Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 50 films notés

Page 34 sur 332 (16566 critiques au total)

  • PAT ET PATACHON DANS L'AUTO-FUSÉE (1929)
    Note : 9/20
    Un scénario plutôt insipide et une réalisation fort terne pour cette incertaine pochade fantastico-humoristique mise en scène par un vague tâcheron britannique dont la prolifique production (plus d'une centaine de films) n'a jamais, semble-t-il, franchi les frontières protectrices de la perfide Albion.
  • MIDNIGHT MEAT TRAIN (2008)
    Note : 14/20
    Sur une thématique fantastique guère utilisée dans les films du genre, l'existence de créatures "particulières" dans un monde souterrain parallèle au nôtre, de plus cannibales, notre réalisateur d'origine japonaise nous propose une oeuvre gore radicale et violente, à l'original scénario d'un Clive Baker inspiré, dont on retiendra surtout l'excellente interprétation de Vinnie Jones, en pourvoyeur maléfique.
  • L'AUTRE (2007)
    Note : 15/20
    Une oeuvre intelligente et fragile, effleurant par petites touches indistinctes et lancinantes les inéluctables questionnements sur le vieillissement, la mort, l'identité, le devenir, avec en pointillé la séduisante tentation de l'anonymat, finalement réduite à une intenable parenthèse vite refermée, une vaine tentative de vivre d'impossibles autres existences, peut-être salvatrices, certainement perturbantes.
  • DER TUNNEL (1915)
    Note : 15/20
    Pour l'époque, cette rare œuvre cinématographique d'anticipation se présente comme une indéniable réussite, malgré une étonnante et curieuse baisse de tension et d'intérêt vers l'heure de projection pour finalement se remettre sur les rails et le succès.
  • LA CABANE DANS LES BOIS (2011)
    Note : 15/20
    Après les premières vingt minutes de projection, et malgré certaines courtes scènes singulières et déconcertantes voire incompréhensibles et farfelues, (surtout dans la séquence liminaire), on s'imagine d'emblée être reparti pour un énième slasher tranchant dans lequel serait victime l'habituel groupe d'étudiants en goguette pastorale. Ou bien supputer tout simplement une variante du "Truman Show" de Peter Weir, plus violente, remixée à la mode sanguinolente. Il s'avère que l'intrigue est bien plus retorse et plus complexe, mélangeant avec une savoureuse subtilité bien des archétypes et des figures emblématiques du cinéma fantastique, dans une magistrale fiesta sanglante, ne craignant nullement les pataquès et les oxymores scénaristiques, jouant adroitement sur les effets d'accumulation et de saturation, conviant même à la fête les Anciens, immémoriaux ou lovecraftiens, le tout emprunt d'un humour évident et bienvenu.
  • LE PASSAGER (2005)
    Note : 13/20
    Première réalisation d'Eric Caravaca, intéressant acteur d'un cinéma français exigeant, qui nous propose une oeuvre de qualité d'où émane une grand respect pour les comédiens et une véritable sensibilité teintée de pudeur et de nostalgie.
  • LOLA (2009)
    Note : 15/20
    Deux rugueuses âmes en peine, dans la grande mégalopole de Manille, durant la saison des pluies, qui cherchent, chacune dans son intangible et bornée sentiment affectif, au-delà des inévitables et dérisoires compromis moraux et financiers, une raison de lutter contre la misère, le mauvais sort et la fatalité.
  • LA LOI DE LA FRONTIÈRE (1966)
    Note : 14/20
    Un des tous premiers films marquant le renouveau (in)espéré du cinéma turc, avec comme emblématique acteur principal l'incontournable et futur réalisateur Yilmaz Güney, qui met en lumière les graves problèmes endémiques du pays résultant du manque général d'instruction et d'éducation, handicap majeur bloquant toutes évolutions d'une société repliée sur d'ancestraux codes désuets et mortifères.
