Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 39 films notés

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  • L'ESPOIR (1970)
    Note : 14/20
    Oeuvre puissante dénonçant déjà une scandaleuse situation politique dans la Turquie des généraux et dévoilant l'existence d'un véritable cinéaste de premier ordre.
  • ZARDOZ (1974)
    Note : 15/20
    Un conte de fée métaphysique qui fait réfléchir le spectateur sur le destin de l'homme et certains de ses rêves. Cette oeuvre difficile de John Boorman d'une étonnante richesse thématique, à la plasticité souvent géniale, nécessite plusieurs visions pour vraiment entrer dans l'étrangeté du sujet.
  • L'ÉTALON NOIR (1979)
    Quelque peu répétitif et d'un simplisme déconcertant, le film dégage pourtant une réelle sympathie grâce à l'excellente prestation des acteurs et une non moins remarquable direction animalière. Pour l'amour des équidés et le plaisir des enfants. Le film aurait pris un intérêt certain, écourté d'une bonne demi-heure.
  • MES FUNERAILLES A BERLIN (1966)
    Note : 15/20
    Seconde "aventure" d'espionnage du personnage d'Harry Palmer créé par Len Deighton, dépourvu des archétypes professionnels de son confrère James Bond, dans une oeuvre touffue et complexe à souhait qui nous éloigne sensiblement des fausses prestations héroïques dont sont systématiquement affublés les agents secrets de tous poils et de tous bords, dans les moult films parfaitement calibrés du genre.
  • SENSO (1954)
    Note : 16/20
    Superbe fresque historico-mélodramatique (plus de 1380 acteurs, 200 cavaliers, 800 figurants) qui nous raconte avec esthétisme et grandeur, à travers deux personnages livrés à la puissance des sentiments, un épisode douloureux de l'histoire de l'Italie. A voir ou à revoir sans aucune crainte d'un déception.
  • LA FEMME FLIC (1979)
    Note : 13/20
    Sans être un film d'une grande profondeur de réflexion quant au grave problème de la pédophilie, la réalisation d'Yves Boisset reste toujours fort correcte et souvent émouvante grâce au jeu subtil de l'épatante actrice Miou-Miou qui maîtrise parfaitement son rôle de représentante de la loi, intègre et tenace.
  • L'AMOUR VIOLÉ (1977)
    Note : 15/20
    Un film courageux, émouvant, sensible et souvent douloureux.
  • LE SAUVAGE (1975)
    Note : 13/20
    Un film de divertissement, plein d'entrain et de qualités qui apporte détente et humour, à travers les époustouflantes aventures sentimentales de Nelly "la trombe" et Martin, "le trouble". Cela ne vaut, bien sûr, pas les grandes comédies américaines du genre, mais, ne boudons pas notre plaisir, l'oeuvre est d'une excellente texture générale et Rappeneau reste toujours intéressant, quoiqu'en dise certains.
  • FILMING OTHELLO (1978)
    Un étonnant document qui se termine sur une discussion entre le metteur en scène et les deux principaux protagonistes de l'oeuvre sur l'éternel thème de la jalousie et les présentes notions contemporaines de bien et de mal.
  • L'AGRESSION (1975)
    Note : 11/20
    Décidément Pires déçoit de plus en plus souvent et de plus en plus régulièrement.
  • INTÉRIEURS (1978)
    Une oeuvre introspective, décryptant avec brio, les moult interférences entre les membres d'une famille coincée dans un matriarcat étouffant.
  • LA FLAMBEUSE (1980)
    Ringard au possible, d'un intellectualisme lourd et navrant, honteusement post-soixante-huitard, un film prétentieux et vain, qui se veut une réflexion sur le couple, le foyer et la symbolique du jeu. Aussi ambigu et pseudo-brillant que "la femme flambée", avec cette fois-ci le cul et le pathos en moins.
  • MACISTE CONTRE LE VAMPIRE (1961)
    Note : 6/20
    Pas de quoi frémir ou applaudir dans ce péplum / pensum des plus navrants.
  • LE CORBEAU (1963)
    Note : 9/20
    Une comédie fantastique qui ne respecte en rien le fameux poème d'Edgar Allan Poe, dont est tiré le scénario et qui ne mérite guère que quelques discrets voire minuscules accessits pour la présence du légendaire triumvirat Price / Lorre / Karloff et celle de Jack Nicholson dans le rôle du fils du docteur Bedlo.
