Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 50 films notés

Page 46 sur 332 (16566 critiques au total)

  • TRIANGLE (2009)
    Note : 15/20
    Une excellente mise en abyme des notions de culpabilité et de faute rémanentes, doublée d'une dimension sisyphienne de l'éternel recommencement qui, tel un fascinant anneau de Moebius, renvoie les protagonistes dans l'infinitude et la damnation absolues, dans une œuvre curieusement inédite en salles.
  • SHAME (2011)
    Note : 17/20
    Une forme de cinéma clinique qui côtoie les rivages de la désespérance, viscosité du néant et petite mort en latence, dont on retiendra avant tout la bouleversante prestation de Carey Mulligan, en frangine malheureuse et déglinguée et bien sûr la performance du jeu faussement monolithique, un rien aseptisé d'un Michael Fassbender étonnant dans la composition de son personnage à la mutique densité émotionnelle sous-jacente, dont la quête obsessionnelle n'est pas sans rappeler, coté féminin, celle de Theresa alias Diane Keaton en identique immersion dans le plaisir. Des êtres habités par une profonde solitude qui jouissent et souffrent indéfiniment.
  • LA CITE DES HOMMES (2007)
    Note : 13/20
    Directement adaptée d'une longue et interminable série télévisée brésilienne dont moult extraits agrémentent ou alourdissent parfois avec insistance le film par de pesants et inutiles retours en arrière, cette oeuvre somme toute correcte, souffre de l'inévitable comparaison avec la fameuse réalisation antérieure qui mettait en scène et en action certains mêmes personnages, voire mêmes acteurs, sans que nous puissions forcément condamner le film ou le négliger délibérément.
  • LE MENDIANT DE LA CATHÉDRALE DE COLOGNE (1927)
    Note : 15/20
    C'est avec un certain bonheur, que cette oeuvre cinématographique allemande extrêmement rare retraduit le charme suranné des meilleurs feuilletonistes du dix-neuvième siècle, campant une sournoise intrigue criminelle animée par une mystérieuse engeance mafieuse, face à un toujours ingénieux pandore, intrépide et séduisant. Sans oublier quelques ingrédients indispensables au genre, comme le facétieux duo de détectives privés, (pour la touche humoristique), l'ingénue victime qu'il faut protéger d'un mortel danger (pour la touche sentimentale) et les déguisements multiples, pour égarer ou intriguer le spectateur.
  • SHERLOCK HOLMES : JEU D'OMBRES (2011)
    Note : 14/20
    Malgré un premier quart d'heure un rien confus et quelque peu laborieux, l'histoire et le film prennent ensuite un envol tonitruant, avec un savant mélange d'action, d'humour et d'originalité, dans une sympathique frénésie bon enfant et subtilement iconoclaste, n'hésitant pas à suggérer entre l'énergique privé et le placide docteur, des liens fort complices, d'une équivoque proximité.
  • THE PASSENGER (2005)
    Note : 16/20
    Une oeuvre brillante et touffue, construite sur une narration éparse et disparate, aux foisonnantes dispersions parfaitement maîtrisées, qui fait appel aux perceptions intuitives plus qu'au cartésianisme rigoureux, aux esthètes abandons visuels vers de lumineuses digressions souvent impeccables.
  • AVATAR (2009)
    Note : 17/20
    Une date dans l'histoire du cinéma. Entièrement tournée en relief, avec un nouveau procédé bien plus performant que les expérimentations précédentes, dont les premières remontent déjà aux années 1930, cette oeuvre classique dans son contenu scénaristique, véhiculant une histoire fort plaisante à l'explicite message écolo-pacifique, se pose comme un vrai ravissement visuel, entraînant de par l'universalité de son propos harmonieux, une franche et massive adéquation des spectateurs.
  • CHARLOT DANS LE PARC (1915)
    Note : 11/20
    On reste un peu sur notre faim malgré les petites saucisses grappillées par Charlot.