  • VICKY, CRISTINA, BARCELONA (2008)
    Note : 16/20
    Dernier film en date du prolifique Woody Allen qui déferle comme un débordant raz-de-marée irrésistible, avec ses pétulants chassés-croisés amoureux, son entraînante et intarissable vivacité cumulative, pour une virevoltante oeuvre salutaire qui au-delà de son indéniable qualité cinématographe, reste avant tout une superbe leçon de séduction et un turbulent hymne bienheureux à l'hédonisme décontracté.
  • MAUPRAT (1926)
    Note : 15/20
    Malgré un scénario sans grande envergure ni originalité perceptibles, issu de l'adaptation du roman éponyme de George Sand, cette œuvre rare du réalisateur, mérite toute notre attention, de par les fréquentes tentatives (réussies) et tentations (presque néophytes) de quelques expérimentations cinématographiques bienvenues.
  • DE ROUILLE ET D'OS (2011)
    Note : 15/20
    Deux acteurs magnifiques d'aisance et de conviction, dans une oeuvre filmée au cordeau, un peu trop millimétrée dans son scénario et sa radicalité, qui transpire un étonnant savoir-faire artistique et créatif, bien trop maîtrisée dans son élaboration, au point de se refermer sur elle-même, dans sa propre brillance conceptuelle, privant finalement le spectateur d'une véritable émotion intense et communicative.
  • SPIRITS (2008)
    Note : 12/20
    Petit film fantastique à connotation horrifique, remake inavoué d'une vague réalisation thaïlandaise inédite dans l'hexagone, qui sans jamais sortir de certains schémas conventionnels du genre, prévisible et révélateur comme un quelconque bain au fixateur, nous propose tout de même une fort correcte production au-delà des banales nipponeries du thème abordé.
  • LES SECRETS (2009)
    Note : 11/20
    Quelques rares scènes réussies, dans un ensemble fort conceptuel et hautement artificiel, pour une construction scénaristique et psychologique improbables, avec moult scènes et comportements prévisibles, n'échappant pas à un certain ridicule et au travers de "la scène à faire", cette dérive matriarcale, avait pourtant tout pour séduire et ce sordide gynécée bien d'autres potentialités dramatiques.
  • MOONRISE KINGDOM (2011)
    Note : 15/20
    Une subtile et permanente alchimie entre l'omniprésence d'une nature accueillante et luxuriante, complice de toutes les aventures enfantines, et les parfaits contours d'un univers de poupées, codifié dans une extrême stylisation, a priori idéale voire perfectionniste, met en forme et en liesse les loufoques artefacts réactionnels et visuels de l'univers émerveillé d'un Wes Anderson décidément inspiré.
  • MIRRORS (2008)
    Note : 13/20
    Au crédit du film nous mettrons d'office des trucages parfaitement réussis et un scénario relativement original, un rien alambiqué, même si la pirouette finale semble surnuméraire et facile. Au débit de l'oeuvre, d'imposants décors inutilement laids et chargés et des acteurs souvent peu convaincants qui semblent tout juste avoir bien appris leur leçon et leurs répliques.
  • À L'AUBE D'UN MONDE (1957)
    Note : 12/20
    Excellent filmage fort technique et commentaires plutôt pompeux.
  • PILOTE MALGRÉ LUI (1941)
    Note : 15/20
    Un savoureux Heinz Rühmann, qui a déjà une conséquente filmographie derrière lui, (pas moins d'une quarantaine de films) dans une oeuvre tournée en plein nazisme triomphant dont nous ne verrons guère les oripeaux ni les dérapages, juste peut-être une discrète incitation à recruter pour l'aéronautique.
  • THE ADVENTURES OF JAMES AND DAVID (1997)
    Note : 10/20
    Un échange verbal sympathique, pour une histoire tirée par les cheveux.
  • POLICIER, ADJECTIF (2009)
    Note : 15/20
    Le premier mouvement d'humeur, en sortant de la salle, est de grogner contre les lenteurs et les longueurs, a priori inutiles de certains plans, étirés à l'extrême, jusque dans une crispante lassitude. Cette réaction épidermique et simpliste néglige le crucial fait que ces piétinements scénaristiques participent fort justement à ce travail de sape et d'éclaircissement d'une société ubuesque et fossilisée où l'ombre de Ceausescu reste présente, avec ses aberrantes enquêtes policières et ses autoritaires directives.
