Autant la première demi-heure du film draine une honnête voire sympathique ambiance attentiste et trouble, nimbée d'un impalpable malaise diffus mais constant, autant le reste du séjour hôtelier s'enfonce dans un précipité granguignolesque d'effets spéciaux faciles, quelconques, souvent lourdement prévisibles, cantonné dans un fastidieux huis clos et ponctué de temps à autre d'approximatives et hasardeuses digressions. Comble d'indigence et de saturation, alors que le récit s'orientait, plus ou moins intelligemment, vers une porte de sortie acceptable, entre surf, noyade et retour à la vie, on en remet une louche et c'est reparti pour un second tour de hantise et de consternation. Reste que l'on a connu séjour bien pire, que ce soit dans une minable chambre d'hôtel ou une bruyante salle de cinéma.