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SHAME-2011-
Nationalité : Grande-Bretagne
Titre VO : Shame
Durée : 1h39
Date de sortie en France : 07/12/2011
Themes
Taxis
- cinéma britannique -
Milieu médical
- cinéma britannique -
Suicide
- cinéma britannique -
Prostitution
- cinéma britannique -
Relations fraternelles
- cinéma britannique -
Homosexualité masculine
- cinéma britannique -
Métro
- cinéma britannique -
Réalisation : Steve MAC QUEEN
Prise de vues : Sean BOBBITT
Musique : Harry ESCOTT
Distributeur : MK2 Diffusion
Visa d'exp. : 131541
Résumé
On a retrouvé Mister Goodbar...
Trentenaire new-yorkais, trader dans une entreprise du net, propriétaire d'un superbe appartement surplombant l'Hudson, Brandon Sullivan, carrure athlétique et tranquille aisance relationnelle, semble parfaitement maître de son existence citadine et de son lucratif avenir professionnel. Pourtant derrière cette personnalité d'une courtoise amabilité civilisée, derrière le masque confortable du collègue séduisant et charmeur, se dissimule un homme écorché par de quotidiennes pulsions sexuelles, d'astreignants besoins libidineux qui le poussent à d'obsédantes satisfactions orgasmiques, quelques soient les moyens, les lieux et les situations. Une urgence génitale qui lui fait indifféremment fréquenter des prostituées, des sites pornographiques, des backrooms, se masturber à toute heure, courir les rencontres furtives et les dragues compulsives dans une insoupçonnée et permanente addiction au sexe et à ses phantasmes. Une existence de façade qui va bientôt se sentir menacée par l'irruption inopportune de sa soeur Marianne, en besoin de repères et d'affection, dont la présence perturbe grandement cet asservissement dissolu, débauché, insidieusement pathétique et finalement de plus en plus douloureux.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Une forme de cinéma clinique qui côtoie les rivages de la désespérance, viscosité du néant et petite mort en latence, dont on retiendra avant tout la bouleversante prestation de Carey Mulligan, en frangine malheureuse et déglinguée et bien sûr la performance du jeu faussement monolithique, un rien aseptisé d'un Michael Fassbender étonnant dans la composition de son personnage à la mutique densité émotionnelle sous-jacente, dont la quête obsessionnelle n'est pas sans rappeler, coté féminin, celle de Theresa alias Diane Keaton en identique immersion dans le plaisir. Des êtres habités par une profonde solitude qui jouissent et souffrent indéfiniment.
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Bibliographie