  • PROMETHEUS (2011)
    Note : 12/20
    Il est indéniable que les prouesses technologiques et cinématographiques, rehaussées dans leurs dimensions futuristes par la vision en relief, sont loin d'être négligeables, certains diront même époustouflantes. Pourtant ce fastidieux préquel dégage une étrange impression de prétention, doublée d'une inquiétante avalanche de redites et de piétinements, subissant, par manque d'inspiration, de folie et d'autonomie les séquelles de l'admirable et novateur film générique datant de 1979, l'incontournable Alien, réalisé par Ridley Scott. Et c'est dans un esprit d'apaisement et de commisération, que nous éviterons de nous appesantir sur le ridicule des fastidieuses séquences mettant en scène et en parlotte, la tête arrachée du retors David.
  • LE TRESOR PERDU DES TEMPLIERS (2) (2007)
    Note : 11/20
    Seconde partie d'une trilogie danoise pour enfants, cette correcte réalisation ne présente aucun défaut majeur, hormis son irréalité flagrante quant aux comportements et aux agissements des quatre adolescents aventuriers.
  • COURRIER POUR LE PASTEUR JACOB (2009)
    Note : 15/20
    D'une qualité certaine, avec quelques plages d'émotion intense et un scénario d'une parfaite cohérence, cette oeuvre d'origine finlandaise provoque sans appel notre entière conversion, faisant fi de notre tenace athéisme séculaire.
  • HIMMELHUNDE (1942)
    Note : 15/20
    Imprégnés du vivifiant air des montagnes bavaroises, dans la complicité de leurs spartiates tentes et de leur adolescente amitié indéfectible et teutonne, à l'écoute studieuse et zélée de leurs imposants responsables galonnés, svastika en brassard et baveuse morgue aryenne à peine dissimulée, ils ont de quoi séduire ces charmants bambins, élevés à la grandeur du Troisième Reich, shootés à l'exaltation et à la discipline exemplaires. Le nauséeux et l'intolérable des exactions nazies sont bien sûr absentes de cette rayonnante imagerie d'Epinal, d'une excellente composition cinématographique et d'une pernicieuse et sournoise dangerosité insoupçonnée.
  • L'ETE DE TOUS LES DANGERS (2008)
    Note : 14/20
    Sympathique production norvégienne ciblant un public jeune, correctement filmée, sans aucune mièvrerie, avec pour une fois des acteurs enfants d'un charmant naturel.
  • COPIE CONFORME (2010)
    Note : 16/20
    Un scénario d'une subtile intelligence et d'une sagace perversité qui sans cesse évolue et se complaît dans sa propre mécanique illusoire et ludique, avec ses raffinées strates de lecture et de perception, qui pour cette première échappée d'Abbas Kiarostami des plateaux iraniens, propose et impose une oeuvre splendide, parfaitement maîtrisée dans sa labyrinthique et vertigineuse dialectique.
  • UNE ÉDUCATION NORVEGIENNE (2011)
    Note : 12/20
    Même si la sympathie pour notre lunaire binoclard, roux et barbu en plus, ne fait pas de doute et ne sera jamais prise en défaut, il n'empêche que cette irrévérencieuse pochade norvégienne, quelque peu abrasive et colorée, manque tout de même de maîtrise et de consistance, certainement trop cornaquée par les exigences du scénariste / écrivain dont la présence nous paraît lourdement perceptible.
  • LA MER CALME (1910)
    Note : 14/20
    Un Griffith maritime, d'après un poème de l'écrivain britannique Charles Kingsley (1819-1875) qui fait penser à un autre grand poète et son fameux roman "Les travailleurs de la mer" (Victor Hugo) que notre éclectique et prolifique réalisateur anime et modèle avec une conviction et un réalisme exemplaires.
  • THE MOTHER (2008)
    Note : 11/20
    L'intangible linéarité du récit peut provoquer une certaine forme de lassitude et générer une part d'ennui relative, malgré l'accumulation de péripéties violentes et sanglantes. A mettre surtout au débit du film, un dénouement illogique et stupide qui laisse la porte et le tiroir-caisse ouverts à une possible suite. Restent, et c'est peu, de superbes prises de vue de l'environnement champêtre et diurne.
