Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 48 films notés

Page 52 sur 332 (16566 critiques au total)

  • 30 JOURS DE NUIT (2007)
    Même si le film ne renouvelle pas de fond en comble le célèbre mythe des imbuvables suceurs de sang depuis l'ancêtre transylvanien, il se (com)plaît à le replacer à l'époque actuelle, soutenu par des critères géographiques et météorologiques conformes et nous offre en prime un fort joli final, en apothéose solaire et sacrificiel. Mention à Danny Huston pour sa solide interprétation de Marlow le chef des vampires.
  • CASHBACK (2006)
    Note : 15/20
    Même si le sujet est des plus communs et des plus filmés ("rupture amoureuse apportant du malheur, puis à nouveau renaissance à la vie") on salue avec conviction l'originalité du traitement cinématographique et l'excellence de l'interprétation jusqu'aux seconds rôles campés avec brio et naturel.
  • LE MYSTÈRE DE LA CHAMBRE 011 (2007)
    Note : 13/20
    S'il faut reconnaître à l'ensemble un évident humour noir bienvenu voire original, on peut laisser au débit du court métrage que l'élément moteur de l'oeuvre, le mac guffin du scénario, reste technologiquement et humainement impossible. Quant à la réalisation même, on note l'excellente idée de laisser l'intégralité du personnel médical dans un judicieux floutage et un anonymat plutôt fort astucieux ; par contre, plus controversable, la duplication de certains plans pour montrer la morne routine des prises de fonction et de la répétition factuelle du quotidien.
  • DE L'AUBE A MINUIT (1920)
    Note : 18/20
    Longtemps considérée comme perdue, puis retrouvée en partie incomplète, cette étonnante oeuvre-phare de l'expressionnisme allemand, d'une richesse et d'une inventivité magistrales, qui lorgne du coté du cinéma expérimental, reste à tout jamais un chef-d'oeuvre incontournable du 7e Art dépassant, à notre avis, de loin certaines réalisations encensées de ce courant artistique du début du 20e siècle, comme les classiques du genre, tels "Nosferatu le vampire" ou "Le cabinet du docteur Caligari.
  • LE TUEUR (2007)
    Note : 11/20
    Scénario et réalisation concoctés par un ancien critique des "Cahiers du Cinéma" aux motifs dramatiques guère originaux, maintes fois utilisés au cinéma, de mémoire, par Ernest Neubach, une fois en 1949, une seconde fois en 1952, par Robert Siodmak, en 1931, par Aki Kaurismaki en 1990 et plus confidentiellement dans des films comme "La petite annonce" (1970) "Je ne peux vivre sans toi" (1977) "Dream with the fishes" (1997) et la même année, aussi. "Un ami du défunt". Rien de bien nouveau, mais finalement rien de blâmable, en soi, non plus. Ce qui est beaucoup plus gênant et parfaitement illogique dans le synopsis de Cédric Anger, c'est la demande d'un répit de quelques jours avant l'exécution du contrat, formulée par Gilbert Melki, alors que la décision de son indirect suicide assisté induisait tout normalement une minutieuse et ANTERIEURE préparation (actes notariaux pour sa fille, processus boursier pour ruiner son associé). Vraiment un peu léger pour un premier film. Et ce ne seront pas les orteils en éventail et en "arc-en-ciel" de Mélanie Laurent qui sauveront le filmage de son manque flagrant de tonalité et de couleur, au détriment d'une prudence et d'une rigidité plutôt pesantes.
  • QUEBEC - USA OU L'INVASION PACIFIQUE (1962)
    Note : 9/20
    Brault avec Jutra, cela ne fonctionne vraiment pas !
  • LE BONHEUR DANS 20 ANS (1971)
    Note : 14/20
    Aujourd'hui, ce que le documentaire énonce et dénonce, est connu, reconnu historiquement. A l'époque de sa sortie en salles en France (1971), il se trouvait encore d'honorables critiques de cinéma (Jean-Jacques Dupuich de la Revue du Cinéma, par exemple) pour considérer cette réalisation discutable, tendancieuse, orientée. Les patentes erreurs de jeunesse font-elles les mornes bornés de la vieillesse de demain ?
