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FUR : UN PORTRAIT IMAGINAIRE DE DIANE ARBUS-2006-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Fur : an imaginary portrait of Diane Arbus
Durée : 2h00
Date de sortie en France : 10/01/2007
Genres : ÉVOCATION / BIOPIC
Themes
Suicide
- cinéma américain -
Photos et photographes
- cinéma américain -
Réalisation : Steven SHAINBERG
Inspiration : D'après un livre de Patricia BOSWORTH
Prise de vues : Bill POPE
Musique : Carter BURWELL
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Visa d'exp. : 116771
Résumé
Diane Arbus (1923-1971) est devenu célèbre dans le monde de la photographie pour ses clichés singuliers représentant des personnages hors normes (jumeaux, monstres de foire, nains, travestis, malades mentaux, etc..) Ayant vécu tout d'abord dans l'ombre de son époux Allan, photographe de mode, s'occupant essentiellement de l'aider et de l'accompagner dans la préparation des clichés, elle commence, fin des années 50, à devenir autonome et s'émanciper de la tutelle maritale. Steven Shainberg, le réalisateur, a imaginé comme facteur déclencheur de cette émergente indépendance, la venue à l'étage au-dessus des Arbus, d'un étrange et mystérieux personnage constamment masqué, Lionel Sweeney, dissimulant avec plus ou moins d'habilité, une extraordinaire et somptueuse pilosité le faisant ressembler à un "homme-lion".
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 9/20
Une excellente idée scénaristique de départ, malmenée à coups de fastidieux clichés, d'inévitables "scènes à faire", d'insupportables décors outrancièrement baroques, de séquences pseudo-émouvantes qui frisent le ridicule le plus éculé et le plus surfait (scènes du rasage, du suicide, du matelas pneumatique, parmi d'autres passages tous aussi navrants et foncièrement stupides).
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 7/20
Evocation de la vie de la photographe Diane Arbus entre réalité et spéculations des scénaristes. Le spectateur est tout de suite prévenu. On se dit chouette, un biopic imaginatif qui va narrer des personnages sans être un conte moralisateur comme le sont "La Môme", "Walk The Line" ou autre vies d'artistes portées récemment sur grand écran.Hélas, il n'en est rien. Le film se déroule de manière trop prévisible. Nicole Kidman y est inquiétante et troublante, Robert Downey Jr. ridicule. Sous sa tonne de poil, il se contente de rester bien droit susurrant son texte pour charmer sa belle voisine. La partition de Burwell, sans être sa meilleure, nous permet de passer le temps. La photographie, très esthétisante, n'est elle non plus pas au service du propos. Elle n'est là qu'en guise de papier doré pour un cadeau, en définitive, assez fade. Steve Shaineberg avait pourtant toutes les cartes en main pour faire un film plus décalé et étrange, usant à meilleur escient de ses monstres de foire et de l'univers de l'artiste. .
Bibliographie