Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 39 films notés

Page 279 sur 332 (16566 critiques au total)

  • MAIS QUI A TUE HARRY ? (1956)
    Note : 17/20
    Une superbe et réjouissante comédie policière de notre cher Alfred, dont l'humour morbide atteint ici une perfection jubilatoire rarement égalée.
  • PORC ROYAL (1984)
    Note : 11/20
    Un scénario fort "consistant" qui ne tient pas ses promesses et ses prouesses par son humour trop répétitif et souvent "grognant".
  • HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE (1947)
    Note : 11/20
    Une comédie non dénuée d'humour, sur un fond un peu naïf, voire quelquefois agaçant ("tout le monde est bon") où Cary Grant et David Niven font de leur mieux pour "solidifier" une réalisation de temps à autre bancale et souvent vacillante.
  • UN ZOO LA NUIT (1987)
    Note : 16/20
    D'un réalisateur décédé après seulement deux longs métrages, un film canadien étonnant dans sa brutale et acerbe violence, teintée d'une diffuse et permanente tendresse, racontant avec émotion et pudeur l'amour entre un père, malade cardiaque désirant chasser une dernière fois le mythique orignal, et son fils attentif et présent.
  • NEVADA SMITH (1966)
    Note : 14/20
    Une oeuvre qui fit connaître Steve Mac Queen sur la scène internationale et dont la morale de l'histoire (oeil pour oeil) restent des plus discutables.
  • LES POUPEES (1986)
    Note : 10/20
    Autant revoir le chef-d'oeuvre de Tod Browing ou bien fredonner une berceuse.
  • L'HOMME DU NIGER (1939)
    Note : 12/20
    Mélodrame, aujourd'hui bien désuet, entre pathétisme et naphtaline.
  • LA FILLE (1978)
    Lattuada et le theme de l'inceste. Une réflexion jamais vraiment approfondie.
  • LA SITUATION EST GRAVE MAIS PAS DÉSESPERÉE (1975)
    Vaudeville, quiproquos, chassés-croisés, ennui et dodo.
  • CRITTERS (1985)
    Note : 10/20
    Un scénario plutôt fort conventionnel qui, malgré les sanguinaires dispositions des petits monstres en perpétuelle agitation, n'apporte guère du sang neuf dans les rouages de la science-fiction cinématographique.
  • INSPECTEUR LAVARDIN (1985)
    Note : 12/20
    Claude Chabrol, hilare et décontracté, continue sa radioscopie grinçante d'une certaine bourgeoisie de "masques" et de façade avec l'humour et la légèreté en plus. Bien sûr, on est à mille lieues de la férocité dénonciatrice d'un Luis Bunuel. Mais ne boudons pas notre plaisir. Chabrol a réalisé bien pire.
  • UNE PLACE AU SOLEIL (1951)
    Note : 16/20
    Une oeuvre excellente en tous points !
  • SPHINX (1980)
    Note : 7/20
    Sur fond de trafic d'objets d'art, un film ennuyeux et prétentieux au possible, véritable tombeau mortuaire où se sont fourvoyés une pléiade d'acteurs connus.
  • SANG VIENNOIS (1942)
    Note : 10/20
    Le film se veut un hymne aux festivités légendaires de la Vienne impériale, sous l'omniprésence de la valse et de l'opérette. Le duo Hans Moser / Theo Lingen ne déçoit pas, mais l'ensemble est somme toute assez futile et d'une légèreté insignifiante.
  • PAS DE ROSES POUR O.S.S. 117 (1967)
    Note : 7/20
    Médiocre, férocement médiocre !
  • TRIBUNAL SECRET (1931)
    Note : 15/20
    Première et brève rencontre du duo Jean Harlow et Clark Gable dans un drame policier d'avant-guerre plutôt bien ficelé, où l'ambiance et l'action sont garanties.
  • ECLAIR DE LUNE (1987)
    Note : 15/20
    Sourires d'une nuit de pleine lune et tendres marivaudages dans le milieu traditionnel d'une famille italienne du quartier new-yorkais de Brooklyn. Une excellente comédie virevoltante et tendre, un peu longue à trouver son rythme de croisière, mais qui ensuite ronronne et ravit plaisamment les spectateurs.
  • UN ETE D'ENFER (1984)
    Darland n'est pas Marlowe et Schock, aucunement Hawks et consorts, ce qui nous vaut une oeuvre médiocre, sans âme ni damnation.
  • ÉCRIT DANS LE SANG (1985)
    On veut nous refaire le coup de "Répulsion", mais le scénario est éventé et transpire le réchauffé aux mains d'un tâcheron de la prise de vue.