  • LA LUTTE (1961)
    Note : 13/20
    "Panem et circenses" ou quand le peuple se laisse séduire et berner par des leurres et des lutteurs, une évidence de tous temps et de tous sports.
  • CHAMBRE 1408 (2007)
    Note : 11/20
    Autant la première demi-heure du film draine une honnête voire sympathique ambiance attentiste et trouble, nimbée d'un impalpable malaise diffus mais constant, autant le reste du séjour hôtelier s'enfonce dans un précipité granguignolesque d'effets spéciaux faciles, quelconques, souvent lourdement prévisibles, cantonné dans un fastidieux huis clos et ponctué de temps à autre d'approximatives et hasardeuses digressions. Comble d'indigence et de saturation, alors que le récit s'orientait, plus ou moins intelligemment, vers une porte de sortie acceptable, entre surf, noyade et retour à la vie, on en remet une louche et c'est reparti pour un second tour de hantise et de consternation. Reste que l'on a connu séjour bien pire, que ce soit dans une minable chambre d'hôtel ou une bruyante salle de cinéma.
  • FUR : UN PORTRAIT IMAGINAIRE DE DIANE ARBUS (2006)
    Note : 9/20
    Une excellente idée scénaristique de départ, malmenée à coups de fastidieux clichés, d'inévitables "scènes à faire", d'insupportables décors outrancièrement baroques, de séquences pseudo-émouvantes qui frisent le ridicule le plus éculé et le plus surfait (scènes du rasage, du suicide, du matelas pneumatique, parmi d'autres passages tous aussi navrants et foncièrement stupides).
  • DES CHIENS DANS LA NEIGE (2007)
    Note : 16/20
    Première oeuvre étonnante et fragile, nimbée d'une sourde inquiétude diffuse, comme un placide et lointain cauchemar neigeux, où les adultes s'érigent en vivantes aberrations et les deux jouvenceaux comme les antithèses rayonnantes et pures d'une diffuse folie environnante parfaitement normalisée. Une incroyable tératologie d'un monde mortifère face au lumineux et fugace bonheur adolescent.
  • LES ENFANTS DU SILENCE (1963)
    Note : 11/20
    Dommage que le commentaire de Claude Jutra qui en tant que réalisateur nous avait proposé des points de vue plus sobres, soit aussi ampoulé et pompeux.
  • LA COULEUR DU CRIME (2006)
    Note : 5/20
    Mais pas vraiment le spectateur, qui reste englué dans une histoire confuse et mal réalisée, d'une lourdeur monumentale, avec les deux interprètes principaux en roue libre qui voudraient nous convaincre de leur investissement cinématographique, mais qui piétinent et s'agitent lamentablement, l'un, dans la placidité hautement inspirée (Jackson), l'autre, dans l'hystérie affective et tourmentée (Moore).
  • L'ACADIE, L'ACADIE (1971)
    Note : 15/20
    Entre documentaire revendicatif et reportage situationnel, une réalité d'époque qui devint heureusement obsolète, douze ans plus tard, par une loi bienvenue garantissant enfin un statut égal aux deux communautés linguistiques.
  • LUMIÈRE SILENCIEUSE (2006)
    Note : 16/20
    Troisième long métrage de Carlos Reygadas, filmé avec des acteurs non-professionnels, eux-mêmes issus du milieu religieux en question, cette oeuvre remarquable de part son esthétique contemplative et sa lancinante empreinte douloureuse, s'épande du coté d'une primitive perfection visuelle et d'une intemporelle universalité que la lenteur narrative du récit et l'omniprésence d'une nature débordante ne font que renforcer, magnifiquement. On reste beaucoup plus dubitatif en ce qui concerne le dénouement mystico-funéraire de l'histoire, basculant vers de discutables territoires exogènes à l'élémentaire simplicité triangulaire de l'intrigue. Il ne sied pas toujours de vouloir ressusciter l'impalpable magie d'un Dreyer exalté, foudroyé par la foi ; mais lui par contre, miraculeusement inspiré.