  • LA VILLA SOLITAIRE (1909)
    Note : 14/20
    Première apparition (connue) au cinéma de la grande actrice du muet, Mary Pickford qui, alors âgée de dix-sept ans, interprète le rôle d'une des trois filles assiégées dans la demeure cambriolée. Une rareté incontournable !
  • ALONE (2007)
    Note : 13/20
    Sur le fécond et varié thème de la gémellité, souvent récurrent dans le cinéma fantastique, nos deux réalisateurs thaïlandais nous proposent une oeuvre de bon aloi, fort éloignée des traditionnelles approches lugubres et torturées des films asiatiques du genre, qui se cantonne élégamment dans la sobriété et la suggestion, hormis peut-être l'inutile et fastidieux dénouement embrasé final.
  • THE RED RIDING TRILOGY 1974 (2009)
    Note : 15/20
    Premier opus d'un trilogie télévisée britannique concoctée par Channel. et adaptée d'un best-seller à tiroirs de David Peace, cette oeuvre remarquée à sa sortie en salles, distille une atmosphère insalubre et glauque sur le milieu policier, lourdement gangréné par la corruption, le chantage, les forfaitures et l'affairisme de la plupart de ses représentants, liés au pouvoir et à l'argent, durablement.
  • LA CITÉ DES JARRES (2006)
    Note : 15/20
    Adaptée et plutôt élaguée d'un excellent roman d'Arnaldur Indradason, maître incontesté du polar insulaire, cette oeuvre froide et tranchante, comme l'air et le vent islandais, confirme la solidité et l'originalité d'un metteur en scène nordique peu connu encore, qui mérite une rapide et urgente découverte.
  • LE BEBE ESQUIMAU (1918)
    Note : 16/20
    Un festival Asta Nielsen, beaucoup plus (re)connue pour ses habituels rôles dramatiques, qui nous régale et nous enchante par son ubuesque interprétation désopilante provoquant une saine et constante hilarité bienheureuse. Un petit bijou programmé avec bonheur aux Nordisches Filmtage de Lübeck 2009, dans un curieux et fort intéressant cycle consacré aux films ayant pour thème le Groenland !
  • THE RED RIDING TRILOGY 1980 (2009)
    Note : 14/20
    Seconde partie de la fameuse trilogie britannique qui tout en éclairant l'épisode précédent sur des aspects ignorés, expose avec une force certaine toute la corruption policière qui sévit presque au grand jour, avec la complicité de quelques hommes d'affaires sans scrupules. On peut regretter que le nombre élevé de personnages, principaux et secondaires, enfonce l'histoire dans une complexité scénaristique pas toujours facile à suivre et quelque peu dommageable à la perception de l'intrigue.
  • LA FILLE DES MONTS (1919)
    Note : 12/20
    Assez éloigné des atours et des contours du mélodrame classique, même si tous les ingrédients du genre sont largement et discrètement présents, cette comédie dramatique dotée d'un inévitable happy end matrimonial nous permet d'appréhender une intéressante Mary Pickford moins juvénile, dans un rôle plus posé, sur un registre plus grave où elle tire fort correctement son je(u) parmi des comédiens bien plus ternes, voire effacés. Mais malheureusement l'ensemble manque aussi de souffle, de constance et de rigueur, déplaçant soudainement la dramaturgie de six longues années plus tard, non sans nous avoir gratifié aussi d'une longue et fastidieuse scène de bastringue champêtre parfaitement inopportune et ridicule.
  • NORD (2009)
    Note : 14/20
    Sympathique road-movie scandinave et plus spécifiquement norvégien qui rappelle avec bonheur et brillance certains personnages farfelus des romans d'Arto Paasilinna. Une agréable légèreté nimbée d'absurdité et d'insolite qui sert et dessert à la fois le film, dans une paisible inconsistance psychologique, tout de même fort éloignée des itinérantes réflexions lynchéennes auxquelles on pense parfois durant la projection.
  • THE RED RIDING TRILOGY 1983 (2009)
    Note : 14/20
    Dernier opus de la trilogie britannique pour laquelle nous réitérons le reproche d'une surabondance de personnages disséminés sur une période d'une dizaine d'années, mais qui malgré tout garde son efficacité dénonciatrice et son incisive mise à mal d'un système politique et judiciaire lourdement nauséeux.