  • BLITZ (2011)
    Note : 13/20
    Excellente interprétation des deux personnages principaux, incarnés par le monolithique Jason Statham, tout en nerveuse et saillante brutalité, et le circonspect Paddy Considine, serti de nuances et de pondération, pour une oeuvre efficace et bienvenue dont on peut, à juste titre déplorer le dénouement arbitraire d'une justice individuelle qui fleure les punitives exactions d'un Paul Kersey alias Charles Bronson.
  • MESRINE : L'INSTINCT DE MORT (2008)
    Note : 14/20
    Avant tout il faut reconnaître l'excellente prestation de Vincent Cassel, solidement investi dans son mémorable personnage. On pourra aussi apprécier l'orientation scénaristique qui évite adroitement de jouer la carte du "héros sans peur et sans reproche". Et noter la parfaite pratique cinématographique d'un Jean-François Richet en forme, mais reste tout de même la lancinante question du pourquoi de ce biopic dont l'intérêt et la nécessité paraissent tout de même pesamment infondés.
  • NECROMENTIA (2009)
    Note : 6/20
    Conglomérat souvent glauque de scènes chocs, avec leur potentialité fantastique mal gérée, de multiples emprunts éhontés et foutraques à la filmographie du genre, via la littérature et la bande dessinée gores, qui sont benoîtement accolés les unes aux autres, sans réelle concertation ou justification, qui font de cette réalisation, une stupide pochade inepte et grotesque. On dénote tout de même quelques potentialités réelles pour créer un climat malaisé qui pourraient donner lieu, avec un scénario vraiment original et convenablement structuré, à de possibles surprises intéressantes.
  • FIGAROS HOCHZEIT (1949)
    Note : 15/20
    Superbe film musical, d'une contagieuse exubérance, si tant est que les rituels et les codes de l'opéra ne vous soient pas trop rébarbatifs et pesants, qui rappelle avec un bonheur certain les bergmaniens "sourires d'une nuit d'été" respirant une indéniable joie de vivre et d'aimer hédoniste et bienvenue.
  • UN CONTE D'ÉTÉ POLONAIS (2007)
    Note : 15/20
    Par petites touches chaleureuses et discrètes, rappelant la douceur de vivre d'un certain cinéma polonais intimiste, Andrzej Jakimowski nous entraîne dans une joyeuse envolée naturaliste, papillonnant de silhouettes en personnages, avec un rare bonheur (Violka la voisine, le Turc mécanicien, l'éleveur de pigeons, le directeur de l'entreprise italienne) qui donne envie de faire une pause, de rater effectivement le dernier train, pour savourer une baignade inopinée, un après-midi ensoleillé.
  • NATHAN LE SAGE (1922)
    Note : 15/20
    Sur une bienvenue thématique de tolérance, humaine et religieuse, une oeuvre rare, fort bien construite, qui mérite effectivement cette excellente restauration d'une copie de qualité diffusée avec bonheur sur la chaîne de télévision franco-allemande Arte.
  • THE INCIDENT (2011)
    Note : 10/20
    Visionné une après-midi maussade, au 30e Festival du Film Fantastique de Bruxelles (BIFFF), cette production typique d'un genre sans inspiration, malgré une relative efficacité dans le rendu d'une atmosphère glauque et maladive, rehaussée par un huis-clos étouffant, quasi permanent, ne mérite aucune considération et ce n'est pas la (stupide) pirouette finale qui changera la donne et le désappointement.
  • LE JOUEUR DE CITERNES (2010)
    Note : 12/20
    Original, mais un peu léger.
  • RABIA (2009)
    Note : 15/20
    Même si la fin du film est un peu trop déterminée dans l'insistance mélodramatique, ne se privant pas de l'incontournable et facile acmé situationnelle (un enfant qui vient de naître, dans les bras d'un homme qui va mourir) nous sommes néanmoins en présence d'une oeuvre intéressante, incisive et cruelle qui rappelle, avec bonheur, de par son atmosphère oppressante et sa morbide tonalité toxique, les meilleures créations dramatique de l'incisif Argentin "Léopoldo Torre Nilsson" et du radical Mexicain "Arturo Ripstein", pour notre plus grand contentement.
