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LA FLUTE ENCHANTEE-1974-
Nationalité : Suède
Titre VO : Trollflojten
Durée : 2h20
Date de sortie en France : 19/11/1975
Theme
Musique et musiciens
- cinéma suédois -
Réalisation : Ingmar BERGMAN
Scénario : Ingmar BERGMAN
Prise de vues : Sven NYKVIST
Costumes : Karin ERSKINE
Chorégraphie : Donya FEUER
Distributeur : CFDC / Filmédis
Visa d'exp. : 44339
Résumé
Adaptation de l'oeuvre de Mozart. Dès l'ouverture, Bergman nous entraîne dans sa vision poétique : ce n'est pas de l'opéra filmé, mais une représentation de théâtre. Il ne se sert pas du célèbre musicien-compositeur, pas plus qu'il ne s'abrite derrière le chef-d'oeuvre ; il y apporte son talent, son sens du Beau et sa compréhension de l'opéra. Cet enchantement qui séduit autant les mélomanes que les cinéphiles est le fruit de deux longues années de préparation et d'une centaine d'auditions pour le choix des interprètes. L'humour, le génie de Bergman sont à nouveau sans faille.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Intéressante osmose entre Ingmar Bergman et Wolfgang Amadeus Mozart par l'intermédiaire de l'opéra, d'une indéniable réussite cinématographique.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Un émerveillement à l'image de celui qui illumine le visage de la jeune spectatrice, tout au long de la représentation. Oui, représentation, car seul parmi les cinéastes qui ont filmé des opéras, Bergman (aux antipodes les plus totales de Zeffirelli) a maintenu l'oeuvre dans son lieu de représentation intérieur, clos, scénique. La représentation elle-même se caractérise par de constantes touches d'humour (distanciation ? noter : les pancartes, lors des phrases un peu grandiloquentes sur l'amour, le bonheur, etc. ). Quant à l'interprétation vocale, Pamina se distingue tout particulièrement, alors que sombre la reine de la nuit.Seules déceptions (de taille, cependant) le montage rythmique qu'adopte Bergman lors de l'ouverture, avec les gros plans sur les spectateurs une idée beaucoup trop conventionnelle. Par ailleurs, ces spectateurs de tous âgés et de toutes races ressemblent "horriblement" à un melting-pot "Nations-Unies". Sobrement, un public "purement" scandinave n'aurait rien eu de choquant, ni de scandaleux.
Bibliographie