  • MONSIEUR KLEIN (1975)
    Note : 13/20
    Entre sombre page d'histoire, longue quête d'une identité et réflexion sur l'absurde antisémitisme, une œuvre pour notre part largement surestimée.
  • SUSPECT DANGEREUX (1987)
    Note : 13/20
    Malgré de lourdes invraisemblances et une histoire d'amour "inévitable", un polar bien ficelé et sympathique. Peter Yates connaît (encore) son métier.
  • LE DERNIER SECRET DU POSEIDON (1979)
    Tous les codes sclérosés des films du genre sont fâcheusement "respectés", présents, les éternels gentils "bons" et les non moins intangibles "mauvais" méchants, le sacrifice final de l'un d'eux, l'inévitable danger des éléments (ici l'eau et le feu) etc... Sans fond, ni foi, ni fin (à quand le prochain avatar maritime ?).
  • DIVA (1980)
    Note : 15/20
    Premier film de Beineix qui le consacra et le conservera comme auteur à part entière, malgré la déception engendrée par ses oeuvres ultérieures.
  • POURVU QUE CE SOIT UNE FILLE (1985)
    Luigi Comencini et le féminisme tranquille, une oeuvre bienvenue et souvent drôle.
  • L'ARCHER VERT (1961)
    Note : 5/20
    Des ruelles sombres et brumeuses à souhait, un manoir empreint de mystère et d'inquiétude, un meurtrier déguisé et un redoutable vengeur essayent de faire le meilleur effet dans cette réalisation bien pâle, comparée à certaines autres oeuvres adaptées à partir d'un roman policier d'Edgar Wallace.
  • UNE PARTIE DE CAMPAGNE (1936)
    Note : 17/20
    Un petit chef-d'oeuvre inachevé du grand Renoir entre intimisme tranquille et flamboyant impressionnisme qui nous vaut un superbe tableau d'époque.
  • HEROS A VENDRE (1933)
    Note : 14/20
    Un précepte efficace et simple : tous les films de Wellman sont à voir ou à revoir.
  • SALUT BERTHE (1968)
    L'exemple même du cinéma stupide et crasseux où les situations, les gags, les personnages, s'engluent avec "bonheur" dans une pathétique médiocrité.
  • INSPECTEUR LA BAVURE (1980)
    Note : 9/20
    Les "colucheries" habituelles, qui, sans atteindre le degré zéro du comique, ne volent jamais très haut dans la dénonciation des failles du système policier, ni très loin dans la subtilité des gags ou la pertinence du dialogue. Coluche et Gainsbourg, même combat, rameuter un public hyper-médiatisé qui ne peut qu'en redemander, avec de minables fadaises et de lourdes pitreries.
  • MISSION (1986)
    Note : 11/20
    Négligeant certains aspects de la réalité historico-politique, cette oeuvre, somme toute sympathique, se fourvoie dans l'exotisme un peu facile via le paradis perdu.
  • LES RIPOUX (1984)
    Note : 11/20
    Humour et amoralisme pour une oeuvre de détente fort bien réalisée par un metteur en scène habituellement cantonné dans la médiocrité "grand public".
  • LES VACANCES DE MONSIEUR HULOT (1953)
    Note : 17/20
    Un petit chef-d'oeuvre d'humour et d'observation qui croque avec délice et délicatesse les us et coutumes de quelques aoûtiens typiques. Plusieurs scènes inoubliables et anthologiques : Hulot repeignant son bateau, la partie de tennis et celle de ping-pong, le jeu de cartes et ses conséquences, et bien sûr le feu d'artifice final. En prime, une superbe bande-son d'une qualité exceptionnelle.
  • LE JOUR DES APACHES (1967)
    Petit western fort bien "torché" qui a le mérite de ne jamais ennuyer voire de captiver le cinéphile sagace, avec un solide Glenn Ford.
  • SWESDOPAD (1981)
    Note : 13/20
    Film profondément pessimiste où le metteur en scène ne laisse aucun espoir à ses protagonistes, prisonniers de l'ingratitude, de la souffrance et de la misère.
  • MEAN STREETS (1973)
    Note : 15/20
    Une oeuvre superbe et pessimiste qui reste un excellent moment de cinéma.
  • SHERLOCK HOLMES ET LE COLLIER DE LA MORT (1962)
    Note : 13/20
    Suspense, figures patibulaires et douteuses, crapules sans scrupule et la stature omniprésente de Christopher Lee, toujours aussi génial.
