Critique(s)/Commentaire(s) de Jean-Claude (Administrateur Cinefiches)

Voir ses 41 films notés

Page 276 sur 332 (16566 critiques au total)

  • LA VIE CONTINUE (1981)
    Sujet en or, parfaitement raté à force de vouloir faire véridique et sincère. Une mention honorable à Pierre Dux en commerçant yiddish. Quand à Girardot, n'en parlons pas, elle est toujours aussi platement hystérique.
  • RUPTURE DE STOCK (1984)
    Note : 2/20
    Si cela a un sens, je veux bien qu'on me l'explique. En tout cas, cela transpire la fumisterie et l'élucubration pseudo-symbolique. Dieu que la création cinématographique peut quelquefois être déprimante.
  • UN ETRANGE VOYAGE (1980)
    Note : 14/20
    Un sujet fort émouvant et délicat mené avec maîtrise et originalité. Le rapprochement père / fille est d'une rare justesse. Dommage qu'il y ait quelques excès de longueurs et des répétitions dans la progression scénaristique.
  • GAME OVER (1984)
    Note : 15/20
    Un excellent petit court métrage qui démarre doucement sur le mode ludique pour accélérer avec intelligence dans l'aura du thriller et s'achever avec maestria dans l'univers fantastique robotisé. Un auteur a suivre !
  • RONDE DE NUIT (1983)
    Note : 8/20
    Un peu de sadisme, un peu de cul, un zeste de politique, des fausses factures, des policiers sympathiques. On touille, on mélange bien. En prenant soin de prendre des acteurs à la côte, et on croit avoir ficelé un bon film policier envoûtant et ténébreux. Consommable comme de banales boîtes de conserve, à défaut de plus alléchant.
  • LE BEAU-PÈRE (1986)
    Note : 14/20
    "Famille je vous hais" écrivait André Gide, ce qui est à l'extrême opposé du troublant paranoïaque qui recherche inlassablement la perfection symbolique et réelle de la cellule familiale, idéalement harmonieuse jusqu'à bannir ses échecs antérieurs.
  • LE RETOUR DE DON CAMILLO (1952)
    Note : 11/20
    C'est de toute évidence, moins bon que la première mouture, du même metteur en scène, réalisé à peine un an auparavant ("Le petit monde de Don Camillo") mais qui nous apporte tout de même l'attendrissant plaisir de retrouver le talentueux Fernandel.
  • LA BETE A L'AFFUT (1959)
    Note : 15/20
    Une oeuvre d'une grande noirceur, magistralement mise en scène.
  • REPRODUCTION INTERDITE (1956)
    Note : 12/20
    Une oeuvre sans surprise, avec un excellent Giani Esposito !
  • TUEZ-LES TOUS ET REVENEZ SEUL (1968)
    Exemple typique du genre "western italien" orienté vers une extrême violence, teintée de sadisme, qui peut se concevoir comme une oeuvre de délassement.
  • LE MILLIARDAIRE (1960)
    Note : 15/20
    Pour le couple mythique Marilyn Monroe / Yves Montand et quelques sympathiques guest stars du monde de la comédie musicale, de passage dans les coulisses du film.
  • LA FLUTE ENCHANTEE (1974)
    Note : 14/20
    Intéressante osmose entre Ingmar Bergman et Wolfgang Amadeus Mozart par l'intermédiaire de l'opéra, d'une indéniable réussite cinématographique.
  • MUR MURS (1980)
    Note : 15/20
    A voir absolument pour sa richesse sociologique et sa pertinente réflexion.
  • A CAUSE D'UN ASSASSINAT (1974)
    Note : 17/20
    Un superbe et puissant film politique, directement inspiré de l'assassinat de John Kennedy qui nous retraduit avec intelligence, efficacité et punch, les arcanes d'un immense complot. En fait, un admirable chef-d'oeuvre de violence sourde et de dénonciation limpide que seul le cinéma américain peut produire.
  • BLUE JEAN COP (1987)
    Note : 11/20
    Du bon travail, en solide artisan qui connait le métier, avec en prime quelques scènes fort spectaculaires, mais le tout manque relativement d'unité et de véracité.
  • FEMMES, FEMMES (1974)
    Note : 17/20
    Sous de fallacieuses et trompeuses apparences de légèreté et de fantaisie,
    ce subtil chef-d'oeuvre de Paul Vecchiali rumine et accumule une permanente dramaturgie en catimini et en souffrance, entre mélancolie, poésie et détresse, avec une superbe interprétation du "couple" Hélène Surgère / Sonia Saviange, actrices étonnantes de finesse et de présence, complices de bien des films du cinéaste.
  • KNOCK (1950)
    Un festival Louis Jouvet qui se déguste comme une délicieuse panacée.
