Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 31 films notés

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  • LA TAVERNE DE L'IRLANDAIS (1963)
    Note : 16/20
    Dans un décor en permanence enchanteur, une peinture d'un certain bonheur de vivre, parsemée de bagarres et d'humour un peu frustre. La dernière collaboration entre John Ford et John Wayne : un bon moment de cinéma.
  • LA VENGEANCE EST A MOI (1979)
    Note : 16/20
    Une oeuvre remarquée et remarquable entre sèche dissection d'un cas pathologique, étude aux forceps d'une société minée par les interdits ainsi que le refoulement et de plus une superbe leçon de cinéma. Un metteur en scène dont on espère enfin pouvoir visionner la filmographie complète.
  • LES SURDOUÉS DE LA PREMIÈRE COMPAGNIE (1980)
    Une oeuvre de série qui répète à perte d'haleine et de temps, les gags les plus éculés du plus médiocre comique troupier. Il est vrai que le réalisateur Michel Gérard n'a jamais eu une quelconque inspiration, même celle d'expirer au plus vite, du moins de la scène cinématographique française.
  • OTHELLO (1948)
    Note : 16/20
    Sur le thème de l'ambivalente identification théâtrale, de l'obsessionnelle morbidité amoureuse et de la sournoise duplicité du comportement névropathe, une oeuvre bienvenue du réalisateur George Cukor, traversée par une foultitude d'acteurs convaincants, dans une mise en scène d'une permanente efficacité.
  • SODOME ET GOMORRHE (1963)
    Note : 11/20
    Fresque pseudo-biblique à grand spectacle, avec une distribution de prestige. Mais le pire y côtoie le meilleur et malgré de grands moyens, la qualité reste fort ténue.
  • TURKISH DELICES (1973)
    Note : 15/20
    Pour l'époque, relativement détonant !
  • UN ROI ET QUATRE REINES (1956)
    Le film pèche surtout par un manque de relief, malgré l'originalité du sujet et une Jo Van Fleet remarquable de présence. Clark Gable reste peu convaincant. Par contre, l'oeuvre montre de splendides paysages souvent grandioses, mais cela ne suffit pas à donner au récit le souffle épique auquel on pourrait normalement s'attendre.
  • JACK L'ÉVENTREUR (1976)
    Ni pire, ni meilleur que le reste de l'oeuvre du réalisateur.
  • LES ROIS DU SPORT (1937)
    Note : 10/20
    Pierre Colombier s'était fait depuis quelques temps une spécialité du vaudeville et de l'humour facile. Avec un recul bienveillant, ses films peuvent être perçus comme des témoignages légers sur le France d'avant-guerre et sur ce qui la faisait rire. La présence de trois grands comédiens, Raimu, Fernandel et Jules Berry rehaussent par ailleurs le niveau de ces "Rois du sport" en définitive bien lourdingues. On est surtout content de revoir le cher Raimu, l'inimitable accent marseillais et le "méchant" Jules Berry. Il faut reconnaitre que sorti du fameux trio, le film ne vaut tripettes et ne serait qu'une lamentable bouffonnerie sans aucun intérêt cinématographique.
  • COMANCHE STATION (1960)
    Note : 15/20
    Un style épuré pour exploiter minutieusement la situation, sans psychanalyse ni fioritures inutiles. Un des derniers grands westerns de Budd Boetticher.
  • LA ROULOTTE DU PLAISIR (1954)
    Tout le comique de cette comédie tient dans des situations difficiles où l'on frise l'émotion. De magnifiques paysages embellissent le film et l'interprétation de Lucille Ball, particulièrement dynamique, ajoute encore à la gaieté de cette production.
  • LA BRIGADE EN FOLIE (1972)
    Le degré zéro du cinéma !
  • LA RIVIÈRE ROUGE (1947)
    Note : 16/20
    Une oeuvre devenue un classique du western et qui demeure un des films majeurs de la riche carrière de Howard Hawks. La prestation de Montgomery Clift, dans son deuxième rôle au cinema, est en tout point remarquable. Donc, un grand western !
  • L'ADIEU AUX ARMES (1957)
    Note : 9/20
    Cette oeuvre se veut une méditation sur l'amour, la mort et les horreurs de la guerre. L'adaptation du roman est assez fidèle, mais sans vrai style personnel. Le tempérament de l'écrivain ne sied pas à celui du metteur en scène et nous nous retrouvons devant une fastidieuse production bancale.
  • LA RIVIERE SANS RETOUR (1954)
    Note : 14/20
    Présence du torrent, présence de Marilyn Monroe : deux éléments qui se complètent et se conjuguent. Un hymne à la liberté et à la nature humaine à travers les épreuves d'une aventure simple et belle. Otto Preminger, au meilleur de sa forme.