  • THE GREAT ECSTASY OF ROBERT CARMICHAEL (2005)
    Note : 16/20
    On adhère totalement au discours du réalisateur : "En dépit des apparences, les actes commis par Robert ne relèvent pas de la transgression ni de la révolte, mais expriment tout simplement, essentiellement, la société dans laquelle nous vivons". Il reste néanmoins fort discutable que la démonstration et la dénonciation (voyeuristes) de cet état de fait utilisent les oripeaux mêmes de l'ultra-violence exacerbée, consciencieusement exhibée, qu'elles cherchent par ailleurs à dénoncer.
  • QUATRE MINUTES (2006)
    Note : 16/20
    Même si le film s'englue de temps à autre dans une surenchère d'événements fortement mélodramatiques, flirtant avec la démesure et l'accumulation, on reste pantois devant l'exceptionnelle composition artistique des deux principales actrices, chacune à sa manière, époustouflante de présence et de maîtrise...
    Et que dire des quatre dernières minutes du film !
  • MENU TOTAL (1986)
    L'oeuvre provoqua un sérieux scandale au festival de Berlin 1986
    où plus de la moitié des spectateurs quitta la salle.
  • HAWK'S VENGEANCE (1997)
    Note : 3/20
    Il est rassurant de savoir que le (prétendu) metteur en scène de cette piteuse mascarade n'a plus touché à une caméra depuis environ sept ans. Un incommensurable bonheur pour la communauté cinéphile en permanente alerte.
  • LES RAQUETTEURS (1958)
    Note : 12/20
    Oeuvre considérée comme "le premier manifeste d'un nouveau cinéma et un film charnière dans le documentaire et davantage en prise sur la réalité brute".
  • GONE BABY GONE (2007)
    Note : 15/20
    Une histoire tordue à souhait, avec un mignon Casey Affleck en perpétuel survêtement, à la discutable crédibilité, accompagné d'une insipide et fort inexistante Michelle Monaghan, quelques rôles secondaires fort réussis, deux grosses carrures (Ed Harris et Morgan Freeman) pour cimenter le tout et, en apogée, une puissante composition d'Amy Ryan, dans son rôle de femme larguée, ne suffisent pourtant pas à donner à cette oeuvre somme toute intéressante, un tangible souffle émotionnel, une dimension dramatique universelle. On penche plutôt pour une correcte réalisation familiale (un frangin à la caméra, l'autre comme acteur principal) parsemée de lourds et superflus verbiages à caractères moraux, voire moralisateurs.
  • TERROR 2000 - INTENSIVSTATION DEUTSCHLAND (1992)
    Note : 11/20
    Dernière partie d'une trilogie déjantée et farfelue qui derrière ses monstrueuses énormités et ses grotesques démesures, égratigne sans cesse, vigoureusement et avec constance, les concitoyens teutons et leurs sournoises convictions.
  • DIDINE (2007)
    Note : 11/20
    Même si Géraldine Pailhas est lumineuse à souhait, que Benjamin Biolay et Christopher Thompson sont craquants ou croquants selon, que l'immense Edith Scob, imposante de finesse et d'intelligence, nous subjugue toujours et encore, l'ensemble manque cruellement d'énergie et de vigueur cinématographiques. Des dialogues d'une platitude confondante, une abyssale indigence scénaristique, des scènes attendues et entendues au coin de la plupart des répliques et au final, une réalisation prudente et docile, piétinante et modélisable, sans aucune inspiration, presque une injure à la prestation convaincante de l'ensemble des acteurs...
    Et ça sort de l'Institut des Hautes Etudes Cinématographiques.
  • MONDOVINO (2004)
    Note : 15/20
    Intelligent, courageux, gouleyant et quelquefois effrayant !
  • EDMOND (2005)
    Note : 13/20
    Une étonnante interprétation du toujours excellent William H. Macy, qui porte à lui seul le film sur ses épaules et ses états d'âme, avec une maîtrise et une "folle" assurance indéniables. Hélas, l'oeuvre manque de souffle, finissant par se consumer dans ses propres limites, restant lourdement centrée sur un cas particulier "maladif" au lieu d'élargir et compléter son propos sur les dérives sociétales de plus en plus fréquentes qui engendrent de telles aberrations comportementales extrêmes.
  • BUBBA HO-TEP (2002)
    Note : 14/20
    Un tortueux scénario totalement déjanté qui, une fois l'invraisemblable postulat de départ admis et partagé, invite à folâtrer dans cette sympathique comédie horrifique.
