Fiche Film - BLEU PROFOND

Fort désemparée que son lycéen de fils, prénommé Beau, fréquente un certain Darby Reese, trentenaire homosexuel de Reno, avec lequel il eut d'ailleurs quelques jours plutôt une collision en voiture, Margaret Hall se présente matinalement à la boîte de nuit où est censé travailler ce dernier, pour demander à l'homme de cesser immédiatement toute relation avec son gamin, contre la somme de cinq mille dollars. Le quidam semble accepter la proposition financière, ce qui ne l'empêche pas de revoir Beau, le soir même. Ils se séparent après une violente altercation et Darby se tue accidentellement, sans que son jeune amant le sache, en tombant sur une ancre, près du hangar à bateaux de la famille Hall. Le lendemain, Margaret, lors d'un footing matinal, découvre le cadavre et, tout naturellement, soupçonne son fils, le visage plein d'ecchymoses, d'être responsable du criminel forfait. Elle profite d'une absence de sa fille Paige, partie en balade avec un famille voisine (le père est marin aux longs cours) pour se débarrasser du corps qu'elle leste dans une crique isolée et pour déplacer le puissant véhicule du macchabée. Quelques jours plus tard, se présente au domicile, un certain Alek Spera, qui réclame cinquante mille dollars pour ne pas orienter la police sur Beau (entre temps, le cadavre venait d'être repêché par un plaisancier) en leur envoyant une cassette vidéo montrant le garçon en intimes et torrides ébats avec le disparu.

Critiques et Commentaires

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 9/20

Désemparé, peut se retrouver aussi le spectateur, face à cette lourde intrigue cousue de fil blanc, au déroulement scénaristique fort improbable et à la plus que discutable psychologie des principaux protagonistes. Reste l'interprétation de Tilda Swinton, d'une présence forte et certaine, mais qui est loin de suffire à notre frustrée satisfaction. A choisir, on préfère de loin se noyer dans une bonne "Ancre Pils" cette excellente bière alsacienne parfaitement recommandable.

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Critiques - Commentaires Public

Critique de inconnu(e)

D'un grotesque exponentiel.

Bibliographie

L'annuel du Cinéma 2002