normative, une dramatique conceptualisation d'une certaine adolescence actuelle, plus impliquée dans un maladif et fuyant voyeurisme mécanique que par un véritable investissement dans la solide réalité d'un quotidien peut-être depuis longtemps exécré, impossible à normer durablement.
  • VEDETTES (1928)
    Note : 12/20
    Difficile de porter un jugement objectif sur cette rare production danoise dont il semblerait manquer au moins une bonne demie-heure dans la version allemande que nous avons eu la chance de visionner. Toujours est-il que nos deux farfelus compères ont vraiment de quoi étonner et plaire dans leurs farfelues prestations.
  • VIOLONS D'INGRES (1937)
    Note : 15/20
    Un fervent et nécessaire hommage à l'esprit inventif et disparate de la créativité populaire, par un cinéaste oecuménique et rebelle qui durant toute son existence a véhiculé l'esprit libertaire des surréalistes et de leurs aficionados.
  • APPALOOSA (2008)
    Note : 18/20
    Depuis quelques années, les bons westerns se font rares et précieux sur nos écrans. Raison de plus de saluer cette oeuvre étonnante de maturité et de solidité, maniant avec une constante dextérité, le colt et l'humour, traversée par des acteurs éblouissants dans leurs emplois divers, des méchants aux justiciers, des seconds rôles aux vedettes confirmées, pour notre plus grand bonheur de spectateurs comblés.
  • GUILLAUME TELL PERE ET FILS (1930)
    Note : 11/20
    Encore une version largement amputée de plus de la moitié de sa durée, dans la projection de ce burlesque danois dont on suit, malgré tout, les moult péripéties, sans trop de problèmes de compréhension ou de continuité, tellement l'histoire narrée est limpide, facile et d'un comique souvent fort prévisible.
  • MARGIN CALL (2011)
    Note : 17/20
    Sur une trame scénaristique a priori ardue, aux interactions techniques de toute évidence complexes, sertie de la lourde opacité structurelle du monde de la finance, on est en droit de craindre une œuvre pesante, saturée de références spécifiques, fastidieuses et didactiques. Il n'en est rien. Bien au contraire, nous sommes en présence d'une réalisation lumineuse, démystifiante et d'une vertigineuse noirceur qui dévoile les ratages et les ravages d'un capitalisme forcément nauséeux et mortifère.
  • SERAPHINE (2008)
    Note : 15/20
    Une exceptionnelle prestation de Yolande Moreau, véritablement transfigurée par son interprétation fulgurante de celle qui sera ultérieurement appelée, dans une tardive reconnaissance internationale, Séraphine de Senlis, pour une oeuvre solide, manquant tout de même cruellement de vivacité et de prestance cinématographiques, bien trop engluée dans un lourd et sage classicisme sans vague et sans éclat.
  • PEOPLE OF THE CUMBERLAND (1937)
    Note : 15/20
    Si la vision sans fard ni concession de la misère sociale ambiante est remarquablement abordée et décrite, on reste plus circonspect pour l'incontournable rubrique concernant les bénéfiques améliorations apportées par le gouvernement, un discours fade et obligé.
  • AUTOUR D'UNE ÉVASION (1931)
    Note : 15/20
    Une exceptionnelle rareté. Peu d'oeuvres cinématographiques ont abordé l'univers concentrationnaire des bagnes et des pénitenciers, avec autant de réalisme et de sincérité. A voir de toute urgence pour cette spécificité scénaristique, mais aussi pour parfaire sa connaissance de l'univers varié et bigarré de Brunius.
  • VINYAN (2008)
    Note : 7/20
    Quelque part au milieu du film, en pleine mer et doute intérieurs, sur un banal rafiot thaïlandais rafistolé, Rufus Sewell, l'acteur principal, affirme doctement : "On nous mène en bateau". C'est bien l'impression persistante que ressent le spectateur durant le déroulement soporifique et bêtifiant de cette pénible pochade post-adolescente, d'une médiocrité affligeante, au scénario ténu et lénifiant, que même l'attendue scène finale ne sauve de persistants baîllements d'énervement et d'ennui.
  • ROBIN DES BOIS (2010)
    Note : 15/20
    Certains cultivés culs-terreux de la critique pontifiante verront uniquement un calibré produit "made in usa" calibré, formaté seulement pour balancer son quota de pugilats et de batailles, son pourcentage de romance et son tantième d'humour. Incapable de décrocher de leurs ennuyeuses statistiques et de leurs lassitudes belliqueuses, ils ne sauront jamais s'abandonner à une histoire des plus sympathiques (Robin des Bois avant Sherwood et sa légende) où seul l'accompagnement musical pêche affreusement de lourdeur et de facilité sonores.
  • SOURCES NOIRES (1937)
    Note : 15/20
    Un court métrage d'une grande intelligence cinématographique, réalisé avec le concours du Service Central de Statistique et de Documentation du Ministère des Travaux Publics, qui prouve à nouveau l'extrême compétence et la profonde richesse intellectuelle de l'étonnant Jacques-Bernard Brunius.
  • BLINDNESS (2008)
    Note : 1/20
    Peut-être l'un des films les plus nullissimes de cette dernière décennie ! Accumulant les erreurs scénaristiques, en une rare pandémie d'incongruités et d'inepties, n'hésitant pas à jouer sur le sordide le plus lourdingue et le plus complaisant, se voulant une signifiante parabole des calamiteux errements de la nature humaine et ne proposant qu'une paraphrénie cinématographique incohérente et niaise, cette oeuvre, époustouflante de ringardise et de banalité, indigne d'un réalisateur qui nous avait vraiment séduit dans le passé, ne mérite qu'ignorance et mépris, au mieux un tonitruant éclat de rire narquois et dédaigneux. Navrant précipité d'ignorance et de petitesse, tourné sous permanents anxiolytiques ou périmées amphétamines, cette pochade stupide et sordide, remet Meirelles à sa juste place, comme en son temps Vinterberg, d'illusoire épiphénomène du Septième Art.