  • LUST CAUTION (2007)
    Note : 17/20
    Sous un titre de film sentencieux et quelque peu stupide, deux acteurs exceptionnels, formant une subtile osmose scénique, frisant souvent une perfection aiguë dans l'interprétation de leurs rôles respectifs : l'imposant Tony Leung, impressionnant dans son monolithique personnage où s'affrontent, en cascades et en opaque silence, sous une fausse impassibilité et un refoulement dantesque, affects et pulsions contradictoires et l'étonnante Wei Tang, d'une incisive et pénétrante finesse dans le jeu et la représentation de son double personnage, comme un somptueux et précieux diamant offert, définitivement perdu.
  • GABRIELLE (2005)
    Note : 16/20
    Magistral duo que celui formé par les acteurs Isabelle Huppert et Pascal Greggory dans une magnifique création sensible et fine, tirée d’une nouvelle de Joseph Conrad, dont l’adaptation se révèle comme une parfaite réussite.
  • BURGER KILL (2007)
    Note : 6/20
    Pitoyable. Mélangeant sans aucune plausibilité le genre slasher et le domaine fantastique, l'oeuvre devient franchement indigeste et sans aucun intérêt, laissant la porte et la cuisine ouvertes à toutes les invraisemblances scénaristiques imaginables. Seul humour du film, indétectable et méconnu pour le spectateur lambda, dans le rôle du gérant de la restauration rapide, le réalisateur de l'utile et brillant documentaire "Super size me" dénonçant efficacement ces effarants lieux d'aisance culinaire(s).
  • ODETTE TOULEMONDE (2006)
    Note : 14/20
    Bienvenue petite comédie franco-belge qui, outre une excellente prestation des deux principaux acteurs nous propose une pléiade de seconds rôles convaincants.
  • LORELEI, LA SORCIÈRE DU PACIFIQUE (2005)
    Note : 9/20
    Sur une thématique concomitante au film danois "Dykkerne" une oeuvre longuette (123 minutes) bavarde et fastidieuse, négligeant incroyablement tout le potentiel fantastique de départ pour nous imposer un pesant huis-clos sous-marin sans intérêt ni partage qui sombre rapidement dans l'oubli, à défaut des bas-fonds...
  • LES ENFANTS D'HITLER (1943)
    Note : 15/20
    Une oeuvre efficace et positive dans son énergique démarche dénonciatrice de la mainmise idéologique du nazisme sur la jeunesse allemande et (en filigrane) des atrocités fanatiques commises contre les opposants au régime et certaines minorités considérées comme des "sous-hommes" (gitans, vieux, Juifs, homosexuels, handicapés mentaux) bien avant le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale.
  • DESPERATE (1947)
    Note : 15/20
    Petite oeuvre méconnue mais bienvenue, du grand Anthony Mann, avec un extraordinaire et constant travail sur l'utilisation du noir et blanc, l'ombre et la lumière, qui fut le début d'une série de films du genre positionnant à tout jamais à tout jamais le réalisateur dans le gotha des metteurs en scène du film noir américain, au même titre qu'un Jules Dassin, un Robert Siodmak ou un Otto Preminger.
  • BLOOD DIAMOND (2006)
    Note : 15/20
    L'incontestable mérite de cette production américaine tournée en grande partie en Afrique du Sud, dont la réalisation a été confiée à un notable tâcheron de l'industrie cinématographique, sans génie mais toujours efficace, s'inscrit dans une constante adéquation entre le film d'action pure et dure, une courageuse dénonciation économique et géo-politique de l'affairisme financier et un conséquent voire émouvant plaidoyer pour un arrêt radical et définitif du pillage systématique des ressources naturelles des pays en voie de développement. (un voeu pieux) Et ce n'est pas le moindre des mérites (ou des paradoxes) du film de pointer ses hollywoodiennes caméras sur cette folie africaine des enfants-soldats, douloureusement conditionnés dans une inhumaine et démente spirale guerrière. Quant à Leonardo Di Caprio, qui reste une valeur certaine sur le marché boursier du box-office international, sa prestation n'appelle à aucune critique notoire. Du parfait travail de professionnel, calibré, maîtrisé.
