Réalisé par un metteur en scène britannique qui a fait ses "armes" dans le documentaire, cette oeuvre accablante et dénonciatrice témoigne, sans emphase ni rodomontade, en évitant un parti pris accusateur trop facile et trop consensuel, de l'élémentaire engrenage d'une violence inutile et sans issue, pourtant souhaitée et même recherchée par les deux forces en présence, afin de provoquer une réaction orientée de la population locale, sans cesse victime de ce que l'on appelle benoîtement, dans les milieux autorisés" et dans les statistiques, les "inévitables" dégâts collatéraux.