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SUNSHINE-2006-
Nationalité : Grande-Bretagne
Titre VO : Sunshine
Durée : 1h40
Date de sortie en France : 11/04/2007
Themes
Science-fiction interstellaire
- cinéma britannique -
Danger nucléaire
- cinéma britannique -
Atome, uranium et nucléaire
- cinéma britannique -
Réalisation : Danny BOYLE
Scénario : Alex GARLAND
Prise de vues : Alwin H. KUCHLER
Distributeur : 20th Century Fox
Visa d'exp. : 117481
Résumé
Nous sommes en 2057. Parce que le soleil se trouve dans un progressif et régulier cycle de dépérissement, la vie sur Terre est gravement compromise, menacée par le commencement d'une nouvelle ère de glaciation. Seul espoir d'inverser la catastrophique tendance, lancer une puissante charge nucléaire sur l'astre solaire déclinant, afin que l'explosion engendre une nouvelle réactivation du rayonnement. C'est la mission qui incombe aux membres de l'équipage du vaisseau spatial Icarus II, désormais à plus de quatre-vingt millions de kilomètres de la planète mère. Des vents solaires et l'accès dans une zone neutre de l'engin interstellaire vont bientôt empêcher toutes communications avec notre planète. C'est à ce moment que le vigilant ordinateur de bord détecte dans l'immensité de l'espace, la présence d'un autre vaisseau qui s'avère être Icarus 1, envoyé il y a plus de sept ans pour le même objectif et considéré depuis lors comme perdu corps et âme. Une question cruciale se pose désormais, nécessitant un choix et une décision rapides, continuer imperturbablement sur la trajectoire initiale ou bien dévier légèrement de l'orbite assignée pour s'approcher du bâtiment spatial apparemment en parfait état de fonctionnement.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 10/20
Une évidente rature qui se concrétise dans un incessant bavardage de tous les personnages hautement investis par leurs "immenses" charge et devoir, dont nous subissons les languissantes réflexions tout le long des cent minutes de la projection, entrecoupées par une musique pompeuse et collante qui pointe lourdement tous les moments censés être dramatiques, pour finalement s'imposer définitivement durant le dernier quart d'heure dans un final catastrophique (dans tous les sens du terme) qui expose l'assistance à un mortel et fatigant déluge de bruit, d'explosions, d'incandescence et de déferlements lumineux, ayant comme seule conséquence, une extrême saturation du spectateur hébété et carbonisé.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Le cinéma de science-fiction est actuellement réminiscent. Il a besoin, afin de se propulser dans le temps, d'ingrédients du passé. Dans ce vaisseau, le regard de Ripley, les tremblements faciaux de David Bowman et les terreurs cubiques sont omniprésents. Les gros plans valorisent les angoisses de visages cernés au plus près, au détriment d'un environnement extérieur, ne devenant parfois que des sons inquiétants.Le contre argument, de cette sédentarité hyper dangereuse, est offert pendant quelques instants à des esprits momentanément subjugués par le passage naturel d'une première planète assombrie, subordonnée depuis la nuit des temps à un maître flamboyant, grossissant au fur et à mesure que l'on s'en approche.A 88 millions de kilomètres de la Terre, on ne se sent pas forcément seuls, c'est ce que cet équipage va découvrir au fil de ce périple vers la lumière saupoudré d'exercices extérieurs, en temps réel, synonymes de décrochages et de risques de somnolences. Dans l'espace, tous les gestes sont lents et s'exécutent à grand peine, c'est ce que le spectateur doit réviser avant d'ingurgiter sans trépigner d'impatience certaines images molles respectant le contexte de l'univers."Sunshine", aggloméré d'un bois contenant tous les bois, ne se gène pas de montrer sa servitude ou son admiration envers trois modèles, "2001 Odyssée de l'espace", "Alien" et "Cube", en employant de convaincants copier - coller.Ceci dit l'œuvre n'est pas à caillasser, à condition d'éradiquer un déjà vu, au fil des décennies passées. Ces vibrations de jeunesses, restaurées par l'intermédiaire d'images remasterisées, à la sauce de ce début de vingt et unième siècle, entretiennent des acquis dans un esthétisme évolutif. "Sunshine" est un élégant best off, un pic transitoire à la recherche d'un catapultage, nanti de nouveautés.Cette anecdote est un bon exemple. Georges Harrisson accusé de plagiat pour "My Sweet Lord" répondit:"Oui mais j'ai transformé un rubis en émeraude" Alors soyons indulgents.
Bibliographie