  • SURVEILLANCE (2007)
    Note : 16/20
    Même si l'on peut à juste titre rechigner sur quelques outrances et facilités scénaristiques, entre autres concernant le comportement hautement extravagant, maladif, voire improbable des deux flics du cru ou l'ambiance pesamment "folklorique" du commissariat de police, il reste à saluer l'efficacité indéniable du propos, l'étonnante roublardise de l'intrigue et une cinglante mise en scène des plus percutantes.
  • THE LAST HOUSE ON DEAD END STREET (1977)
    Note : 12/20
    Considéré par certains comme un incontournable film culte, entre faux snuff-movie poisseux et délire anxiogène sous fréquente overdose d'amphétamines, par d'autres, comme une consternante galéjade carabinée mais creuse, on versera pour notre part, plutôt dans une appréciation cinématographique mitigée, préférant dans un genre proche, les sanguinolents délires visuelles d'un Gordon Hessler.
  • FEMMES DE LUXE (1930)
    Note : 16/20
    Un petit bijou de grâce et de pétulance mettant en scène des personnages issus de deux mondes diamétralement antinomiques, aux destins a priori incompatibles, que le sentiment amoureux anime et galvanise vers une émouvante rédemption et une proximité indéniable, teintées d'un profond idéalisme, label incontournable de bien des protagonistes des films majeurs réalisés par Frank Capra.
  • SUNSHINE (2006)
    Note : 10/20
    Une évidente rature qui se concrétise dans un incessant bavardage de tous les personnages hautement investis par leurs "immenses" charge et devoir, dont nous subissons les languissantes réflexions tout le long des cent minutes de la projection, entrecoupées par une musique pompeuse et collante qui pointe lourdement tous les moments censés être dramatiques, pour finalement s'imposer définitivement durant le dernier quart d'heure dans un final catastrophique (dans tous les sens du terme) qui expose l'assistance à un mortel et fatigant déluge de bruit, d'explosions, d'incandescence et de déferlements lumineux, ayant comme seule conséquence, une extrême saturation du spectateur hébété et carbonisé.
  • ECHO (2008)
    Note : 15/20
    Assez remarquable, avec en particulier une étonnante scène de confrontation, en prison, entre les parents de la victime et le meurtrier.
  • MISS BALA (2011)
    Note : 15/20
    Sur la récurrente thématique d'une corruption généralisée qui gangrène certains pays sud-américains, leurs institutions légales et politiques ainsi qu'une partie de la population vive, une oeuvre pessimiste et sombre qui fait la part belle à la violence et à la corruption dont les victimes, à l'image de Laura Guerrero, sont les anonymes citoyens d'un pays en voie de devenir une criminelle réplique des cartels colombiens.
  • L'USURIER (1910)
    Note : 14/20
    Un court métrage de la prolifique année 1910, bien moral de la part d'un David Ward Griffith au fait des inégalités et des injustices de son pays, avec une émouvante et discrète Mary Pickford interprétant le rôle d'une enfant invalide et malade.
  • MOTHER (2009)
    Note : 16/20
    On retiendra tout d'abord l'exceptionnelle prestation de l'actrice principale, fort réputée dans son pays pour ses moult compositions télévisuelles qui phagocyte littéralement l'écran et le spectateur par son mortel et tératologique sentiment maternel. On n'oubliera pas non plus l'étonnante construction scénaristique qui de strates en digressions, de circonvolutions en apartés, s'avance et se boucle dans une fredonnante folie jamais amnésique. Une oeuvre d'une solide évidence et d'une parfaite maîtrise qui confirme un réalisateur essentiel et surprenant.
  • MISSION : IMPOSSIBLE -PROTOCOLE FANTÔME- (2011)
    Note : 14/20
    Pour apprécier pleinement la projection de ce quatrième opus cinématographique de la fameuse série culte, il faut absolument un impératif préalable : faire fi, sans restriction ni état d'âme cinéphile de toutes notions de crédibilité scénaristique. Dès lors, la mécanique bien huilée d'une action hypertrophiée, sans temps mort, mais avec moult cadavres, fonctionne parfaitement et permet au spectateur accommodant de passer 133 minutes de distraction speedée, décervelée et formatée à l'excès.
