Par petites touches chaleureuses et discrètes, rappelant la douceur de vivre d'un certain cinéma polonais intimiste, Andrzej Jakimowski nous entraîne dans une joyeuse envolée naturaliste, papillonnant de silhouettes en personnages, avec un rare bonheur (Violka la voisine, le Turc mécanicien, l'éleveur de pigeons, le directeur de l'entreprise italienne) qui donne envie de faire une pause, de rater effectivement le dernier train, pour savourer une baignade inopinée, un après-midi ensoleillé.