Les films de Claude Zidi se suivent, mais ne se ressemblent pas. Une bonne surprise que ces courses-poursuites-retrouvailles échevelées où le sens du rythme et le gag approprié sont quelquefois présents.
Un somptueux mélodrame de l'incontournable Fritz Lang en "couleurs", longtemps invisible, parce que considéré comme perdu et qui mérite une prompte distribution sur les écrans (inter)nationaux ou à défaut un coffret des raretés muettes du cinéaste.
Cinquième et dernière mouture de la série, pour une histoire qui s'est un peu essoufflée. Les grands thèmes comme le racisme, la violence, le péril atomique, ne suffisent plus à créer un véritable intérêt pour le spectateur.
Véritable petit bijou que ce film superbe, nimbé de toute la fragilité et toute la déchirure de l'existence, traversé par quelques acteurs convaincus et convaincants.
Un épisode authentique de la Seconde Guerre Mondiale parfaitement réalisé et fort bien maîtrisé par un solide metteur en scène, toujours talentueux et prolifique.
"La fureur de vivre" version polonaise où seuls le décor et l'environnement politique diffèrent. Les trois réalisateurs nous présentent une vision pessimiste et noire d'une jeunesse sans avenir, côtoyant le désespoir et la démotivation. Une excellente interprétation, une caméra fort alerte, un scénario solide pour un film intéressant. On y retrouve en prime, Roman Polanski comme acteur.
Dans la bonne moyenne de la médiocrité commune, un film fade, fétide, facile. Une spécialité de Philippe Clair qui se cantonne dans sa lourdeur pachydermique.
Excellent film catastrophe mené à un train d'enfer qui, malgré certains stéréotypes laisse le spectateur pantois par l'efficacité et le dynamisme de sa réalisation.
Superbe petit chef-d'oeuvre, d'à peine une heure, inédit à ce jour, éblouissant par son ambiance et sa tension étouffante ainsi que son époustouflante réalisation.
Un incontournable classique du cinéma français des années 1950, entre absurdité tragique, amitié virile, inexorable destin, qui se regarde avec un plaisir évident.
Un classique du film d'aventures avec une extraordinaire pléiade de vedettes internationales, réalisé en écran large, avec le procédé "Cinérama" qui enchantera petits et grands. Distraction et dépaysement assurés.
Outre une géniale maîtrise du maniement de la caméra, un sens aigu et précis de la prise de vue sportive (des plans et des séquences de matchs époustouflants) une superbe présence de Robert de Niro, décidément un acteur (encore) phénoménal.
Une sorte de Sherlock Holmes du 14e siècle, pour un film vraiment sympathique et souvent prenant, emprunt d'une somptueuse reconstitution d'époque et avec un "James Bond" médiéval étonnant d'humanisme et de pondération.
Rien de bien nouveau sous l'oeil de la justice et du cinéma, pour ce film traité avec fadeur et lourdeur, par un metteur en scène d'un intérêt inexistant.
Remake parfaitement réussi de "La mouche noire" film réalisé en 1958 par Kurt Neumann, une oeuvre forte et maîtrisée dans la tradition / obsession de Cronenberg.
Un film superbe et brillant, d'une tranquille noirceur existentielle nimbée d'une constante fraîcheur désabusée. Mélange (d)étonnant d'un cinéma d'une étrange vitalité et d'une amère lucidité, une des caractéristiques de la "firme" Frears.
Entre poésie surannée et réalisme quotidien, nostalgie des âmes et prégnance du passé, un superbe film souvent ignoré d'une cruelle présence sur la fragilité du bonheur et "l'insoutenable légèreté de l'être". Une oeuvre au charme indicible et à la densité exceptionnelle, à ne rater sous aucun prétexte.
Film insignifiant qui joue naïvement sur le luxe des décors et les prises de vue pseudo-romantiques ; il ne parvient ni à convaincre ni à se départir d'un ton superficiel et tape-à-l'oeil. Un sérieux accroc pour la couturière.
Un film somme toute sympathique malgré d'évidentes longueurs et un curieux unanimisme élogieux et surfait de la critique étonnamment élogieuse. Une mention spéciale au chien Karenine et au porcelet Méphisto.
Avec un scénario plutôt fort complexe qui mélange avec brio le thriller, l'espionnage et le fantastique, ce film mérite une totale réhabilitation après son cuisant échec commercial lors de sa sortie en octobre 1957. A voir absolument.
Malgré un certain humour, une minutieuse description de l'humilité, d'une vie consacrée aux oeuvres de bienfaisance, on reste finalement sur sa faim. Un comble !
Ce poème étincelant et sombre, nous fascine par la beauté éblouissante de sa réalisation, la sensibilité exacerbée de son propos et l'inoubliable puissance de son histoire. Certainement un des dix meilleurs films de tous les temps qui garde religieusement une place à part dans l'histoire du cinéma mondial.
Sur le sempiternel thème du "meurtrier paranoïaque, perturbé par une adolescence à problèmes et que personne ne soupçonne" une oeuvre insipide aux grosses ficelles.
Adapté d'une pièce mainte fois mise en scène et qui a fait et défait les beaux jours du théâtre de boulevard, ce film, (mais peut-on appeler "cela" un film) transpire la platitude monumentale et le grotesque faramineux.
Une corrosive satire sociale du milieu bourgeois d'une bourgade sans histoire, d'un cynisme tranchant et désabusé dans un film solide, outrancier, d'une rare méchanceté.
Une réalisation correcte, un scénario solide quoique souvent lourdement théâtralisé, une interprétation exemplaire, des séquences quelquefois ennuyeuse, du bon Sidney Lumet, sans réelle grandeur ni fougue majestueuse.
Chef-d'oeuvre d'une extrême ambivalence dans sa narration fantomatique, amorale et vénéneuse qui laisse des traces indélébiles et poisseuses dans la mémoire.
Un film fort moyen et souvent fort conventionnel dans son optique policière manichéenne (brave flic/ méchants trafiquants) mais qui aborde sans les pousser à fond ni vraiment les dénoncer les implications socio-économiques de l'exploitation d'une main-d'oeuvre illimitée, docile et bon marché.