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Nationalité :
États-Unis231
Résumé
Une femme se réveille d'un angoissant cauchemar dans lequel une vague gigantesque la submerge. Elle finit par se lever, quitter sa chambre sise dans un appartement-hôtel, armée d'un couteau, et se retrouve dans la rue, en pleine nuit. Un nain libidineux lui vend un journal qui commente, en première page, un nouveau meurtre de femme, dans la ville. Puis, importunée par un ivrogne, elle est secourue par un policier extrêmement brutal. Abordée par un géant qui la conduit auprès d'une cossue voiture, elle part en compagnie d'une sorte d'Orson Welles de banlieue, faire les bistrots et les boîtes de nuit. Rêve (?) : elle se retrouve au cimetière devant la tombe de ses parents, celle de sa mère qui a été révolvérisée par son mari, celle de son père, que notre héroïne avait mortellement poignardé, après le meurtre. Maintenant elle est dans l'appartement de son compagnon de soirée qui joue du piano, se fait servir un repas et qui, tentant de l'embrasser, se fait trucider. En tombant, ce dernier s'est accroché à son collier, qu'il arrache dans sa chute et qu'elle ne peut récupérer qu'en coupant la main du macchabée. En fuite, elle est traquée par un policier hilare, sosie de son paternel, et finit par se retrouver dans un night-club, bientôt accusée par tous les clients présents. Se réveille finalement dans sa chambre et se fait violemment agresser par.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Oeuvre étrange et maladive, muette et nocturne, unique réalisation d'un cinéaste parfaitement inconnu dans la profession (le fils d'un exploitant de salles de l'état du Minnesota pour certains, le pseudonyme d'un réalisateur célèbre, pour d'autres) qui rappelle quelquefois l'atmosphère évanescente et cauchemardesque de David Lynch et dont une filiation se dégage avec une autre oeuvre culte,
"Le carnaval des âmes" nettement plus structurée, maîtrisée dans son hallucinée construction polymorphe.