Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 34 films notés

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  • LA PENICHE DU BONHEUR (1958)
    Une petite comédie sans prétention aucune qui ne prend pas l'eau et qui sera la dernière prestation (nominée aux Oscars) de Cary Grant pour les studios Paramount.
  • L'EGYPTIEN (1954)
    Cette grandiose superproduction réunit de nombreuses vedettes et se place parmi les plus remarquables oeuvres américaines de distraction des années 1950. Les décors sont de luxe, la mise en scène très spectaculaire.
  • LES NUS ET LES MORTS (1958)
    Note : 18/20
    Un réalisme d'une vérité impitoyable, rehaussé par des qualités esthétiques indéniables, rend ce film spectaculaire et hautement dérangeant. A tout point de vue, un chef-d'oeuvre sur l'absurdité de la guerre, en forme de violente dénonciation.
  • DIX HOMMES À ABATTRE (1955)
    Un film d'action qui présente des extérieurs particulièrement soignés, un scénario simple et concis, des idées parfois nouvelles et une bonne direction d'acteurs.
  • NOBLESSE OBLIGE (1949)
    Note : 19/20
    Un incroyable scénario, d'une impitoyable subtilité et d'un cynisme acéré et succulent, traversé par des dialogues d'une ironie incisive et brillante, mené dans la plus grande logique et teinté d'une absurdité subtilement désinvolte, qui nous propose un des chefs-d'oeuvre de l'humour britannique restant un monument d'impertinence et de grâce, revu avec enthousiasme et jubilation au dernier Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2016, dans la rubrique "M for Murder".
  • LE DIABOLIQUE MONSIEUR BENTON (1956)
    Note : 11/20
    Des invraisemblances en pagaille empêchent durablement de se laisser captiver.
  • L'ÉTÉ EN PENTE DOUCE (1986)
    Note : 10/20
    Un scénario original un peu léger qui se lance gaillardement dans l'iconoclastie sans vraiment atteindre la verdeur et la profondeur d'un Luis Bunuel.
  • LE CYGNE (1955)
    Une comédie sentimentale exquise et drôle, où l'on reverra avec émotion la gracieuse Grace Kelly quelques années avant son mariage avec Rainier de Monaco. La qualité des décors et des dialogues rehaussent encore ce charmant divertissement.
  • THEATRE DE SANG (1973)
    Note : 14/20
    Délectable film de série B avec de l'horreur et de l'humour en pagaille.
  • LE CORSAIRE ROUGE (1952)
    Note : 14/20
    Un film narré avec verve et vivacité. L'action est endiablée dans des décors excellents et bariolés. Les acteurs (cascadeurs) se livrent à des acrobaties remarquables dans ce divertissement souvent étourdissant. Il est vrai que Burt Lancaster est désormais au sommet de sa forme !
  • LA MORT EN CE JARDIN (1956)
    Note : 11/20
    Les acteurs jouent fort médiocrement, les dialogues sont souvent nuls (bravo Queneau) et les invraisemblances foisonnent, lourdement et de partout.
  • CONVOI DE FEMMES (1951)
    Note : 15/20
    Un western très honorable aux paysages vraiment grandioses. Attaques d'Indiens, chevauchées, un thème peu original mais où la place primordiale revient aux femmes.
  • MON ONCLE D'AMÉRIQUE (1979)
    Note : 11/20
    Même si l'on admire les travaux et les recherches d'Henri Laborit, l'approche d'Alain Resnais nous semble lourdement didactique.
  • LE BOUFFON DU ROI (1955)
    Un film comique très enlevé qui repose sur la personnalité de Dany Kaye.
  • MON ONCLE (1958)
    Note : 18/20
    Jacques Tati a le mérite de nous faire rire du quotidien, du monde froid et déshumanisé de notre époque moderne. Ce chef-d'oeuvre d'humour fondé sur le gag décalé est plein de pudeur et de poésie.
  • L'INVAINCU (1956)
    Note : 16/20
    Toujours aussi magnifique et dense que la partie précédente de l'oeuvre.
  • LE COMBAT DANS L'ILE (1961)
    Note : 15/20
    Premier long métrage d'Alain Cavalier, à connotation fortement politique, aux allures de western métaphorique qui eut à l'époque de sa sortie quelques problèmes avec une tatillonne censure gouvernementale. Reste une oeuvre efficace et solide, qui avait positionné immédiatement le metteur en scène parmi les réalisateurs à suivre.
  • LES PROFESSIONNELS (1966)
    Note : 14/20
    Tout le savoir-faire, le style et l'originalité de Richard Brooks dans une superbe oeuvre de détente, alliant humour, action et suspense.
  • THE INDIAN RUNNER (1991)
    Note : 14/20
    Pour une première oeuvre en tant que jeune metteur en scène néophyte, il faut reconnaître à l'acteur Sean Penn, une forte et indéniable personnalité et un sens aigu de la dramaturgie, dans un ensemble parfaitement maîtrisé.
