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Nationalités :
Espagne55 / Colombie44 / Mexique
Durée : 1h35
Date de sortie en France : 02/06/2010
Distributeur : Haut et Court Distribution
Visa d'exp. : 125781
Résumé
La maison du désir...
Passionnelle relation amoureuse entre deux émigrés d'origine sud-américaine, Rosa et José Maria, qui viennent tout juste de se rencontrer dans la grande mégalopole madrilène. Elle travaille comme employée de maison chez les Torres, une riche famille espagnole vivant dans une somptueuse demeure bourgeoise d'un quartier huppé de la capitale ibérique. Quant à lui, manoeuvre dans le bâtiment, de caractère plutôt irascible et violent, il sera malencontreusement responsable de la mort involontaire de son contremaître, une personne raciste et bornée qui venait de le licencier pour quelques insignifiantes voies de fait sur deux mécaniciens du voisinage, un peu trop allusifs et grivois quant à sa charmante petite amie. Désespéré et paniqué des conséquences de son brutal et malencontreux mouvement de colère, José Maria ne trouve qu'un seule échappatoire à l'enquête policière qui débute, dans une ville qu'il connaît à peine, se cacher dans le vaste grenier de la maison où travaille sa bien-aimée. C'est donc à son insu, vaille que vaille, qu'il emménage le plus discrètement possible dans les immenses combles inhabités, désormais observateur, sagace et prudent, du quotidien des habitants du lieu, comme les futiles chamailleries du vieux couple de propriétaires de retour de Londres, les sordides privautés que s'accorde Alvaro, le fils de la maison, un être veule, alcoolique et suffisant, l'arrivée impromptue de Marimar, la délurée fille de la maison en instance de divorce, accompagnée de ses trois enfants. Attente, espoir et dissimulation. Et voilà qu'il apprend que sa pétulante Rosa est enceinte de ses oeuvres et qu'elle peine à en parler à ses employeurs.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Même si la fin du film est un peu trop déterminée dans l'insistance mélodramatique, ne se privant pas de l'incontournable et facile acmé situationnelle (un enfant qui vient de naître, dans les bras d'un homme qui va mourir) nous sommes néanmoins en présence d'une oeuvre intéressante, incisive et cruelle qui rappelle, avec bonheur, de par son atmosphère oppressante et sa morbide tonalité toxique, les meilleures créations dramatique de l'incisif Argentin
"Léopoldo Torre Nilsson" et du radical Mexicain
"Arturo Ripstein", pour notre plus grand contentement.