  • DREAM WORK (2001)
    Note : 13/20
    Utilisant la technique dite "copie par contact" qui consiste à recopier une scène, un plan, image par image, sur une pellicule vierge et le rayographe, principe graphique cher à Man Ray, le réalisateur démembre une nouvelle fois une séquence du film de Sidney J. Furie, "L'emprise" pour arriver à créer une pertinente osmose entre une personne qui dort et les imaginaires perceptions de son rêve.
  • SHIVER (2008)
    Note : 9/20
    Nous avons à nouveau la preuve indéniable et navrante, qu'il ne suffit pas d'avoir de bons ingrédients, en l'occurrence un scénario plutôt original, pour faire un film réussi et prenant. Par contre, il aura fallu juste un piètre cinéaste pour en faire une mixture indigeste, surtout dans son dernier quart d'heure, lamentable et grotesque.
  • AVIDA (2006)
    Note : 1/20
    C'est franchement d'une bêtise confondante et d'un ennuyeux soporifique, le plus impardonnable restent l'insondable prétention et la profonde ringardise de l'ensemble.
  • CELUI QUI DETERRE LA BELLADONE (2006)
    Note : 14/20
    Film quasi muet, avec les traditionnels ingrédients visuels du genre, une démarche, un style, une rythmique, un maquillage idoines des principaux personnages, qui lorgne avec bienvenue du coté du fantastique et de la pataphysique, serti d'un canevas inclassable, curieux et décalé, jamais déplaisant.
  • LES TUEURS VENUS DE L'ESPACE (1954)
    Note : 5/20
    Rien à retenir de cette triste pochade de science-fiction fort bavarde, d'un illogisme constant et pesant, aussi bien dans le comportement des personnages principaux que dans celui des indigestes extra-terrestres de pacotille.
  • THE CRAZIES (2010)
    Note : 15/20
    Remarquable remake d'un film réalisé dans les fécondes années 1970 par l'incontournable George Romero, cette œuvre reprend en effet avec évidence et bonheur une terrifiante trame réaliste et plausible, avec deux fortes scènes claustrophobes, l'une dans une vaste tente bâchée, avec un tueur dégénéré à l'efficace fourche performante et perforeuse, l'autre sous l'aveugle tunnel liquide d'une station de lavage auto, avec d'invisibles agresseurs et une voiture qui refuse obstinément de démarrer.
  • L'OMBRE DU MAL (2011)
    Note : 11/20
    Dans la traditionnelle moulure des films hollywoodiens qui font avant tout primer l'action à tout prix au détriment d'une quelconque véracité et vraisemblance cinématographiques, une oeuvre sans grand intérêt hormis peut-être la présence de la sculpturale Alice Eve et un séduisant Luke Evans en efficace et redoutable pandore.
  • L'HOMME DE LONDRES (2007)
    Note : 17/20
    Entre la solide version réalisée par Henri Decoin(1943) et celle, plus classique, de Lance Comfort (1947) la réalisation de Bela Tarr s'impose comme une monumentale et sidérante oeuvre épurée jusqu'à la désolation extrême, une vertigineuse et hallucinante plongée métaphysique où les mots n'ont plus rien à dire au contraire des regards et des silences s'époumonant en pure perte dans le malaise et la perdition.
  • L'ILLUSIONNISTE (2010)
    Note : 13/20
    Côté pile, un magnifique coup de crayon pour croquer de sympathiques personnages et de splendides paysages urbains et marins, sur fond d'hommage admiratif et sincère au grand Jacques Tati, agencé sous forme d'une délicate bande dessinée (filmée) légère et douce-amère, parfaitement maîtrisée. Côté face, une vertigineuse absence d'émotion, tout juste perceptible durant le dernier quart d'heure, alors que notre prestidigitateur se décide à relâcher dans la nature, parmi quelques sauvages congénères, son remuant léporidé blanc.