  • ESCADRILLE LAFAYETTE (1957)
    Note : 14/20
    Oeuvre cinématographique à la gloire des légendaires aviateurs yankees durant la première guerre mondiale. Intéressant et prenant, comme tous les films du cinéaste.
  • KING KONG (1933)
    Note : 16/20
    Un classique inamovible du film fantastique où l'inoubliable "duo" de la Belle et de la Bête reste un moment anthologique de l'histoire du cinéma.
  • ROCKY 2 LA REVANCHE (1979)
    Hormis de superbes images de combats de boxe, un (faux) mélodrame avec personnages archétypaux et sans réelle profondeur.
  • NANA (1954)
    Excellente interprétation de Charles Boyer et Martine Carol pour une oeuvre des plus intéressantes qui n'arrive pas à égaler le chef-d'oeuvre réalisé par Renoir. (1925).
  • BANCO A BANGKOK POUR O.S.S. 117 (1964)
    Espionnage à la sauce exotique, avec l'incontournable agent secret né de la plume et de l'esprit du prolifique Jean Bruce, un film qui a fort mal "vieilli" et qui symbolise toute une époque et une mode du cinéma français.
  • LUCRÈCE BORGIA (1953)
    Note : 13/20
    Chasse à l'homme, trahisons multiples, fourberies et empoisonnements divers, dans cette oeuvre de distraction où Martine Carol se révèle vraiment superbe.
  • L'HOMME AU PISTOLET D'OR (1974)
    Note : 8/20
    Le nouveau Bond est arrivé ; programmé pour les fêtes de Noël (pardi !) totalement aseptisé, ni sexe, ni violence avec un certain Roger Moore, fade guignol translucide, pour tenter de nous faire oublier le charme et la désinvolture de Sean Connery.
  • ÊTES-VOUS FIANCÉE À UN MARIN GREC OU À UN PILOTE DE LIGNE ? (1970)
    Du cinéma sans intérêt où Jean Yanne s'enlise superbement dans un film médiocre, réalisé par un metteur en scène qui fit dix ans auparavant, illusion.
  • LONGUE VIE A LA SIGNORA (1987)
    Note : 16/20
    Film d'une richesse inouïe, à tiroirs multiples, en poupées gigognes, entre acerbe critique sociale, digression poétique, incursion fantastique, où diverses lectures parallèles et concomitantes, confirment à nouveau l'étonnant talent d'Ermanno Olmi.
  • PORTE DES LILAS (1957)
    Note : 15/20
    Une sorte de complexe mixture entre poésie urbaine, avec sa ribambelle d'enfants en perpétuels jeux et facéties, ses paysages de quartiers populaires, pittoresques et désuets, et une certaine forme de réalisme noir, avec ses patrouilles de police et son intransigeant et brutal méchant, donnent à cette oeuvre une perpétuelle instabilité, un constant déséquilibre entre les genres, d'où émergent avec brio et certitude la puissante interprétation de Pierre Brasseur et la solide présence de Georges Brassens.
  • GABY (1987)
    Un excellent film sur un sujet délicat qui évite avec bonheur les écueils de la pitié, du voyeurisme, de la sensiblerie ou de la culpabilisation.
  • ADIOS SABATA (1970)
    Western-spaghetti mineur qui ne vaut tripette malgré la présence de Yul Brynner.
  • MORGAN, FOU A LIER (1965)
    Note : 16/20
    Un film anglais fou-fou, devenu rapidement une oeuvre-phare du free cinéma britannique, qui prône avec talent et décontraction, un anticonformisme permanent et serein, entre satire sociale et cascades de pitreries.
  • L'AFFAIRE MATTEOTTI (1973)
    Note : 15/20
    Une excellente oeuvre politique, aux dialogues percutants et dénonciateurs, d'une extrême rigueur scénaristique quant au respect scrupuleux des faits et de leurs conséquences dramatiques sur l'Histoire, lors de la montée du fascisme dans la péninsule italienne. Ajoutons une interprétation parfaite des principaux comédiens pour une oeuvre efficace et virulement démystificatrice.
  • QUI ? (1970)
    Troisième réalisation d'un metteur en scène peu prolifique qui tente prétentieusement d'analyser les rapports d'amour et de haine d'un (du) couple en sombrant béatement dans la convention et la confusion faciles.
  • LA MARSEILLAISE (1938)
    Note : 11/20
    Fresque populaire composée de courts tableaux. Renoir a fait un effort de stylisation qui confère au film une grande valeur, même si la vérité historique subit quelques modifications. C'est, selon les critiques, un des meilleurs films réalisés entre 1920 et 1939. Ce qui est loin d'être notre point de vue.
