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VIVA ZAPATA-1951-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Viva Zapata
Durée : 1h50
Date de sortie en France : 23/01/1953
Réalisation : Elia KAZAN
Scénario : John STEINBECK
Inspiration : D'après le roman éponyme de Edgcumb PINCHON
Prise de vues : Joe MAC DONALD
Musique : Alex NORTH
Production Darryl F. ZANUCK
Distributeur : 20th Century Fox
Visa d'exp. : 12627
Résumé
Le Mexique de Porfirio Diaz (1909) est sous la coupe des riches fermiers terriens soutenus par l'armée qui exploitent les pauvres gens écrasés par la misère et l'avilissement. Parmi eux, Emiliano Zapata qui, obligé de prendre le maquis pour avoir défendu des paysans opprimés par des soldats, deviendra, après maintes et maintes péripéties, le chef incontesté d'une véritable organisation d'opposants.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Un superbe chef-d'oeuvre lyrique et puissant par sa profonde dimension politico-historique entre épopée tragique et destin légendaire, avec une étonnante interprétation d'Anthony Quinn qui fut magistralement primé par un Oscar pour sa composition.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Je me bats depuis si longtemps que je ne comprends pas la paix. Trente quatre ans de despotisme font sortir un nom du troupeau.La mise en service d'une ressource représentative d’une image locale misérable que l'on manipule intelligemment afin d'en tirer profit.Zapata sanguin et emporté, inexpérimenté et mal entouré se retrouve de plus en plus accablé par sa charge en manageant les substances d’un territoire à son image rotant et hirsute périclitant en permanence dans la soulographie, la manipulation, l'incompétence la lâcheté, la dénonciation et la corruption le tout inséré dans des brasiers virulents ne s’éteignant jamais.Parachuté sur un sol ou les rapports de forces ont peu de chances de s'inverser l’espérance d’un temps nouveau se consume rapidement accablant le mordant d'un esprit prenant conscience qu’il ne pourra rien changer.Les riches restent riches, fuient les combats en se réfugiant couvert de biens sur des terres ensoleillées pendant que le révolutionnaire réduit au rang de fusible s'écroule criblé de balles en ne possédant même pas sur lui le cout d'une bouteille de tequila.L'éternelle fracture sociale exposée dans le très émouvant roman de Jean d’Ormesson Au plaisir de Dieu.Un châtelain fait monter son garde chasse sur les hauteurs de son domaine et lui demande : Que vois-tu ?Je vois des champs et des arbres.Eh bien tout ça est à moi. Maintenant ferme les yeux, que vois-tu ?Rien.Eh bien tout ça est à toi.