  • LE DÉSERT DES TARTARES (1975)
    Note : 15/20
    Une oeuvre envoûtante, d'une sourde désespérance qui navigue entre destin, fatalité, absurde, avec une superbe interprétation des principaux acteurs.
  • L'ÉPREUVE DE FORCE (1977)
    Note : 14/20
    Comme à son habitude, Clint Eastwood ne s'embarrasse guère de fioritures et de nuances pour un cinéma "coup de poing", percutant, efficace, délassant.
  • L'AIGLE S'EST ENVOLE (1975)
    Rien d'original dans ce drame de guerre qui véhicule tous les archétypes du genre. On a misé une fois de plus sur le pseudo-spectaculaire et l'ambiance virile.
  • LA MENACE (1977)
    Note : 10/20
    Une histoire abracadabrante, complètement fumeuse qui se veut solide dramaturgie sur les aléas du destin et les rouages de la fatalité et qui ne vaut que pour certaines scènes quelque peu spectaculaires.
  • DITES-LUI QUE JE L'AIME (1977)
    Note : 14/20
    Une correcte adaptation du roman !
  • BRUBAKER (1980)
    Note : 14/20
    D'après des personnages et une histoire tirés d'évènements authentiques, Stuart Rosenberg réalise une sympathique oeuvre de dénonciation de l'univers carcéral. Un film au grand coeur où Robert Redford affirme puissamment un indeniable talent. Dans le même esprit et par le même réalisateur que : "Luke la main froide" -1967-.
  • ET LA TENDRESSE BORDEL (1978)
    Note : 11/20
    Malgré un esprit caustique et un humour fort incisif, le réalisateur force un peu ses personnages, flirtant avec la facile caricature et le propos sournoisement vulgaire.
  • AU REVOIR... À LUNDI (1979)
    Cette mutuelle entraide des deux complices / amies transpire trop la prestation artistique au détriment de la véracité féminine, quotidienne. N'est pas marginal qui veut, surtout pas Lucie et Nicole, nos deux héroïnes du film.
  • DILLINGER EST MORT (1969)
    Note : 16/20
    La virulence d'un cinéaste "écorché vif" qui, par le biais de l'humour noir, met à mal les tenants de l'ordre établi et de la morale bourgeoise. A la fois rigoureux et quelque part extravagant, une oeuvre essentielle de ce début des années 70.
  • PAROLE DE FLIC (1985)
    Note : 6/20
    Rien de très nouveau sous le soleil noir du bon polar. Ici, il fait plutôt triste mine.
  • JASON ET LES ARGONAUTES (1963)
    Note : 14/20
    De remarquables trucages, par un maître incontesté du genre, une histoire jamais ennuyeuse et, ce qui est rare dans ce genre de production, un humour toujours présent.
  • LE PLEIN DE SUPER (1975)
    Note : 14/20
    Une certaine déception pour le spectateur cinéphile après l'envoûtement sympathique provoqué par "Le combat dans l'île" (1961) et "L'insoumis" (1964). Décidément, un metteur en scène aux oeuvres en dents de scie qui provoque d'innombrables controverses et d'interminables polémiques...
    Quinze ans plus tard, on revoit le film lors d'un passage à la cinémathèque de Lisbonne.
    Sans entièrement renier nos propos de 1989, force est de constater que la complicité entre les acteurs et le réalisateur (ambiance potache) donne à l'ensemble un indéniable ton de fraîcheur finalement assez rare dans le cinéma français de l'époque.
  • LA MESSE EST FINIE (1985)
    Note : 15/20
    Un "sacré" film, étonnant et décapant !
  • RETOUR EN FORCE (1979)
    Note : 10/20
    Pour un peu de détente, un certain humour bienvenu et des comédiens sympathiques, Jean-Marie Poiré nous propose une distraction passe-partout, de bon ton, jamais graveuleuse -le thème pourtant s'y prêtait- jamais géniale, non plus. S'oublie tranquillement. Il y a bien pire qui végète actuellement sur nos écrans.
  • LES DEMOISELLES DE WILKO (1979)
    Note : 15/20
    Une oeuvre raffinée qui atteint la perfection dans l'évocation romantique de la haute société slave glissant vers sa finitude. Un film marqué par la nostalgie du passé et la hantise de la mort. Excellente interprétation des principaux acteurs.
  • S.O.S. TITANIC (1979)
    Des personnages / acteurs fatigués, se "noyant" dans un scénario rachitique qui manque totalement de consistance et de "fluidité", sans aucune chaleur cinématographique. Vraiment rien à "repêcher" de ce piteux naufrage.
  • LA GRIFFE ET LA DENT (1976)
    Note : 14/20
    A voir, à tire-d'ailes.