  • ALDO ET JUNIOR (1983)
    La verve iconoclaste et débridée de la bande dessinée qui induit le scénario du film, ne se retrouve jamais dans les propos et les comportements de Maccione et Cie alors même que le cinéma aurait pu dynamiser avec bonheur la rigidité statique des personnages d'une planche de "desseins". Une amère déception regrettable de la part d'un réalisateur somme toute sympathique.
  • LA MAISON DE BAMBOU (1955)
    Note : 18/20
    S'inspirant du canevas traditionnel du genre policier, Samuel Fuller a réalisé un film dans lequel il a projeté sa personnalité. En utilisant habilement les ressources du cinémascope, il nous présente un véritable documentaire sur le Japon moderne. Les séquences d'action sont époustouflantes. Un chef-d'oeuvre !
  • LES COW-BOYS (1971)
    Faible prestation du géant John Wayne et mise en scène peu inspirée de Mark Rydell font de ce film un piètre spectacle dont on peut faire tranquillement l'impasse.
  • LADY L (1966)
    Sous des apparences fortement édulcorées et beaucoup de tendresse pour la période historique de la Belle Epoque, Peter Ustinov compose une satire féroce des conventions sociales. Cette sympathique histoire dont Sophia Loren sort triomphante, est un très agréable moment de divertissement.
  • JOSEY WALES HORS-LA-LOI (1976)
    Note : 11/20
    Un spectacle de divertissement moyen, avec les habituels et inutiles stéréotypes d'un genre qui nous dévoile, cette fois-ci,
    un Clint Eastwood (dont c'est déjà la cinquième réalisation) en manque crucial d'inspiration et d'éloquence .....
  • LA LANCE BRISÉE (1954)
    Note : 16/20
    C'est un bon et solide western de facture classique, avec une splendide photo et un aspect psychologique fort subtil... Si le thème racial est traité avec discrétion, la morale du récit est rigoureuse. Sans néanmoins trahir la tradition épique, la profondeur des personnages rend ce western plutôt "intellectuel".
  • L'AGE DE CRISTAL (1976)
    Note : 11/20
    Honnête petit film de science-fiction qui délasse plutôt que de dénoncer un avenir monstrueux et qui permet ainsi de passer un agréable moment, en attendant.
  • JEUX INTERDITS (1951)
    Note : 16/20
    Inoubliable : marqué par une musique que chacun fredonne encore et interprété par deux enfants criant de vérité. Le plus grand mérite de ce film a été d'avoir su élever l'innocence de l'enfance au-delà des horreurs de la guerre et de la mort.
  • VIVA ZAPATA (1951)
    Note : 17/20
    Un superbe chef-d'oeuvre lyrique et puissant par sa profonde dimension politico-historique entre épopée tragique et destin légendaire, avec une étonnante interprétation d'Anthony Quinn qui fut magistralement primé par un Oscar pour sa composition.
  • L'HOMME DE LA PLAINE (1955)
    Note : 15/20
    Imposant et souvent magistral, le solide James Stewart incarne avec retenue un magnifique vengeur dans un film plein qui atteint par instants un inoubliable sens du lyrisme, accompli et séduisant, de par la dextérité du réalisateur Anthony Mann.
  • AH ! LES BELLES BACCHANTES (1954)
    Note : 10/20
    Premier film de Robert Dhery et de la célèbre équipe de l'époque, celle des Branquignols. L'immense succès de leur revue de music-hall à Paris nous vaut cette adaptation cinématographique, qui n'est qu'une suite de tableaux souvent longuets et ennuyeux. A sa sortie, le film fut un excellent succès commercial, drainant les foules attirées par certainement scènes (légèrement) dénudées.
  • MIRACLE À MILAN (1950)
    Note : 17/20
    Ce conte philosophique mêle le réalisme au symbolisme, le comique simple à la satire sociale féroce; le tout traité sur un séduisant mode naïf. Ce film a fait date dans l'histoire du cinéma italien, lucide tableau social de l'après-guerre, nimbé de tendresse et de solidarité, entre poésie, réalisme et fantastique.
  • AU BONHEUR DES DAMES (1943)
    Note : 14/20
    Tirée d'un fameux roman d'Emile Zola, cette oeuvre bien sombre est vraiment intéressante, malgré l'abondance des dialogues et un Michel Simon qui en fait parfois un peu trop. Mais une reconstitution fidèle du 19e siècle soutient l'intérêt du spectateur.
  • UNE MERVEILLEUSE JOURNÉE (1980)
    Et un navet de plus !
  • LA NUIT DE VARENNES (1981)
    Note : 11/20
    L'essentiel du film réside dans l'aperçu historique et social de la France de l'époque, à travers les comportements et commentaires des passagers d'une diligence qui suit de très près l'attelage royal. A voir en dépassant le cadre restreint de l'anecdote historique. Dans ce sens, quelque peu intéressant.