C'est grâce à son miroir magique, que le calife Omar le Pompeux a retrouvé la trace de son tapis volant, que son fils Hassan avait négligemment jeté par la fenêtre, dans une crise d'éthylisme, et qui s'est volatilisé, à des milliers de kilomètres de là, sur un vague dépotoir londonien où quelques employés trient et récupèrent les moult objets hétéroclites, accumulés, disséminés. On y découvre nos deux compères Pat et Patachon (ici Bill Grant et Alf Higgins) en train de nettoyer et de chercher à remettre en marche un vieux bus à l'impériale désaffecté, squatté par un rétif bourricot sans gêne, le fameux tapis permettant de dissimuler une discrète brèche près de l'auguste marchepied, avant que le penaud Hassan, téléporté dans la capitale britannique, ne le récupère. Les premiers clients qui se présentent, un sympathique couple Bob Mac Kenzie et sa petite amie Gwendoline, ne seront finalement pas du prochain voyage, la demoiselle fort perturbée et malheureuse en apprenant, par un entrefilet collé sur une vitre du véhicule, que son paternel est retenu prisonnier à la cour d'un méchant potentat oriental. Mais comme c'est l'heure méridienne du repas, voilà qu'arrive l'étouffante et débordante Pimprenelle, amoureuse de notre rondelet Patachon, avec goûter, collation et affection pour son chéri adoré. Hélas, l'autobus ne démarre pas, malgré un méticuleux nettoyage mécanique et ce sera par un pur hasard que le mot magique ("Monte") prononcé par un de nos deux héros, debout sur le tapis magique, qui a servi à l'emballage et au transport du moteur grippé, enclenche le pouvoir ascensionnel de la fameuse carpette. Après moult péripéties durant lesquelles l'objet magique risque à chaque fois d'être dérobé ou perdu, nos compères vont s'en servir pour faire voler leur bus, partir avec le jeune couple et l'incontournable amoureuse, délivrer en Orient, le paternel de la demoiselle.

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