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MAFIEUX-1962-
Réalisation : Alberto LATTUADA
Scénario : Agenore INCROCCI (sous le nom "Age") , Furio SCARPELLI (sous le nom "Scarpelli") , Marco FERRERI , Rafael AZCONA et Bruno CARUSO
Prise de vues : Armando NANNUZZI
Musique : Piero PICCIONI
Résumé
Petit cadre milanais, remplissant la fonction de chef d'atelier dans une importante usine de fabrication automobile, le volubile Antonio Badalamenti, dont l'essentiel du travail consiste à pointer et chronométrer le travail à la chaîne des ouvriers, a décidé de transformer sa prime de rendement en congés payés, pour se rendre en Sicile, dans son village natal, présenter enfin aux siens son épouse Marta et ses deux fillettes qu'ils ne connaissent pas encore. Convoqué par son patron, à la veille de son départ, il est invité à remettre un précieux paquet au ponte local de la région, un certain Don Vincenzo, qui règne en maître absolu et en discrets pots-de-vin sur les habitants de la contrée dont il régente de près ou de loin, l'emploi, les subsides et l'opinion. Après un fastidieux voyage, en train, ferry et taxi, le sympathique quatuor citadin débarque dans une traditionnelle famille sicilienne où notre Antonio représente et symbolise celui qui a réussi dans l'existence, une opinion largement partagée par ses anciens camarades qu'il va croiser tous les jours suivants en faisant découvrir les environs à son épouse et ses deux gamines. Après avoir rencontré le fameux Don Vincenzo, notre exubérant Milanais est peu à peu amené à témoigner sa déférence et sa soumission aux ancestraux et patriarcaux codes mafieux de l'île, prouver qu'il est resté un véritable picciotto, (un soldat d'honneur), et devra finalement accepter de partir une journée aux States, dans la mégalopole new-yorkaise, dissimulé dans une caisse en bois spécialement aménagée pour le trajet en avion, pour abattre un important et gênant quidam, lors de son passage chez son coiffeur habituel.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Avec un constant humour désabusé et caustique et une interprétation haut de gamme d'Alberto Sordi, étonnant dans sa verbeuse exubérance et sa conciliante faconde, cette oeuvre transalpine faussement débonnaire, a priori inédite en salles dans l'Hexagone, dénonce, mine de rien, la profonde et permanente gangrène de la religion, de la politique et du monde des affaires contaminés par la tentaculaire mafia.
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Bibliographie