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LE DOULOS-1962-
Nationalité : France
Durée : 1h48
Date de sortie en France : 08/02/1963
Genres : FILM NOIR / POLICIER
Réalisation : Jean-Pierre MELVILLE
Assistance à la Réalisation : Charles BITSCH et Volker SCHLÖNDORFF
Scénario et Dialogues : Jean-Pierre MELVILLE
Inspiration : D'après le roman éponyme de Pierre LESOU
Prise de vues : Nicolas HAYER
Musique : Paul MISRAKI
Distributeur : Lux
Visa d'exp. : 26164
Résumé
Le dénommé Maurice Faugel vient de sortir de prison et va de ce pas venger la mort de son épouse abattue par le dénommé Gilbert Varnove et lui rafler les bijoux, fruit d'un hold-up. Il s'adresse à Silien, soupçonné d'être "un doulos" (indicateur de police en argot) pour obtenir le matériel nécessaire à un cambriolage. Ce sera le début d'un mortel engrenage d'où personne ne sortira vivant.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Authentique film noir français qui reste parmi les meilleures oeuvres du cinéaste.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Le ticket numéro treize positionné sur le coin d’un chapeau donne quelques intuitions sur le final dramatique d’un protecteur dans l’ombre. A travers "Le Doulos" c’est la cartographie du "Samouraï" qui monte en puissance. Tout un univers lumineux mais souterrain de boites de nuits, de jeux, d’orchestre de jazz, d’interrogatoires de police, de paroles brèves suivis de corrections subites et musclées infligées à la blonde perverse s’égrènent pendant que les honnêtes gens sont dans les bras de Morphée.Les zones d’ombres entretenues font du Doulos un personnage mystérieux, ami et médiateur de deux extrémités passant leurs temps à s’entretuer. L’œuvre est bien souvent misogyne, peu d’égards envers la femme livrant une adresse sous les coups ou offrant quelques billets presque arrachés par celui qui ordonne sans s’émouvoir.Le dévoilement d’une véritable identité suite à des explications finales, auréolées par la révélation de la droiture d’un individu, débarrasse un esprit tortueux de son ambiguïté, celle-ci offrant un mini sourire radieux à une perplexité rassurée.Nantie de quelques faiblesses de traitements, l'oeuvre est confuse sans être heureusement décevante. Toutes ces pistes embrouillées ne facilitent pas toujours la rigueur d’un suivi."Le Doulos" ressemble à une salle d’attente proche d’un embarquement pour un "Deuxième souffle" plus prometteur. Dans cette optique, l’attente est plutôt agréable, la réalisation soignée encourage la clémence envers quelques imperfections. Le meilleur est à venir et comme ce meilleur passe par certains doutes antérieurs, le tout fait l’affaire.
Bibliographie