  • MAFIEUX (1962)
    Note : 16/20
    Avec un constant humour désabusé et caustique et une interprétation haut de gamme d'Alberto Sordi, étonnant dans sa verbeuse exubérance et sa conciliante faconde, cette oeuvre transalpine faussement débonnaire, a priori inédite en salles dans l'Hexagone, dénonce, mine de rien, la profonde et permanente gangrène de la religion, de la politique et du monde des affaires contaminés par la tentaculaire mafia.
  • LES TZIGANES (1921)
    Note : 15/20
    Apparemment une histoire compliquée, que la vision du film dénie avec efficacité, à travers cette éternelle histoire d'une vengeance amoureuse qui traverse les années, dans ce qui fut le premier film réalisé par Karl Anton, projeté dans une copie restaurée en 2008 au toujours séduisant Festival du Film Muet de Pordenone.
  • SALVAGE (2009)
    Note : 13/20
    Une première partie fort percutante qui révèle une excellente maîtrise du suspense, dans une réelle intensité dramatique croissante, mais qui dans sa seconde moitié s'oriente vers quelque chose de plus convenu, de moins intéressant et de plus banalement classique dans le genre. Vraiment dommage.
  • WRONG (2012)
    Note : 15/20
    Des échanges verbaux qui durent plus qu'il n'en faut, s'étirant vers un absurde pataphysique et rémanent, jouant sur les distorsions, la saturation et une forme hilarante, voire inquiétante de cohérence illogique, ce troisième opus du réalisateur ramène l'extravagance situationnelle à sa plus banale normalité, glissant d'une réalité tangible et quotidienne vers une folie douce et complice, chiennement assumée.
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
L'HOMME DE LONDRES (2007) 17
VICKY, CRISTINA, BARCELONA (2008) 16
COPIE CONFORME (2010) 16
MAFIEUX (1962) 16
L'AUTRE (2007) 15
UN CONTE D'ÉTÉ POLONAIS (2007) 15
LES TZIGANES (1921) 15
DER TUNNEL (1915) 15
LOLA (2009) 15
MAUPRAT (1926) 15
POLICIER, ADJECTIF (2009) 15
COURRIER POUR LE PASTEUR JACOB (2009) 15
NATHAN LE SAGE (1922) 15
RABIA (2009) 15
THE CRAZIES (2010) 15
LA CABANE DANS LES BOIS (2011) 15
DE ROUILLE ET D'OS (2011) 15
MOONRISE KINGDOM (2011) 15
PILOTE MALGRÉ LUI (1941) 15
HIMMELHUNDE (1942) 15
FIGAROS HOCHZEIT (1949) 15
WRONG (2012) 15
L'ETE DE TOUS LES DANGERS (2008) 14
LA MER CALME (1910) 14
MESRINE : L'INSTINCT DE MORT (2008) 14
MIDNIGHT MEAT TRAIN (2008) 14
LA LOI DE LA FRONTIÈRE (1966) 14
CELUI QUI DETERRE LA BELLADONE (2006) 14
LE PASSAGER (2005) 13
MIRRORS (2008) 13
L'ILLUSIONNISTE (2010) 13
SALVAGE (2009) 13
BLITZ (2011) 13
DREAM WORK (2001) 13
SPIRITS (2008) 12
LE JOUEUR DE CITERNES (2010) 12
À L'AUBE D'UN MONDE (1957) 12
PROMETHEUS (2011) 12
UNE ÉDUCATION NORVEGIENNE (2011) 12
LE TRESOR PERDU DES TEMPLIERS (2) (2007) 11
LES SECRETS (2009) 11
THE MOTHER (2008) 11
L'OMBRE DU MAL (2011) 11
THE ADVENTURES OF JAMES AND DAVID (1997) 10
THE INCIDENT (2011) 10
SHIVER (2008) 9
PAT ET PATACHON DANS L'AUTO-FUSÉE (1929) 9
NECROMENTIA (2009) 6
LES TUEURS VENUS DE L'ESPACE (1954) 5
AVIDA (2006) 1