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FENETRE SUR COUR-1954-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Rear window
Durée : 1h52
Date de sortie en France : 01/04/1955
Genre : POLICIER
Themes
Voyeurisme
- cinéma américain -
Photos et photographes
- cinéma américain -
Handicapés moteurs
- cinéma américain -
Réalisation : Alfred HITCHCOCK
Inspiration : D'après la nouvelle éponyme de William IRISH
Prise de vues : Robert BURKS
Musique : Franz WAXMAN
Produit par Alfred HITCHCOCK
Nota
Alfred Hitchcock remonte la pendule chez le voisin compositeur
Distributeur : Universal
Visa d'exp. : 16245
Résumé
L.B. Jeffries, journaliste/photographe, est immobilisé dans son appartement par une malencontreuse fracture du pied contractée lors d'un reportage. Perclus par l'ennui et la morosité dus à son inconfortable immobilité, "Jeff" observe régulièrement, avec son puissant télé-objectif, ses voisins d'en face. Parmi la dizaine de locataires -petit microcosme humain merveilleusement bien croqué par Hitchcock- le comportement du couple Thorwald intrigue fort notre malade, en manque de distraction et d'activité.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Décidément encore un petit bijou du grand maître qui, par toutes les lucarnes,
nous ravit et nous enchante durablement !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
"Fenêtre sur cour" ressemble à une pièce de théâtre intra muros, offerte à un immobilisé temporaire. Voir sans être vu entame un passe-temps égreneur d’heures longues, ennuyeuses, entretenant une véritable passion admirative et sans bornes envers les prestations offertes par les locataires de ses grandes baies ouvertes. Jeff Jeffries momentanément inactif se pâme de bonheur devant les perceptions liées aux âges de cette faune scénarisée, offerte au regard d’un embusqué, par la dominance d’une météo accablante, imposant les grâces d’un courant d’air permanent.Un simple mateur devient un voyeur professionnel, reléguant au second plan une apparition sublime émergeant d’un demi-sommeil, un nouveau pensif accablé de chaleur.Elaboré dans son intégralité en studio, ce huit clos majestueux fascine par ses incohérences. Un hélicoptère surgit de nulle part frôle le toit d’un immeuble, ne s’ajustant pas à la logique de ce lieu reclus, d’une urbanisation sans âme.Curieusement le contenu est truffé d’extravagances bienfaitrices nécessaires à la bonne conduite de ce récit prisonnier de quelques centaines de mètres carrés.La vie se trouve en arrière-cour et non au bout de ce passage où l’on distingue à peine une foule mécanisée. Dans ces appartements tout bouge magistralement, trop intensément, de manière surdosée, théâtrale, outrancière.Un spectacle ininterrompu, activé en fonction des besoins ventilés par ses va-et-vient perpétuel d’une pièce à l’autre. Rien que pour cette énergie existentielle, offrant le mouvement à un site calfeutré, ce film est un chef- d’œuvre.Toutes les directives de la vie s’expriment en secret à deux pas d’une grande artère anonyme. La caméra comprime en une seule valeur les pointes d’une danseuse aux pleurs, d’une femme esseulée.D’une fenêtre à l’autre, les frivolités cachées d’une jeunesse cèdent la place à un dîner en solitaire mimant un convive invisible.Une vie devant soi en overdose, masquant ce qu’il y a de plus beau, l’élégance platinée d’une femme aimante, attendant patiemment que la crise de voyeurisme d’un être aimé s’estompe dans un repos réparateur.
Je vais essayer de répondre à . E.Marin. Premièrement, la mise en scène est parfaite, et non pas presque parfaite. Deuxièmement, les flashes ne sont pas une horreur : au contraire, Jeffries étant photographe, il est normal qu'il se défende avec des flashes d'appareils photos ..... Troisièmement, le suspense n'est pas mal ficelé, mais parfaitement agencé comme dans la plupart des films d'Alfred Hitchcock. "Fenêtre sur cour" est un chef-d'oeuvre absolu; tous les acteurs sont excellents. Ah oui, j'oubliais : les appartements ont été reconstitués en studio car c'était nécessaire pour des raisons d'éclairage. Mais cela ne nuit pas au film, au contraire. C'est mon film préféré de Hitchcock avec "Les enchaînés", "L'ombre d'un doute", "Vertigo" et "La mort aux trousses".
S'il est vrai que la réalisation était presque parfaite, l'adaptation a du donner pas mal de sueurs froides à William Irish, l'auteur du superbe bouquin.... Les appartements sont autant de petits théâtres, mais la conclusion (les flashes, quelle horreur!!) et la musique, ou plutôt 'muzak' de fête foraine détériore considérablement l'ensemble... Le film aurait été superbe, s'il s'était limité au voyeurisme de Stewart, le suspense mal ficelé n'aurait jamais dû exister.
inconnu(e)
Du beau, du grand Hitchcock. Un James Stewart en pleine forme (malgré son plâtre!) et Grace Kelly toujours aussi inoubliable. Attention, chef-d'œuvre.
Bibliographie