Fiche Film - MIRRORS

Quartier new-yorkais de Harlem. Un homme visiblement paniqué pénètre dans une station de métro désertique, se réfugie dans une pièce apparemment destinée au personnel roulant, puis se tranche la gorge. Ben Carson, un ancien membre de la police locale, profondément traumatisé par la mort d'un collègue, lors d'une fusillade, vient de démissionner et tente, vaille que vaille de se remettre de ce drame pour lequel il se sent responsable, en prenant un travail de gardien de nuit dans un ancien grand magasin, le Mayflower, aujourd'hui à l'abandon, après un dramatique incendie qui occasionna des dizaines de morts. Vivant séparé de son épouse Amy et de ses deux enfants, Daisy et Michael, hébergé provisoirement par sa soeur Angela, notre ex-pandore qui s'est astreint à ces régulières rondes nocturnes, est bientôt victime d'étranges et angoissantes hallucinations sur son lieu de travail et même seul, devant la glace de la salle de bains. Ses nuits de travail deviennent de plus en plus agitées avec de terrifiantes visions d'embrasement et l'étrange impression d'une présence maléfique derrière les miroirs. La découverte du portefeuille de l'ancien vigile, un certain Gary Lewis (en fait le quidam qui s'est tranché la gorge) et la présence d'un mystérieux papier portant une seule mention "Esseker" l'incite à contacter quelques anciens collègues pour orienter ses brouillonnes et aveugles investigations. Alors que les visions deviennent de plus en plus récurrenteset violentes et semblent désormais affecter même son propre petit garçon, Carson apprend que le vieux et délabré magasin dans lequel il opère chaque nuit ses cauchemardesques tournées, est en fait construit sur les fondements même de l'ancien hôpital de St Matthew.

Critique

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 13/20

Au crédit du film nous mettrons d'office des trucages parfaitement réussis et un scénario relativement original, un rien alambiqué, même si la pirouette finale semble surnuméraire et facile. Au débit de l'oeuvre, d'imposants décors inutilement laids et chargés et des acteurs souvent peu convaincants qui semblent tout juste avoir bien appris leur leçon et leurs répliques.

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Bibliographie

Positif n° 572
Mad Movies n° 211
Télérama n° 3061 (septembre 2008)