  • SOUS LE MASQUE (1936)
    Note : 14/20
    Une incroyable interprétation de Peter Lorre, phénoménal dans son (faux) rôle de gentil givré, pour une oeuvre courte mais prenante, (à peine soixante-dix petites minutes) sur le thème de l'espionnage économico-militaire, avec un étonnant final sacrificiel plutôt inattendu pour le spectateur.
  • À QUARANTE-CINQ MINUTES D'HOLLYWOOD (1926)
    Note : 11/20
    On peut renoncer au voyage.
  • LITTLE CHILDREN (2006)
    Note : 16/20
    Hormis les cinq dernières minutes ratées qui remettent benoîtement les pendules à l'heure et les amants dans leur foyer, l'oeuvre de Todd Field, véritable introspection entomologique, "petits insectes, petits enfants" sur l'atonie et la duplicité d'un certain milieu social, assène une vision clinique, froide, désossée, de nos tristes et chaotiques inerties où seules comptent finalement les facades et les apparences. Todd Field, Todd Solondz, Todd Haynes, même rengaine grinçante et décapante, même somptueuse dénonciation d'une sourde hypocrisie. Sexe, mensonges et solitude.
  • BATTLE OF HADITHA (2007)
    Note : 14/20
    Réalisé par un metteur en scène britannique qui a fait ses "armes" dans le documentaire, cette oeuvre accablante et dénonciatrice témoigne, sans emphase ni rodomontade, en évitant un parti pris accusateur trop facile et trop consensuel, de l'élémentaire engrenage d'une violence inutile et sans issue, pourtant souhaitée et même recherchée par les deux forces en présence, afin de provoquer une réaction orientée de la population locale, sans cesse victime de ce que l'on appelle benoîtement, dans les milieux autorisés" et dans les statistiques, les "inévitables" dégâts collatéraux.
  • TUPPEN (1981)
    Note : 13/20
    Sans prétention, avec quelques moments drôles et bien croqués !
  • KEANE (2004)
    Note : 16/20
    Doublement consacrée et fort justement par le Prix Spécial du Jury ainsi que le Prix de la Critique au festival de Deauville 2005, cette oeuvre étouffante et dense s’éclaire par la toujours solide prestation de Damian Lewis, en osmose parfaite avec son étonnant personnage douloureusement "borderline".
  • L'ILE DES AMES PERDUES (2007)
    Note : 12/20
    Sympathique film pour petits et pourquoi pas aussi grands enfants, qui évite avec grâce les impasses de la mièvrerie souvent inhérente à ce genre de production, avec quelques trouvailles bienvenues comme l'épouvantail agressif et des jeunes acteurs somme toute justes et pondérés dans leur interprétation.
  • WEEK-END (1938)
    Note : 14/20
    Un film d'atmosphère où par petites touches discrètes, le réalisateur croque délicatement quelques personnages touchants dans leur naturel et leur émotion.
  • SILENTIUM ! (2004)
    Note : 15/20
    Avec un étonnant acteur (Josef Hader) et un incisif scénario en pourpre et crucifix, l'Autrichien Wolfgang Murnberger nous livre en projection et "confession" un jubilatoire thriller à l'humour constant, sanctifié par un Grand Prix au Festival de Cognac 2006.
  • NOS SOUVENIRS BRULÉS (2007)
    Note : 15/20
    Première incursion de la talentueuse cinéaste danoise dans l'univers contraignant du cinéma américain, gardant avec bonheur, cette subtile faculté de révéler l'intensité émotionnelle d'un regard, sertie d'une incommensurable capacité d'appréhender une émotion fugitive, de capter un sentiment occulté ou une discrète fêlure. Une déception pourtant, loin d'être unanimement partagée, l'interprétation de Benicio del Toro qui frise parfois le cabotinage excessif, dans un sur-jeu inutilement grimaçant.
  • UN CERTAIN JOUR (1969)
    Note : 15/20
    Encore une splendide création cinématographique d'Ermanno Olmi, d'une étonnante finesse psychologique et d'une maîtrise technique époustouflante.
  • DILLINGER ET CAPONE (1995)
    Note : 7/20
    Une sympathique idée originale, au départ, de confronter deux figures mythiques des bas-fonds du crime (chose qui ne s'est jamais faite en réalité, mais qui aurait pu historiquement se dérouler) pour finalement aboutir à une piètre soupe à l'eau indigeste au possible. Seul croûton potable qui surnage sur le médiocre brouet, l'étonnante prestation de Stephen Davies, imperturbable, en majordome distingué et stylé.
