Aucun résultat pour cette recherche
HIMMELHUNDE-1942-
Nationalité : Allemagne
Titre VO : Himmelhunde
Durée : 1h16
Réalisation : Roger VON NORMAN
Prise de vues : Herbert KÖRNER
Résumé
Le fringant capitaine Fritz Kilian forme une conséquente unité de juvéniles postulants au vol à voile, tous membres de l'active Jeunesse Hitlérienne. Lui-même briguait un titre d'ingénieur que des raisons financières n'ont pas fait aboutir pour l'instant. Aussi, avec son petit groupe, entièrement dévoué à sa personne et à sa cause, il a mis au point un modèle révolutionnaire d'aile volante que le dynamique Werner Grundler devra piloter, lors de l'incontournable concours annuel mettant à l'épreuve des dizaines d'autres planeurs et après avoir réussi le diplôme de pilotage qu'il passe incessamment. Mais le fameux prototype, tout d'abord testé par Kilian lui-même, présente finalement une inquiétante fissure sur un coté qui va provoquer chez son constructeur le refus de présenter l'appareil aux prochaines compétitions. Alors que notre gradé décide de revoir entièrement les plans et les calculs concernant la conception de son planeur, les garçons de son équipe le réparent discrètement, de nuit, afin que le jour suivant Werner puisse décoller et défendre leurs couleurs. Effectivement le garçon prend l'air le jour de l'épreuve, sans l'aval de son responsable, battant le record de la distance qui ne sera pas homologué, manquant de peu de se tuer à l'atterrissage, lorsque l'avion se brise à nouveau. Toute la coupable petite équipe sera renvoyée le lendemain, pour avoir enfreint le strict règlement et désobéi aux ordres de leur supérieur. Fort marris de leur déconvenue et de leur limogeage, les quatre garçons vont finalement, avec l'aide de Kilian, reconstruire la précieuse aile volante.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Imprégnés du vivifiant air des montagnes bavaroises, dans la complicité de leurs spartiates tentes et de leur adolescente amitié indéfectible et teutonne, à l'écoute studieuse et zélée de leurs imposants responsables galonnés, svastika en brassard et baveuse morgue aryenne à peine dissimulée, ils ont de quoi séduire ces charmants bambins, élevés à la grandeur du Troisième Reich, shootés à l'exaltation et à la discipline exemplaires. Le nauséeux et l'intolérable des exactions nazies sont bien sûr absentes de cette rayonnante imagerie d'Epinal, d'une excellente composition cinématographique et d'une pernicieuse et sournoise dangerosité insoupçonnée.
Ajouter Votre
Critique/Commentaire