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LUMIÈRE SILENCIEUSE-2006-
Nationalité : Mexique
Titre VO : Stellet licht
Durée : 2h22
Date de sortie en France : 05/12/2007
Genre : DRAME
Réalisation : Carlos REYGADAS
Scénario : Carlos REYGADAS
Prise de vues : Alexis ZABE
Musique : Maria PANKRATZ et Peter WALL
Récompenses
Grand Prix Spécial du Jury, Cannes 2007 ex-aequo avec "Persepolis" de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud
Distributeur : Bac Films
Visa d'exp. : 115946
Résumé
Une communauté anabaptiste de mennonites, au fin fond d'un Mexique rural et sédentaire, loin d'un modernisme indispensable et triomphant. Nous suivons plus particulièrement une famille, celle de Johan et d'Esther et de ses six enfants, dans un immuable quotidien fait de simplicité, de prières et de labeur. Bonheur assuré, bonheur rassurant. En apparence. Depuis près de deux ans, l'homme entretient une relation adultérine avec un autre membre de leur groupe religieux, l'austère et douce Marianne.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Troisième long métrage de Carlos Reygadas, filmé avec des acteurs non-professionnels, eux-mêmes issus du milieu religieux en question, cette oeuvre remarquable de part son esthétique contemplative et sa lancinante empreinte douloureuse, s'épande du coté d'une primitive perfection visuelle et d'une intemporelle universalité que la lenteur narrative du récit et l'omniprésence d'une nature débordante ne font que renforcer, magnifiquement. On reste beaucoup plus dubitatif en ce qui concerne le dénouement mystico-funéraire de l'histoire, basculant vers de discutables territoires exogènes à l'élémentaire simplicité triangulaire de l'intrigue. Il ne sied pas toujours de vouloir ressusciter l'impalpable magie d'un Dreyer exalté, foudroyé par la foi ; mais lui par contre, miraculeusement inspiré.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Carlos Reygadas et Terrence Malick, même ambition, même classe ... certainement les deux meilleurs réalisateurs de ce début de siècle, ils montrent des hommes, des enfants, la nature, le nouveau monde, des hommes encore et puis cette question, qui sommes nous, qu'elle empreinte laissons nous dans le sol, dans les êtres qui nous entourent. Comment redonner sens à l'humanité de l'homme, quitte à retourner à la pureté originelles des amishes. La quête est aussi spirituelle, tout reste à réinventer au sein de la nature, matrice originelle, au risque de l'incarnation ... mais c'est là aussi la force de Reygadas, oser incarner le verbe et par là aussi la rédemption. A nous d'aborder les nouveaux mondes avec corps et esprit, ce cinéma là est tout simplement magnifique.
Bibliographie