  • L'ADORABLE VOISINE (1958)
    Note : 15/20
    Une sympathique réussite sur le plan technique. Les décors plongent le spectateur dans une atmosphère de sorcellerie plaisante où Kim Novak, étrange et plutôt impénétrable, est une bien adorable sorcière. La décontraction de James Stewart et son humour désinvolte conviennent à cette comédie farfelue qui, sans être un impérissable chef-d'oeuvre, reste néanmoins plutôt fort originale.
  • ROCCO ET SES FRERES (1960)
    Note : 16/20
    Un très beau film réaliste et violent aux accents très envoûtants, presque balzacien par l'ampleur de sa matière : le portrait de cinq frères dont les caractères divergents donnent prétexte à une critique constante d'une société érigée sur les principes du capitalisme. On ne peut que louer l'excellente interprétation d'Alain Delon qui savait encore, à cette époque, tenir un vrai rôle, malgré un narcissisme dégoulinant.
  • L'AMOUR AVEC DES SI (1962)
    Lelouch fidèle à son style caméra au poing, nous inonde de superbes vues. L'idée du scénario n'est pas mauvaise. Mais le flot des images noie le spectateur. De la poudre aux yeux en bon bateleur, comme il aura toujours été.
  • QUARANTE TUEURS (1957)
    Note : 18/20
    Western à vous couper le souffle, qui contient de grands moments de cinéma, puissants et violents. Un spectacle saisissant à l'humour noir et poétique.
  • ANNA DE BROOKLYN (1958)
    Ce film, plein de gaieté et de malice dans la tradition de la Comedia Dell'Arte, bénéficie d'un décor pittoresque, de charmantes séquences et de notations fort juste sur les braves gens. Gina Lollobrigida interprète un rôle qui lui sied fort bien. Malgré quelques complaisances, c'est un film qui ne manque pas de piquant.
  • LES PLUS BELLES ANNÉES DE NOTRE VIE (1946)
    Un très grand film dont la mise en scène est consciencieuse, sans artifice ni sentimentalisme désuet, malgré un sujet qui s'y prête facilement. Le film récolta une moisson d'Oscars et autres distinctions dans différents festivals pour la leçon de courage et d'espoir qu'il véhicule durablement.
  • SPORTIF PAR AMOUR (1927)
    Note : 17/20
    Une savoureuse composition de l'étonnant et subjuguant Buster Keaton, en sportif accompli, dont on n'oubliera pas de si vite les incroyables prestations !
  • LA POISON (1951)
    La pétillante et lumineuse galerie de portraits ne manque pas de pittoresque et les dialogues fort percutants dont Sacha Guitry a toujours eu le secret font de ce petit bijou d'humeur et d'humour, une oeuvre indispensable, devenue à juste titre, un indécrottable classique du cinéma français des années cinquante.
  • LES DIABLESSES (1972)
    Note : 9/20
    Pas vraiment de quoi frissonner ou de trembler, dans cette oeuvre transalpine fort bavarde qui joue à la fois dans le registre policier et le genre pseudo-fantastique, avec une extrême lourdeur, sans âme et plutôt médiocrement.
  • LES PERLES DE LA COURONNE (1937)
    Note : 14/20
    Une galerie de personnes royaux et princiers brossées avec élégance et raffinement par Sacha Guitry. Un véritable plaisir cinématographique même si l'on préfère de loin d'autres réalisations du grand maître.
  • LE GANG (1976)
    Du cinéma hautement commercial, sans aucune envergure, bâti sur un scénario cent fois (mal) traité, sans une once d'originalité et qui "silhouette" fort correctement la médiocrité de 95% des films interprétés ou réalisés par notre paon national, "l'irremplaçable" Alain Delon, autoproclamé depuis belle lurette le meilleur parmi tous.
  • LA PLANÈTE DES SINGES (1967)
    Note : 16/20
    Une fiction réaliste très réussie. Les maquillages et les décors sont parfaits, les dialogues fort intelligents. Charlton Heston y fait une création remarquable. A noter, une scène d'anthologie : la découverte des "restes" de la Statue de la Liberté, enfouie dans le sable.
  • LE BOUCHER (1969)
    Note : 14/20
    Excellent film de Chabrol, ce qui devient rare, une superbe interprétation de Jean Yanne, ce qui est exceptionnel, font de cette oeuvre un bienvenu moment de cinéma.
  • LA PETITE SIRENE (1980)
    Note : 13/20
    Laborieux et manquant de véracité. Dommage.
  • EMMANUELLE (1973)
    Note : 6/20
    Un éloge tronqué de la croupe et de la (pseudo) libération sexuelle.