  • BEHEMOTH LE MONSTRE DES MERS (1959)
    Note : 14/20
    Malgré la relative médiocrité de l'ensemble des trucages, une oeuvre bienvenue et prenante, réalisée avec conviction par le célèbre décorateur américain d'origine russe Eugène Lourie, dont les quatre uniques réalisations tournent toujours autour d'inquiétantes créatures d'origine préhistorique...
    *** Béhémoth : dans la religion juive, le symbole du démon et du mal dont l'origine remonterait aux lointaines légendes babyloniennes où il représentait un gigantesque monstre marin issu du lointain chaos originel.
  • DEMENTIA (1955)
    Note : 15/20
    Oeuvre étrange et maladive, muette et nocturne, unique réalisation d'un cinéaste parfaitement inconnu dans la profession (le fils d'un exploitant de salles de l'état du Minnesota pour certains, le pseudonyme d'un réalisateur célèbre, pour d'autres) qui rappelle quelquefois l'atmosphère évanescente et cauchemardesque de David Lynch et dont une filiation se dégage avec une autre oeuvre culte, "Le carnaval des âmes" nettement plus structurée, maîtrisée dans son hallucinée construction polymorphe.
  • DUCH LE MAÎTRE DES FORGES DE L'ENFER (2011)
    Note : 17/20
    A l'évocation des faits et des circonstances, on pourrait aisément s'imaginer être en présence d'une brute épaisse et fruste. En fait, nous sommes en face d'un être cultivé, certainement raffiné, qui parle facilement le français, évoquant avec suavité et pertinence Balzac, Marx, Vigny, qui se targue de n'avoir quasiment jamais participé aux interrogatoires ni aux séances de torture, finalement un intègre et studieux fonctionnaire de l'horreur, comme il en existe sous toutes les dictatures et dont la mort est le métier selon les propos d'un historien de la période nazie.
  • NI LA MER NI LE SABLE (1972)
    Note : 4/20
    Dieu quelle médiocrité ! Sur le thème de l'amour éternel mâtiné d'un zeste de mort-vivant revenant, sur fond de cartes postales insulaires, une réalisation catastrophique d'un obscur metteur en scène dont ce film demeure l'unique production. Reste une scène bienvenue et "naturelle" : l'irruption de la marée dans un étroit chenal et la course contre la montre et l'assaut des vagues.
  • LE MONDE DES VAMPIRES (1961)
    Note : 6/20
    Dieu que c'est affligeant et ringard au possible, au point de dégager finalement une médiocre ode poético-sinistre, où l'incongruité devient presque charmante et la bêtise scénaristique, une aimable divagation de l'esprit. Etonnante particularité, jusqu'à aujourd'hui jamais rencontrée dans aucun film du genre, après une morsure infectée d'un quelconque vampire, et avant de se transformer aussi en créature avide de sang et de morsures, on a le corps qui se recouvre de poils épais et disgracieux (!?).
  • LES CRIMES DE SNOWTOWN (2010)
    Note : 16/20
    Sanglante et sulfureuse adaptation d'un fait divers australien qui s'est déroulé dans les années 1990 et défraya la chronique judiciaire de l'époque, qui malgré quelques lourdes insistances dans l'outrancier et le sordide du macabre événement, révèle un véritable savoir-faire cinématographique, étonnant et caustique, augurant d'un avenir plutôt réjouissant. On notera aussi une véritable performance dans le jeu des principaux protagonistes, la plupart acteurs non professionnels, plus vrais que nature, saisissants de réalisme et de proximité dans leurs rôles respectifs.