  • LES SOUS-DOUÉS (1979)
    Note : 6/20
    Un foisonnement navrant de stéréotypes, des gags éculés au possible, un scénario lourdement insignifiant. Un film qui fera, comme de bien entendu, le plein de spectateurs dans les salles et sur le petit écran. Pendant ce temps, de géniaux metteurs en scène comiques (Tati, Etaix) furent réduits au silence par manque de moyens financiers et de diffusion. Une cruelle réalité.
  • L'INNOCENT (1976)
    Note : 15/20
    Visconti abandonne ses démons intérieurs, et en particulier l'homosexualité, pour revenir à son style premier. Il nous offre un mélodrame inspiré d'un d'Annunzio égocentrique qui tente de solutionner son destin, par le meurtre de son enfant.
  • SUR LES QUAIS (1954)
    Note : 16/20
    Un classique de la "Columbia" qui reste un grand moment de cinéma.
  • AMES PERDUES (1976)
    Note : 9/20
    Dino Risi a exploité tous les "trucs" du genre "épouvante", et s'est inspiré des recettes de la littérature du 19eme siècle. Mais l'ensemble n'est pas convaincant : le scénario est maladroit, les poncifs bien trop évidents.
  • LA GALAXIE EN FOLIE (1983)
    Note : 13/20
    Sur le mode humoristique, un film fort moyen, aux trucages souvent sympathiques et quelquefois étonnants. De nombreuses références et clins d'œil cinématographiques bienvenues : "La guerre des étoiles" "Soleil vert" "Alien" "Mad Max".
  • L'ÉTAT SAUVAGE (1978)
    Dans un style nerveux et corrosif, c'est un film dérangeant. La mise en scène est soignée, la distribution prestigieuse. Pourtant, on peut reprocher, à juste titre le manque d'analyse politique des faits et de leur représentation.
  • UN HOMME ET UNE FEMME (1966)
    Note : 6/20
    La musique du film est archi-connue et déblatère toujours encore sa sirupeuse mélopée sur les ondes. Une brillante "leloucherie", symbole de toute une époque.
  • CONFIDENCES POUR CONFIDENCES (1978)
    Note : 12/20
    Chronique d'une famille qui s'étiole, parsemée d'anecdotes drôles ou amères. Nostalgie et réalisme se mêlent parfois avec une grande fraîcheur de ton. Il est vrai que le regard du metteur en scène, porte sur son petit monde est suffisamment tendre pour qu'on lui pardonne sa psychologie des personnages un peu sommaire.
  • YES GIORGIO (1980)
    Note : 3/20
    Film horripilant et prétentieux où s'affiche l'égocentrique et narcissique Pavarotti en acteur foncièrement médiocre, desservi par un scénario d'une extrême fadeur. Il ne suffit pas de savoir pousser de solides "beuglantes" pour pouvoir jouer la comédie.
  • L'ETOILE DU NORD (1982)
    Note : 11/20
    Les dialogues sont justes, le ton est heureux, l'interprétation excellente. Malgré tout, l'oeuvre reste confinée dans le conventionnel, sans aucun moment véritablement intense. La deuxième partie se tire extrêmement en longueur et n'arrive jamais à la qualité du roman. Granier-Deferre confirme son métier de bon artisan, mais aussi son évident manque flagrant de génie et de fulgurance.
  • BRAZIL (1985)
    Note : 19/20
    Incomparable chef-d'oeuvre d'invention et de passion, atteignant la perfection par la richesse de son scénario et la folle interprétation de ses principaux acteurs.
  • LE VOLEUR DE FEUILLES (1983)
    Un film plein de charme et de rêverie, respirant la tendresse et la douceur de vivre, malgré certaines lourdeurs / longueurs bien regrettables.
  • MAUVAIS SANG (1986)
    Note : 16/20
    Une merveilleuse petite histoire d'amour fou sur fond de polar, respectant mais aussi dépassant les codes et les schémas du genre, pour donner une oeuvre hautement élaborée d'une langoureuse émotion où les acteurs se donnent à cœur-joie.
  • TOUS LES AUTRES S'APPELLENT ALI (1973)
    Note : 15/20
    Exempte de sentimentalisme et de manichéisme, une oeuvre courageuse, sympathique, avec un excellente présence des deux principaux acteurs.
  • INFIDELEMENT VOTRE (1948)
    Note : 18/20
    Un suave et pétillant petit chef-d'oeuvre d'humour et d'imagination pour un superbe film réglé et millimétré comme du papier à musique.
  • LE VICOMTE DE BRAGELONNE (1954)
    Cape et d'épée, amours et aventures, rien à retenir de cette quelconque production franco-italienne commis par un vague tâcheron transalpin.