  • CA VA BARDER (1925)
    Note : 14/20
    Encore une oeuvre amputée d'une bonne trentaine de minutes, dans cette version allemande disponible uniquement en dvd, éditée par la maison de distribution Kinowelt, qui nous permet de retrouver à nouveau, pour notre plus grand plaisir, nos Loreleardi scandinaves. Il est vrai aussi que l'absence des intertitres originaux au profit d'un commentaire verbal germanique raccourcit considérablement la durée initiale.
  • BARBARA (2011)
    Note : 17/20
    Rarement un film aura retranscrit avec autant d'efficacité et de véracité, le climat de suspicion et de méfiance générales qui sévissait dans les régimes politiques d'obédience soviétique, sur fond de délabrement économique et d'austérité doctrinale. On notera en outre une prestation sans faille de l'actrice principale qui parvient à communiquer aux spectateurs, par-delà son apparente rigidité préventive et protectrice, une large palette de ses états d'âme et de ses ressentis, à travers d'infimes nuances gestuelles, verbales et corporelles, avec une pertinence et une virtuosité remarquables.
  • PREMIÈRES NEIGES (2008)
    Note : 15/20
    Premier long métrage d'une jeune réalisatrice bosniaque qui fut d'emblée récompensée par le Grand Prix de la Semaine de la Critique au festival de Cannes 2008, abordant avec sensibilité et maturité, une période sombre de leur pays où perdurent douloureusement des traumatismes inaliénables et profonds.
  • L'ENFANCE DU MAL (2009)
    Note : 14/20
    Malgré quelques longueurs, surtout en dernière partie du film, tout compte fait guère préjudiciables à l'ensemble de l'histoire et un titre hautement racoleur et inepte, l'oeuvre est parfaitement réussie et bienvenue qui diffuse un climat psychologique insidieux, une atmosphère feutrée et fatale, rappelant certains romans d'un Simenon au meilleur de son talent, avec en prime un trio d'acteurs exemplaires.
  • BABYCALL (2011)
    Note : 14/20
    Malgré d'évidentes lectures plurielles de la dramaturgie présentée qui chemine aussi bien dans les sphères maladives de la folie que dans les inquiétantes arcanes du fantastique, l'oeuvre laisse une persistante impression d'inconsistance et de faiblesse, entre fragile et besogneux exercice de style et manque manifeste de repères, pour aboutir vers une incertaine construction, inaboutie et syncrétique, hésitante et bancale. Reste la présence indéniable de Noomi Rapace convaincante, en partie débarrassée des pesants et collants oripeaux de Lisbeth Salander.
  • BACK SOON (2006)
    Note : 16/20
    Une superbe comédie déjantée, comme seul le cinéma scandinave sait encore les peaufiner, transfigurée par une étonnante actrice (Didda Jonsdottir) qui tout en finesse et en rudesse, nous fait partager un peu de sa fantasque et chaleureuse existence, à l'opposé des durables et rigoureux frimas islandais.
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
APPALOOSA (2008) 18
MINAMATA : LES VICTIMES ET LEUR MONDE (1971) 17
TYRANNOSAUR (2010) 17
MARGIN CALL (2011) 17
BARBARA (2011) 17
PARANOID PARK (2007) 16
MARTYRS (2008) 16
BACK SOON (2006) 16
LIFE DURING WARTIME (2009) 16
24 MESURES (2007) 15
AFTERSCHOOL (2007) 15
SERAPHINE (2008) 15
PREMIÈRES NEIGES (2008) 15
HELEN, AUTOPSIE D'UNE DISPARITION (2008) 15
L'UN CONTRE L'AUTRE (2007) 15
DANS SES YEUX (2009) 15
PEOPLE OF THE CUMBERLAND (1937) 15
ROBIN DES BOIS (2010) 15
LA MORT DU CYGNE (1916) 15
AVE (2011) 15
VIOLONS D'INGRES (1937) 15
AUTOUR D'UNE ÉVASION (1931) 15
SOURCES NOIRES (1937) 15
CA VA BARDER (1925) 14
L'ENFANCE DU MAL (2009) 14
AMANGUELDY (1938) 14
LES CHANTS D'ABAI (1945) 14
LA TERRE DES ÂMES ERRANTES (1999) 14
BABYCALL (2011) 14
JOHNNY MAD DOG (2008) 13
DE LA GUERRE (2008) 13
LE COEUR DE L'AVARE (1911) 13
THE ADVENTURES OF BILLY (1911) 13
LA CHINE EST ENCORE LOIN (2009) 13
TWIXT (2011) 13
LES CHIENS ENTERRÉS NE MORDENT PAS (2008) 13
SITE 2 - AUX ABORDS DES FRONTIÈRES (1989) 13
VEDETTES (1928) 12
LES GRANDES PERSONNES (2008) 11
MON AMI TRIGGER (2006) 11
GUILLAUME TELL PERE ET FILS (1930) 11
PLAY (2011) 11
LE LITRE DE LAIT (2006) 10
PAPA SE PLIE EN QUATRE (2006) 9
VISITORS (2003) 9
UN AMI QUI EN IMPOSE (2005) 9
LES BUREAUX DE DIEU (2008) 8
VINYAN (2008) 7
LA VITESSE DU PASSÉ (2011) 3
BLINDNESS (2008) 1