  • LES FLAMMES DE LA COLÈRE (2004)
    Note : 12/20
    On est bien sûr fort éloigné de la qualité littéraire du roman de l'incontournable Henning Mankell que cette transposition cinématographique amoindrit considérablement, un point de vue partagé par maints aficionados de l'écrivain suédois, confrontés à leur propre représentation imaginaire de l'inspecteur de police Kurt Wallander (personnage central d'une bonne dizaine de romans). Pour les cinéphiles, il paraît évident que l'oeuvre ne dépasse pas le niveau d'un convenable téléfilm de série et n'aurait donc jamais dû bénéficier d'une diffusion en salles.
  • JEU DE PISTE (2005)
    Note : 14/20
    Un scénario tordu à souhait, d'une bienvenue inventivité, sans déplorables ni préjudiciables temps morts ou digressions inutiles, avec un graduel suspense fort bien entretenu, pour lequel on fait gentiment fi des éventuelles remarques et désaccords quant à la plausibilité et la vraisemblance des faits illustrés.
  • WOLF CREEK (2005)
    Note : 12/20
    Scénario tiré, paraît-il, (mais on s'en tape), d'un fait divers réel, qui véhicule adroitement tous les poncifs et tous les clichés du genre, agrémenté de quelques remarquables plans de la sauvage nature australienne, avec en prime les indécrottables nunuches de service et de sévices, qui vont copieusement se faire trucider, après quelques vélléités d'une stupide et vaine résistance, auquel finalement on adhère parcimonieusement, à défaut d'un tranchant enthousiasme dévastateur.
  • ARTHÈME AVALE SA CLARINETTE (1912)
    Note : 13/20
    Drôle et bienvenu !
  • THE COOK (1918)
    Note : 17/20
    Irrésistible de drôlerie.
  • AMOUR ET PUBLICITÉ (1935)
    Note : 12/20
    Une curiosité !
  • L'ENFANT DE LA FORÊT (1918)
    Note : 14/20
    Même si Mary Pickford est un peu niaise avec son éternelle poupée de cire et que le scénario oscille et vacille comme un bienheureux ivrogne en mal d'équilibre et de certitude, l'ensemble reste tout de même bienvenu, traversé par un indicible charme agréablement débonnaire et désuet qui fait pardonner toutes les invraisemblances et toutes les nigauderies présentes à longueur de pellicule.
  • LE REVE (1911)
    Note : 11/20
    Que ce soit à l'ère de la préhistoire ou au berceau du cinématographe, en passant par les errements du 21e siècle naissant, toujours la même histoire, les mêmes acteurs, la même rengaine de la triste et délectable nature humaine.
  • LA DERNIÈRE LETTRE (2002)
    Note : 15/20
    Première incursion du célèbre metteur en scène américain dans le "fictionnel", hors de ses habituelles réalisations de documentaires. Comme point de départ, le dix-septième chapitre de l'imposant chef d'oeuvre littéraire de Vassili Grossman : "Vie et destin" qu'il avait déjà adapté, quelques quinze années auparavant pour le théâtre. C'est fois-ci, dans une épure parfaite, avec une actrice de la Comédie Française, l'immense Catherine Samie, il reprend ce texte magnifique, en un dramatique noir et blanc, pour nous procurer une douloureuse et durable émotion, durant une heure hors du temps, d'une intensité remarquable.
  • LA GLU (1907)
    Note : 15/20
    Des joyeuses conséquences d'un pot de colle mal utilisé, pour quelques quidams malchanceux. Excellente réalisation pour l'époque : on adhère !
  • GREATER LOVE HATH NO MAN (1911)
    Note : 12/20
    Une véritable intrigue mélodramatique soustend les dix minutes de ce court métrage : l'amour noble, le sacrifice de sa vie pour la belle, à l'aube du cinématographe et d'incroyables prises de vue où les protagonistes sont filmés, la tête hors cadre !
  • THE DETECTIVE'S DOG (1912)
    Note : 11/20
    C'est encore le canidé qui est le plus naturel, au contraire de la petite fille qui n'arrête pas de regarder vers la caméra, stupidement et d'une façon plutôt insistante. Les hauts et les bas des premiers balbutiements du cinématographe.
  • FALLING LEAVES (1912)
    Note : 14/20
    C'est mignon et niais tout plein !