  • BLEU PROFOND (2001)
    Note : 9/20
    Désemparé, peut se retrouver aussi le spectateur, face à cette lourde intrigue cousue de fil blanc, au déroulement scénaristique fort improbable et à la plus que discutable psychologie des principaux protagonistes. Reste l'interprétation de Tilda Swinton, d'une présence forte et certaine, mais qui est loin de suffire à notre frustrée satisfaction. A choisir, on préfère de loin se noyer dans une bonne "Ancre Pils" cette excellente bière alsacienne parfaitement recommandable.
  • LE TEMPS S'EST ARRETE (1959)
    Note : 17/20
    Une oeuvre magnifique, d'une incomparable simplicité humaine qui nous propose avec tendresse et subtilité, un merveilleux moment de cinéma qui reste inoubliable.
  • ARMS (1980)
    Note : 9/20
    J'espère que ce n'est pas sur la vision de ce court métrage que le metteur en scène a pu réaliser un (seul) long métrage. Car cela manque vraiment d'intérêt.
  • VOYAGE EN MÉMOIRES INDIENNES (2004)
    Note : 14/20
    Une oeuvre documentaire essentielle sur la fréquente, voire constante démarche eugéniste du pouvoir blanc, que ce soit au Canada, en Afrique du Sud ou en Australie, pour qui l'autochtone n'a d'existence propre que soumis, décervelé, éradiqué. Au 19e siècle, un bon Indien était un Indien mort, au 21e siècle, un bon Indien est un Indien intégré, ce qui revient strictement à la même chose.
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
DE L'AUBE A MINUIT (1920) 18
LE TEMPS S'EST ARRETE (1959) 17
LUST CAUTION (2007) 17
THE GREAT ECSTASY OF ROBERT CARMICHAEL (2005) 16
GABRIELLE (2005) 16
LITTLE CHILDREN (2006) 16
KEANE (2004) 16
DES CHIENS DANS LA NEIGE (2007) 16
LUMIÈRE SILENCIEUSE (2006) 16
QUATRE MINUTES (2006) 16
UN CERTAIN JOUR (1969) 15
CASHBACK (2006) 15
L'ACADIE, L'ACADIE (1971) 15
MONDOVINO (2004) 15
LES ENFANTS D'HITLER (1943) 15
BLOOD DIAMOND (2006) 15
SILENTIUM ! (2004) 15
GONE BABY GONE (2007) 15
DESPERATE (1947) 15
NOS SOUVENIRS BRULÉS (2007) 15
WEEK-END (1938) 14
BUBBA HO-TEP (2002) 14
ODETTE TOULEMONDE (2006) 14
LE BONHEUR DANS 20 ANS (1971) 14
SOUS LE MASQUE (1936) 14
BATTLE OF HADITHA (2007) 14
VOYAGE EN MÉMOIRES INDIENNES (2004) 14
TUPPEN (1981) 13
LA LUTTE (1961) 13
LE MYSTÈRE DE LA CHAMBRE 011 (2007) 13
EDMOND (2005) 13
LES RAQUETTEURS (1958) 12
L'ILE DES AMES PERDUES (2007) 12
À QUARANTE-CINQ MINUTES D'HOLLYWOOD (1926) 11
LES ENFANTS DU SILENCE (1963) 11
TERROR 2000 - INTENSIVSTATION DEUTSCHLAND (1992) 11
LE TUEUR (2007) 11
CHAMBRE 1408 (2007) 11
DIDINE (2007) 11
QUEBEC - USA OU L'INVASION PACIFIQUE (1962) 9
FUR : UN PORTRAIT IMAGINAIRE DE DIANE ARBUS (2006) 9
ARMS (1980) 9
LORELEI, LA SORCIÈRE DU PACIFIQUE (2005) 9
BLEU PROFOND (2001) 9
DILLINGER ET CAPONE (1995) 7
BURGER KILL (2007) 6
LA COULEUR DU CRIME (2006) 5
HAWK'S VENGEANCE (1997) 3