  • LA BOURSE ET LA VIE (1965)
    Note : 14/20
    On peut ne pas apprécier le cinéma de Jean-Pierre Mocky, mais il faut lui reconnaître un incontestable style qui s'est affirmé de film en film. Humour grotesque et souvent grinçant, mais aussi constante dénonciation libertaire et joyeuse des rouages de notre société. On en redemande forcément.
  • LA NEIGE EN DEUIL (1956)
    Note : 14/20
    Spencer Tracy écrase littéralement les autres acteurs par sa prestance et sa dignité humaine et confère à ce film une remarquable dimension sensible et pudique.
  • MERLUSSE (1935)
    Note : 14/20
    Sixième film du célèbre méridional qui possède déjà autant de dons pour le cinéma que pour le théâtre. On peut regretter la méconnaissance de son oeuvre dans les rétrospectives actuelles. A voir pour une bouffée de fraîcheur provençale.
  • IL Y A LONGTEMPS QUE JE T'AIME (1979)
    Note : 11/20
    Une vision douce-amère sur les difficultés du bonheur conjugal qui, malgré le poids des souvenirs et le partage d'une communauté affective, sombre quelquefois ou bien s'enlise trop souvent dans une mortelle habitude où l'individualisme de chacun est négligé, rejeté, bafoué au profit d'une éventuelle harmonie éphémère du couple comme seule entité possible. Pessimiste et réalisme de rigueur.
  • LES OLIVIERS DE LA JUSTICE (1961)
    Véritable documentaire où la trame fictive du scénario n'est qu'un mince prétexte à filmer un moment charnière de l'évolution des rapports entre les deux communautés durant le drame poignant et douloureux de la décolonisation.
  • LANCELOT CHEVALIER DE LA REINE (1963)
    Tournois, duels et batailles, du grand spectacle historique dans un chatoiement de couleurs et d'action plutôt fort bienvenu. Ni meilleur ni pire que certaines autres réalisations du genre, une agréable distraction, somme toute.
  • LES PROIES (1971)
    Note : 17/20
    Un film inoubliable, qui marquera longtemps les mémoires, d'une constante misogynie exacerbée, nimbé d'une sordide cruauté (dé)masquée.
  • GUET-APENS À TÉHÉRAN (1966)
    Scénario inconsistant, décors banals, clichés affligeants. Quelle perte de temps, quel gâchis de talent pour ce film pseudo-policier de dernière catégorie, qui n'a d'intéressant que les têtes d'affiches, par ailleurs guère convaincants.
  • HUIT ET DEMI (1963)
    Note : 18/20
    Huitième film et demi (un court métrage) du grand réalisateur italien qui est une date dans l'histoire du Septième Art et a fortiori le chef-d'oeuvre du cinéaste. Sur le thème de l'art, de la création, de ses difficultés et de son impuissance, des sources de l'inspiration, du doute artistique, un film inoubliable et mythique.
  • WHO ? (1974)
    Note : 8/20
    Film d'espionnage britannique où le thème central de la narration ne tourne pas autour des rapports ou relations entre les différents services secrets antagonistes, mais sur le drame d'un homme qui a perdu son apparence et une partie de son intégrité physique. Malgré cette intéressante variation, c'est tout de même sans intérêt.
  • AVIS DE RECHERCHES (1983)
    Note : 12/20
    Film fort bien réalisé, sans aucun défaut majeur, construit sur un scénario bien solide, et pourtant, l'ennui s'immisce souvent dans cette oeuvre sans faille.
  • L'AMOUR SOUS LE SOLEIL DE MINUIT (1962)
    Note : 14/20
    De l'excellent roman de Knut Hamsun, plusieurs fois adapté au cinéma, le metteur en scène est parvenu à retraduire toute les finesses psychologiques des personnages par un scrupuleux respect de la dramaturgie de l'oeuvre.
  • POLAR (1983)
    Note : 13/20
    Cinquième film d'un metteur en scène rare, toujours fort intéressant (souvenez-vous du sympathique "Extérieur nuit") qui nous (en)traîne avec bonheur dans le milieu interlope parisien en compagnie du toujours excellent Jean-François Balmer interprétant avec brio le rôle d'un privé désabusé qui rêve de quitter le métier pour retourner dans sa lointaine Bretagne natale.
  • ROADIE (1979)
    Note : 8/20
    Un film extrêmement nerveux à y perdre son souffle et sa patience. Dans un univers bien américain, mouvementé et loufoque, l'impossible n'existe pas et n'est pas pour autant la conséquence d'un film intéressant.