  • THE GIRL IN THE ARMCHAIR (1912)
    Note : 14/20
    De tout temps, dans certains milieux, l'argent était considéré comme le patent et solide ferment de l'amour. Sympathique illustration cinématographique de ce propos sanctifié par un conventionnel mariage de raison.
  • THE PIT AND THE PENDULUM (1913)
    Note : 12/20
    Il semble évident que la fin du film a été lamentablement tronquée, dans la version présentée et visionnée, puisqu'il manque "l'essentiel" de la trame de l'histoire d'Allan Edgar Poe, l'illustration de la fameuse vengeance par le biais du tranchant et subtil mécanisme de torture inventé par les sournois et fourbes mécréants de l'Inquisition.
  • LA NONNE (2005)
    Note : 11/20
    Certains parlent un peu vite et surtout à tort d'un renouveau du cinéma fantastique espagnol, alors que ce dernier n'a jamais été chancellant, voire moribond. De plus cette oeuvre, dont on ne retiendra que quelques trucages étonnants, n'est pas à proprement parlé d'un intérêt remarquable ni d'une qualité évidente, seulement une intéressante rature, réalisée par un excellent chef-monteur du cinéma ibérique.
  • A HOUSE DIVIDED (1913)
    Note : 11/20
    L'éternel problème de la jalousie et des soupçons dans un couple, version année 1913, un curieux cru cinématographique plutôt bienvenu !
  • PATTE DE CHAT (1934)
    Note : 15/20
    Le film peine à trouver son rythme comique, mais une fois lancé, on se régale !
Notes de Jean-Claude
(par valeur décroissante)
FilmNote
THE COOK (1918) 17
AVATAR (2009) 17
SHAME (2011) 17
DUCH LE MAÎTRE DES FORGES DE L'ENFER (2011) 17
THE PASSENGER (2005) 16
SURVEILLANCE (2007) 16
LE BEBE ESQUIMAU (1918) 16
MOTHER (2009) 16
FEMMES DE LUXE (1930) 16
LES CRIMES DE SNOWTOWN (2010) 16
PATTE DE CHAT (1934) 15
LA DERNIÈRE LETTRE (2002) 15
LA GLU (1907) 15
LA CITÉ DES JARRES (2006) 15
TRIANGLE (2009) 15
LE MENDIANT DE LA CATHÉDRALE DE COLOGNE (1927) 15
ECHO (2008) 15
DEMENTIA (1955) 15
THE RED RIDING TRILOGY 1974 (2009) 15
MISS BALA (2011) 15
JEU DE PISTE (2005) 14
L'ENFANT DE LA FORÊT (1918) 14
FALLING LEAVES (1912) 14
THE GIRL IN THE ARMCHAIR (1912) 14
LA VILLA SOLITAIRE (1909) 14
L'USURIER (1910) 14
BEHEMOTH LE MONSTRE DES MERS (1959) 14
NORD (2009) 14
SHERLOCK HOLMES : JEU D'OMBRES (2011) 14
THE RED RIDING TRILOGY 1980 (2009) 14
THE RED RIDING TRILOGY 1983 (2009) 14
MISSION : IMPOSSIBLE -PROTOCOLE FANTÔME- (2011) 14
ARTHÈME AVALE SA CLARINETTE (1912) 13
LA CITE DES HOMMES (2007) 13
ALONE (2007) 13
LES FLAMMES DE LA COLÈRE (2004) 12
WOLF CREEK (2005) 12
AMOUR ET PUBLICITÉ (1935) 12
GREATER LOVE HATH NO MAN (1911) 12
THE PIT AND THE PENDULUM (1913) 12
LA FILLE DES MONTS (1919) 12
THE LAST HOUSE ON DEAD END STREET (1977) 12
LE REVE (1911) 11
THE DETECTIVE'S DOG (1912) 11
LA NONNE (2005) 11
A HOUSE DIVIDED (1913) 11
CHARLOT DANS LE PARC (1915) 11
SUNSHINE (2006) 10
LE MONDE DES VAMPIRES (1961) 6
NI LA MER NI LE SABLE (1972) 4