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Durée : 1h20
Date de sortie en France : 16/06/2010
Nota
Dédicace : "A Sophie Tatischeff".
Distributeur : Pathé Distribution
Visa d'exp. : 116940
Résumé
Magicians do not exist...
Paris 1959. Devant la raréfaction des contrats et des spectateurs, un illusionniste plie bagages et vient tenter sa chance à Londres, accompagné de son fidèle lapin blanc. Engagé à l'Emporium Théâtre, il est très vite obligé de renoncer, face à un public définitivement contaminé par le terrible virus du yé-yé et sa beuglante cacophonie pseudo-existentielle. C'est sur une lointaine île écossaise qu'il se produit désormais, pensionnaire d'une savoureuse auberge locale où l'on vient tout juste d'installer l'électricité. Seule une discrète et pauvrette petite servante de l'endroit, prénommée Alice, lui témoigne une admiration sans bornes, fascinée et convaincue de la réalité de ses étonnants tours de magie, au point de le suivre, lorsqu'il repart, en direction des brumes et des fumées de l'industrielle cité d'Edimbourg. Hébergés dans une anonyme pension pour artistes où vivent déjà un remuant trio de trapézistes, un ventriloque au bout du rouleau et un désespéré clown alcoolique, la jeune fille et son charitable protecteur vivent de sereines journées, ponctuées par de pudiques tours de magie qui comblent la demoiselle de cadeaux vestimentaires ardemment souhaités. Mais l'argent vient à manquer et notre impavide illusionniste va se résoudre à travailler aussi de nuit dans un garage, ou comme présentateur de crèmes et de vêtements dans la vitrine d'un grand magasin, voire comme dégustateur dans une cossue boutique d'alcools, cachant à chaque fois ses salvatrices activités annexes, ainsi que l'état délabré de leurs finances à la candide Alice qui semble fort émue par la silhouette d'un jeune étudiant entr'aperçue depuis la fenêtre de sa chambre.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 13/20
Côté pile, un magnifique coup de crayon pour croquer de sympathiques personnages et de splendides paysages urbains et marins, sur fond d'hommage admiratif et sincère au grand Jacques Tati, agencé sous forme d'une délicate bande dessinée (filmée) légère et douce-amère, parfaitement maîtrisée. Côté face, une vertigineuse absence d'émotion, tout juste perceptible durant le dernier quart d'heure, alors que notre prestidigitateur se décide à relâcher dans la nature, parmi quelques sauvages congénères, son remuant léporidé blanc.