  • FRANKENSTEIN 90 (1984)
    Note : 5/20
    Les vrais monstres sont derrière la caméra.
  • POLICE FÉDÉRALE LOS ANGELES (1985)
    Note : 16/20
    Incontestablement, un bienvenu chef-d'oeuvre de "sang et de feu", du thriller américain où se conjuguent et se complètent avec une efficacité rare, action, suspense, violence et mortel fatum. Une réussite évidente pour un excellent film "noir" américain.
  • THE GAMBLER WORE A GUN (1960)
    Note : 9/20
    Comme un petit feuilleton télévisé, bien réalisé, agréable à regarder, mais sans réelle envergure, par un tâcheron de seconde zone.
  • HIBERNATUS (1969)
    Note : 8/20
    Le public, dans la salle, rit souvent (on peut quelquefois se demander pourquoi) et le cinéphile s'encanaille discrètement à voir (en cachette) de telles bêtises en pagaille. Amusante duplicité de l'être humain et de "l'art populaire" !
  • Z00 (1985)
    Note : 16/20
    Un foisonnement d'idées, totalement maîtrisées, où se télescopent et se complètent la dualité de l'être humain, l'évolution selon Darwin et les femmes peintes par Vermeer, le pourrissement des corps, dans une oeuvre d'une richesse évidente, débordante.
  • TOUT LE MONDE PEUT SE TROMPER (1982)
    Premier film d'un assistant-metteur en scène, mal maîtrisé, construit sur une accumulation de gags quelquefois savoureux. Tout le monde peut se tromper!
  • I COMME ICARE (1979)
    Note : 12/20
    Faisant implicitement référence à l'assassinat de John Kennedy, le film reste un sympathique thriller politique avec ses navrantes limites structurelles. Une excellente scène de conditionnement de l'individu face à l'Autorité, ainsi que les toutes premières scènes liées à l'attentat, sont fort réussies.
  • MACISTE À LA COUR DU CHEIK (1962)
    Mélange éhonté des genres qui propose une pincée d'exotisme à la mode "pirate" mélangée avec un "héros" de peplum dont l'histoire se déroule en général dans l'antiquité gréco-romaine. Mais le "spectateur" de ce genre de convulsion / stérilité de l'imagination ne se pose guère de questions.
  • LES MORFALOUS (1984)
    Un film agencé, scénarisé pour Jean-Paul Belmondo qui fait son éternel numéro d'invincible "héros" sympathique "à qui on ne l'a fait pas", dans une production sur mesure, sur commande, professionnelle, rentable, éloignée du cinéma de qualité.
  • INVASION SECRETE (1963)
    Note : 13/20
    Cela se laisse voir sans déplaisir, sans atteindre pourtant l'efficacité et le dynamisme attendus pour ce genre de films. De toute façon, une réalisation de Roger Corman (rarement programmée) ne se rate pas.
  • BLAGUE DANS LE COIN (1963)
    Note : 7/20
    Un comique bien pitoyable.
  • LA NUIT DES JUGES (1983)
    Note : 14/20
    Un sympathique thriller fort bien réalisé qui pose assez clairement mais avec beaucoup de lourdeur l'épineuse problématique de la justice "sauvage" et de son évident corollaire, l'autodéfense pure et dure.
  • CLARA ET LES CHICS TYPES (1980)
    Trame extrêmement légère, construite sur cette rencontre et une virée parisienne de la joyeuse équipe, le premier film de Jacques Monnet, tout en misant avec facilité sur le cinéma commercial, n'est pas dénué d'humour, d'originalité et d'une certaine émotion. Oeuvre honnête, pour un honnête dimanche soir à la TV.
  • TOI LE VENIN (1958)
    Note : 11/20
    Malgré la lumineuse beauté de Marina Vlady, à l'époque épouse du cinéaste, on n'adhère guère à l'invraisemblance de ce scénario fort ténu, banalisé par une lourde interprétation monolithique d'un Robert Hossein improbable et quelque peu irritant.
  • ILS ETAIENT TROIS (1936)
    Note : 16/20
    Superbe mélodrame avec l'émouvante et combien belle Merle Oberon et une excellente Bonita Granville, en chipie démoniaque. Une oeuvre qu'on n'oubliera pas.
  • CELLES QU'ON N'A PAS EUES (1980)
    Entre méchanceté et tendresse, vulgarité et sentimentalisme, une oeuvre d'inégale valeur, jamais décevante, qui mérite la clémence du spectateur exigeant.