  • LA VALSE DE PARIS (1949)
    Cette histoire qui se déroule sous le Second-Empire et qui en reconstitue les fastes, les décors et les intrigues vaut surtout par la présence conjuguée de deux acteurs confirmés, Pierre Fresnay et d'Yvonne Printemps. Autant Marcel Achard peut être intéressant pour son théâtre et ses écrits, autant sa présence derrière une caméra ne laissera pas de traces inoubliables dans le milieu de la cinéphilie.
  • ILS SONT GRANDS CES PETITS (1978)
    Note : 8/20
    Une déception énorme après l'excellente première oeuvre "Les yeux fermés" dont le réalisateur ne s'est jamais relevé pour se cantonner ensuite dans le téléfilm.
  • BANG BANG (1966)
    A se défenestrer !
  • LE FLIC SE REBIFFE (1973)
    Note : 10/20
    Sans réel intérêt.
  • ENQUETE SUR UNE PASSION (1979)
    Note : 15/20
    Film étonnant qui sous le couvert d'une banale enquête policière en apparence, aborde les étranges rivages du sentiment amoureux lié aux pulsions de mort.
  • LE GRAND ATTENTAT (1951)
    Note : 14/20
    Même si Anthony Mann disposait de peu de moyens, le film reste néanmoins intéressant malgré ou peut-être à cause de cet étonnant huis-clos ferroviaire.
  • LÉGITIME VIOLENCE (1977)
    Note : 7/20
    Violent et insignifiant.
  • LA GRANDE NOUBA (1973)
    L'exemple typique d'un film prétendu drôle, labelisé "comique français" et qui, malgré les évidents efforts des comédiens pour rendre crédible leurs personnages, n'arrive jamais à dépasser un niveau fruste et vulgaire. Il est étonnant que Jacques Dufilho ait pu se laisser enfermer dans cette sombre et triste galère.
  • LES GAIETES DE L'ESCADRON (1932)
    Note : 12/20
    Rencontre quasi historique entre Fernandel, Raimu et Jean Gabin.
  • ALOÏSE (1974)
    D'après un fait divers authentique, un film étonnant de limpidité et de beauté.
  • AU ROYAUME DES LIONS D'ARGENT (1965)
    Note : 4/20
    Autant relire le roman.
  • AU PAYS DE LA PEUR (1952)
    De splendides paysages servent de toile de fond à ce film d'aventures mouvementé et fort bien interprété. Malgré des séquences classiques, la recherche psychologique et le suspense donnent de l'intérêt à ce film de détente, destiné à tout public.
  • LE JOLI COEUR (1983)
    Dans les limites du genre "Francis Perrin", un film agréable, sans prétention aucune, ni avenir quelconque, qui distrait gentiment.
  • DUEL SOUS LA MER (1951)
    Le concours de la Marine contribue à donner un accent de vérité. Le drame naît de la tension engendrée par l'atmosphère étouffante dans les submersibles. William Holden et William Bendix se détachent par leur interprétation remarquable.
  • DIX PETITS NÈGRES (1974)
    Note : 7/20
    Une malencontreuse rature d'un metteur en scène quelquefois étonnant, mais dont le film respire ici trop la théâtralité. Autant revoir l'excellente version de René Clair.
  • LES FILS DES MOUSQUETAIRES (1952)
    Un film plutôt habile qui bénéficie d'un rythme souvent enlevé, voire entraînant. On sourit de certaines maladresses, mais on peut se laisser prendre au jeu des principaux acteurs et aux bienheureux méandres du scénario.
  • LE COMEDIEN (1947)
    Note : 13/20
    Père et fils, sous les mêmes étoiles.
  • LES ECHAPPES DU NEANT (1956)
    Un film de série B honorable.
  • SCOTLAND YARD JOUE ET GAGNE (1957)
    Note : 11/20
    Même si l'on peut trouver un certain attrait (et non un attrait certain) à l'incroyable imbroglio judiciaire qui se déroule dans la mégalopole britannique et devant nos yeux, il reste que la réalisation patauge dans une indigence d'originalité et de moyens faisant que l'intrigue progresse souvent lamentablement par l'utilisation abusive du téléphone pour s'auto-alimenter en péripéties et en progression (pas moins de seize appels) et cacher par cet artifice vocal, le criant manque de moyens financiers de la production.
  • L'ÉQUIPAGE (1935)
    Note : 15/20
    A priori, une banale histoire d'adultère traitée avec discrétion et sobriété, mais qui prend un souffle dramatique réel de par le déchirement du "héros" tiraillé entre l'amour et l'amitié. Comme à son habitude, Charles Vanel est éblouissant dans son difficile rôle d'époux bafoué. Une mention à la suave Annabella !