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Nationalités :
France60 / États-Unis231
Durée : 1h34
Date de sortie en France : 05/09/2012
Distributeur : UFO Distribution
Visa d'exp. : 129352
Résumé
Comme chaque matin, alors que s'affiche sur son réveil digital l'heure fatidique du lever rituel (7h60), Dolph Springer appelle son chien Paul pour lui servir sa pâtée coutumière. Quels ne sont pas son désappointement et son inquiétude de constater la canine absence, aussi bien dans la maison, qu'aux alentours proches. Aucun aboiement rassurant dans les environs, juste un voisin râleur qui déménage de cet endroit perçu comme totalement déprimant. Un appel téléphonique concernant le logo publicitaire d'une officine de ventes et de livraisons rapides de pizzas lui fait connaître verbalement l'aimable gestionnaire de la petite entreprise culinaire, demoiselle fort conviviale, d'une extrême proximité complice. Après un dernier échange arboricole avec le jardinier de service qui lui annonce la disparition, au milieu de la pelouse de son palmier favori, remplacé de nuit par un robuste sapin, l'heure est de partir à son lieu de travail, une entreprise dans laquelle il pleut en permanence et de laquelle il a été licencié depuis presque trois mois. A son retour au domicile, un petit mot, agrémenté d'un bouquet, lui annonce que Paul a été kidnappé "préventivement" par Master Chang, afin de lutter contre la maltraitance des animaux et pour susciter un profond manque auprès des propriétaires. Hélas, le chien en question s'est enfui de la camionnette ayant servi au rapt, lors d'un stupide accident de la circulation et reste introuvable, malgré l'enquête menée par le sagace détective privé Ronnie spécialisé dans la lecture et l'interprétation des étrons canins. Ultime démarche pour tenter de retrouver l'égaré toutou, essayer de rentrer télépathiquement en relation avec lui, grâce aux sages conseils de Master Chang, auteur d'un précieux bouquin sur la question.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Des échanges verbaux qui durent plus qu'il n'en faut, s'étirant vers un absurde pataphysique et rémanent, jouant sur les distorsions, la saturation et une forme hilarante, voire inquiétante de cohérence illogique, ce troisième opus du réalisateur ramène l'extravagance situationnelle à sa plus banale normalité, glissant d'une réalité tangible et quotidienne vers une folie douce et complice, chiennement assumée.