  • MACISTE EN ENFER (1962)
    Note : 14/20
    Fantastique et sorcellerie, aventure et péplum, une oeuvre plutôt plaisante, pour amateurs du genre, d'un réalisateur souvent intéressant.
  • LANDRU (1962)
    Note : 13/20
    Un excellent rôle pour Charles Denner dont l'interprétation est parfaite. Quant à la réalisation de Claude Chabrol, elle propose une oeuvre solide et sympathique.
  • LA DAME AUX CAMÉLIAS (1980)
    Note : 7/20
    Du romanesque à la pelle et à la toile, qui séduit et distrait agréablement.
  • LE DARD MORTEL (1966)
    Note : 13/20
    Du suspense et des frissons garantis !
  • MONSIEUR MOTO COURT SA CHANCE (1938)
    Note : 12/20
    Curieuse réalisation feuilletonnesque, valorisé par l'interprétation hors pair de Peter Lorre aux multiples déguisements étonnants.
  • LA FEMME ET LE RODEUR (1957)
    Note : 11/20
    Vraiment une superbe histoire ! Hélas, la réalisation du metteur en scène John Farrow est loin d'être (pour une fois) à la hauteur du scénario. Dommage.
  • DANGEREUX À CONNAÎTRE (1938)
    Note : 14/20
    Petit film bien agencé, remarquable par une interprétation sans faille.
  • TARZAN L'HOMME SINGE (1981)
    Rien à dire d'élogieux sur cette version "dépliant touristique" du héros légendaire de Burroughs ..... Une pâle adaptation, une terne réalisation d'un archétype du film d'aventures passable.
  • COURAGE FUYONS (1979)
    Note : 10/20
    Malgré une profusion de gags souvent drôles, nous sommes en présence d'une aventure à laquelle le spectateur n'adhère jamais complètement. Il semblerait que la plus tangible erreur du metteur en scène fut de trop accentuer certains traits psychologiques des personnages (entre autres, la frousse) et de perdre ainsi une sympathique crédibilité dans la description du quotidien.
  • À LA RECHERCHE DE GARBO (1984)
    Note : 15/20
    Une oeuvre teintée d'émotion d'où émerge Anne Bancroft dans un rôle de femme condamnée, excentrique et pleine de vie et de sensibilité.
  • L'ARGENT DES AUTRES (1978)
    Note : 11/20
    Passablement honnête petit film français qui se cherche une vérité et un raison d'exister (sans jamais la trouver) entre molle dénonciation d'un système économique et vision bancale des aléas d'un contrat professionnel.
  • HANGAR 18 (1980)
    Note : 14/20
    Une sympathique réalisation de science-fiction qui se veut plausible réalité et qui arrive parfaitement à captiver le spectateur complice.
  • ADIEU BLAIREAU (1984)
    Beurk ! Un pseudo-polar totalement indigeste, d'un metteur en scène parfaitement insipide et en prime, une Annie Girardot égale à elle-même, c'est-à-dire inexistante.
  • L'ETRANGLEUR DE BOSTON (1968)
    Note : 15/20
    Sur un scénario adapté d'un fait divers authentique, Fleischer mène une superbe enquête quasi documentaire, sur un cas sanglant des annales du crime.
  • LES LOUPS DE HAUTE MER (1979)
    Note : 11/20
    En fait, rien de très original, malgré un suspense, quelquefois efficace.
  • AMADEUS (1984)
    Note : 16/20
    Un excellent film de qualité pour une étonnante et magistrale interprétation de Tom Hulce, doublée d'un conséquent succès commercial largement mérité.
  • FENETRE SUR COUR (1954)
    Note : 17/20
    Décidément encore un petit bijou du grand maître qui, par toutes les lucarnes,
    nous ravit et nous enchante durablement !
  • LE MYSTERE DES BAYOUS (1953)
    Note : 17/20
    Décidément Joseph H. Lewis est un grand metteur en scène à redécouvrir de toute urgence. Vraiment un superbe film avec un étonnant Vittorio Gassman et une incroyable scène onirique de délire et de poursuite.
  • SUEURS FROIDES (1958)
    Note : 18/20
    Attention, chef-d'oeuvre !
  • RUPTURE (1961)
    Note : 16/20
    Premier court métrage de Pierre Etaix en collaboration avec son compère Jean-Claude Carrière et déjà une solide et subtile réussite cinématographique dans l'agencement des gags de situation, qu'ils soient visuels ou sonores, peu importe.